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  • Je rappelle à Monsieur Ramadan

    Je rappelle à Monsieur Ramadan :

    1) Qu’Israël a quitté Gaza en 2005, et aucun juif n’y habite depuis

    2) Qu'Israël jusqu’à l’attaque immonde du Hamas n’imposait pas de blocus, mais seulement un embargo sur certaines matières premières à usage mixte : civil et militaire. Des tonnes de marchandises entraient à Gaza depuis Israël ou sortaient de Gaza pour entrer en Israël. De plus des milliers de travailleurs se rendaient quotidiennement dans ce pays pour y travailler.

    3) Qu'Israël occupe seulement la zone C, qui selon les accords d’Oslo conclus en 1995 entre l’OLP et Israël sont entièrement sous son administration. Dans les zones A sous l’entier contrôle palestinien, et ans la zone B sous contrôle palestinien et israélien, aucun juif n’a le droit de résider…

    4) On ne peut dire dire qu’Israël pratique un régime d’apartheid quand des citoyens arabo-israéliens siègent au parlement ? Et que 100’000 Arabes vivent en zone C sans avoir peur pour leur vie ; ce qui n’est pas le cas des juifs qui ne peuvent résider dans les terrtoires sous contrôle de l’OLP et du Hamas !!!

    5) Aussi ne peut-on affirmer qu’Israël pratique des pogroms, alors que c’est le Hamas qui s’en est fait l’auteur. Ne confondons pas actes de défense contre le terrorisme avec pogrom. Le Hamas n’a-t-il pas inscrit dans sa charte l’éradication d’Israël ? L’OLP ne finance-t-elle pas les manuels scolaires qui prônent la destruction d’Israël et l’assassinat des juifs ?

    Alors de grâce Monsieur Ramadan n’abreuver pas, ici le public de contrevérités !!!

    David Frenkel

  • Visage séraphin

    Toi tu donnes aux autres

    Le meilleur de toi-même

    Alors que lui se vautre

    Dans l’égoïsme blême

    Toi tu te sacrifies

    Pour des actes humains

    Alors que lui défie

    Celui qui tend la main

     

    Ta course vers le vieux

    Lui portant son repas

    Et lui baisant les yeux

    Doux sera son trépas

     

    Le regard méprisant

    Porté sur l’homme âgé

    Est un dard malfaisant

    Qui va le saccager

     

    Visage séraphin

    Au sourire divin

    Ta lumière sans fin

    N’effleure pas en vain

    Le vieux esprit strié

    Par les vicissitudes

    Tes yeux il fait prier

    Pour la béatitude

     

    Figure impénétrable

    Aux mirettes glacées

    Brisant le misérable

    Son âme fracassée

    S’émiettent aux froideurs

    D’une allure insensible

    Affecté de lourdeurs

    La mort le prend pour cible

     

    L’insensibilité

    Peut provoquer les larmes

    La magnanimité

    Amène joies et charmes

    David Frenkel

  • Rouge et variations

    L'étoffe rouge enrage les taureaux ;

    Le rouge en drapeaux excite l'humain ;

    Servant leur pays, ils sont des héros,

    Pourtant l’infamie coule entre leurs mains.

     

    Les fous endoctrinés ont le béguin

    De ces vierges immaculées de sang

    Les recouvrant de rouge, de sanguin,

    Dans un paradis qui tue l'innocent.

     

    L'âme vaurienne rouge de vergogne

    Se morfond sous la chape des remords ;

    Aux peines des martyrs elle se cogne ;

    Les sanglots la hantent jusqu'à la mort.

     

    La couleur rouge de maintes passions

    Scintille dans l'antre de la folie ;

    La haine flamboie dans l'aberration ;

    L'amour rallume la chair ramollie.

     

    Rougit par le désir, il court la gueuse ;

    Lorsqu'il l'aperçoit, son âme frémit ;

    Félicité suprême ou passion nargueuse,

    Aux brumes du matin, l'amant gémit.

     

    Le fil rouge du défavorisé

    Entoure la révolte ensemencée

    Dans les joies qui se sont vaporisées

    En de vertes chimères insensées.

     

    Elles ont été marquées au fer rouge ;

    Sous l'horrible cagnard, les femmes pleurent,

    La faim tenaille l'homme dans un bouge ;

    Jour après jour, des milliers d'enfants meurent.

     

    L'homme repu manquant de fantaisie

    Se noie dans un vin rouge capiteux ;

    Les malheurs du monde s'anesthésient,

    Ailleurs, on entend hurler le miteux.

     

    A l'aube de la nuit, l'astre rougit ;

    En colère devant la destinée,

    Il éclaire la chance qui surgit

    Dans les infortunes abandonnées.

    David Frenkel