Visage séraphin
Toi tu donnes aux autres
Le meilleur de toi-même
Alors que lui se vautre
Dans l’égoïsme blême
Toi tu te sacrifies
Pour des actes humains
Alors que lui défie
Celui qui tend la main
Ta course vers le vieux
Lui portant son repas
Et lui baisant les yeux
Doux sera son trépas
Le regard méprisant
Porté sur l’homme âgé
Est un dard malfaisant
Qui va le saccager
Visage séraphin
Au sourire divin
Ta lumière sans fin
N’effleure pas en vain
Le vieux esprit strié
Par les vicissitudes
Tes yeux il fait prier
Pour la béatitude
Figure impénétrable
Aux mirettes glacées
Brisant le misérable
Son âme fracassée
S’émiettent aux froideurs
D’une allure insensible
Affecté de lourdeurs
La mort le prend pour cible
L’insensibilité
Peut provoquer les larmes
La magnanimité
Amène joies et charmes
David Frenkel