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  • Tout savoir sur la soi-disant occupation israélienne

    Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 octobre 2023

    Toute la gauche est d’accord : le problème est l’occupation israélienne.

    Petit problème, si Israël occupe la terre palestinienne, quelqu’un peut-il expliquer qui, quand, comment, le droit international a-t-il accordé la propriété de cette terre aux Palestiniens ? Quel traité l’a décidé ? Quelle décision de l’ONU ? Quels accords internationaux ? Quoi ? Qui ? Quand ?

    Suffit-il, au 21e siècle, que toute la presse soit d’accord pour dire «qu’Israël occupe illégalement la Palestine” pour que cela devienne le droit international, et suffise à créer un territoire palestinien ?

    Suffit-il d’employer les mots “droit international” sans préciser lequel (ils ne le savent pas), de parler de violation du droit des Palestiniens (ils ignorent quels droits existent, donc lesquels sont violés), pour que les paroles de la gauche aient force de vérité ?

    • Au début du XXe siècle, l’Empire Ottoman avait la souveraineté sur le territoire qui est aujourd’hui Israël et la Jordanie (entre autres).Il n’existait ni d’État palestinien, ni de territoires palestiniens, ni même de musulmans Palestiniens : vous n’en trouverez aucune trace nulle part à cette époque. (En fait, à cette époque, ceux qui étaient désignés comme palestiniens étaient les juifs)
    • Au début des années 1920, juste avant la chute totale de l’empire, il a concédé à la Société des Nations le contrôle de la Palestine et de la terre connue sous le nom de Transjordanie et devenue de Jordanie.
    • Le 24 juillet 1922, la Ligue des Nations, qui deviendra l’ONU, accorde à la Grande-Bretagne le contrôle administratif de ces territoires avec pour instructions spécifiques de créer un «foyer national pour le peuple juif». Elle n’a pas demandé la création d’un État palestinien, ni de territoires palestiniens, elle ne mentionne même pas l’existence d’un peuple palestinien.
    • Neuf ans avant la fondation de l’État moderne d’Israël, un drapeau de la «Palestine» datant de 1939 (image du Larousse de 1939 ci-dessus) affiche une étoile de David. Il n’existe pas de drapeau palestinien, parce qu’il n’existe pas de territoire palestinien.

    Comment Israël peut-il voler quelque chose qui n’existe pas ? Comment peut-il occuper le territoire d’un autre peuple dont il n’existe aucune trace – ni du peuple, ni de son territoire.

    Si vous pouvez me montrer un pays palestinien, une monnaie palestinienne, une capitale palestinienne, un gouvernement palestinien, des livres d’histoire palestinienne, avant le 20e siècle, merci de mes les indiquer.

    Alors, à qui Israël a-t-il volé la terre ?

    • Pas aux Ottomans, qui l’avaient cédé à la Société des Nations.
    • Pas à la Ligue des Nations, qui a accordé des pouvoirs administratifs aux Britanniques.
    • Pas aux Britanniques, qui ont obtenu un mandat pour créer un État juif.
    • Et pas des Palestiniens, puisqu’ils n’existaient pas avant les années 1960.

     

    Les accords d’Oslo, vous avez entendu parler ?

    En 1995, l’OLP et Israël signent les accords d’Oslo sous la tutelle des Etats-Unis. Que demandent les Arabes ? Que la Judée Samarie, objet de ces accords, soient divisée en trois zones : A, B et C.

    Dans le cadre des accords d’Oslo, la Judée Samarie et la bande de Gaza ont été divisées en trois zones.

    Chaque zone est soumise à différents niveaux de contrôle administratif et sécuritaire, soit par l’Autorité palestinienne (AP), soit par Israël. La division visait à créer une autonomie palestinienne progressive tout en répondant aux préoccupations israéliennes en matière de sécurité.

    Voici ce que les Arabes de l’Autorité palestinienne ont demandé :

    • Zone A :
      La zone A désigne les parties de la Judée Samarie et de la bande de Gaza où l’Autorité palestinienne possède un contrôle administratif et sécuritaire total. Dans ces zones, l’Autorité palestinienne a des responsabilités civiles et sécuritaires, notamment en matière d’application de la loi, d’ordre public et de gouvernance.

      Les forces de sécurité palestiniennes y opèrent et la présence militaire israélienne est limitée, sauf en cas de menaces exceptionnelles pour la sécurité.
    • Zone B :
      La zone B correspond aux parties de la Judée Samarie et de la bande de Gaza où l’Autorité palestinienne exerce un contrôle administratif, mais partage les responsabilités en matière de sécurité avec Israël.
      Dans ces zones, l’Autorité palestinienne gère les affaires civiles, telles que l’éducation et la santé, mais Israël conserve le contrôle global de la sécurité.
      Cela signifie que les forces de sécurité israéliennes et les forces de sécurité palestiniennes opèrent toutes deux dans la zone B.
    • La zone C :
      La zone C correspond au reste de la Judée Samarie et à certaines zones spécifiques de la bande de Gaza, où Israël a conservé un contrôle administratif et sécuritaire total.
      Ce contrôle porte notamment sur les questions liées à la planification et à la construction – oui, vous lisez bien : les Arabes ont accepté qu’Israël planifie et construise dans la zone C – à la sécurité et à l’application de la loi.

    Les villes israéliennes, les implantations, les “colonies” – pour employer le terme des journaux – sont établies dans la zone C de Judée Samarie qui a été concédée par l’OLP à Israël.

    Cela veut dire que

    • Lorsqu’Israël annonce la construction de logements en Judée Samarie, et que l’ensemble de la presse accuse Israël de violer le droit international, en réalité, Israël respecte et applique le droit international !
    • Et lorsque les médias parlent “d’occupation illégale”, ils parlent des terres situées en zone C (il n’y a pas de Juifs en zone A et B à part Hébron, qui a reçu un statut mixte en raison de la présence de la Tombe des patriarches*)

    Colonisation ? Colonies ? Pas selon l’ONU

    Il existe un organe de l’ONU dédié à la décolonisation dans le monde.

    Celui-ci fait la liste des Etats encore coloniaux, qui ont donc des colonies.

    Il s’agit de :

    • La France,
    • Les Etats-Unis,
    • Le Royaume-Uni, et
    • La Nouvelle-Zélande

    Israël ne figure pas dans la liste des Etats coloniaux.

    Pouvez-vous m’expliquer comment les Israéliens, dont le pays n’est pas considéré comme un Etat colonial par l’ONU, peuvent être qualifiés de colons ?

    Peut-on en 2023 être un colonisateur sans coloniser quoi que ce soit ? Apparemment, la réponse est un grand OUI !, pour la presse.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

    * Cas particulier d’Hébron :

    • Zone H1 :
      Cette zone est sous le contrôle civil et militaire de l’Autorité palestinienne. Elle couvre la majeure partie de la ville et inclut la vieille ville d’Hébron où se trouve la Tombe des patriarches.
    • Zone H2 :
      Cette zone, où se trouve le centre historique d’Hébron, est sous contrôle militaire israélien.
      La responsabilité civile est partagée entre Israël et l’Autorité palestinienne.
      La présence d’habitants israéliens dans cette zone, notamment autour de la Tombe des patriarches, a donc été acceptée par l’OLP lors de la signature des accords d’Oslo.

     

  • Comment ignorance et malentendus prolongent le conflit israélo-arabe

    Comment ignorance et malentendus prolongent le conflit israélo-arabe

    [17 octobre 2023]

    Nous vivons une crise majeure, en octobre 2023.

    L’immonde sauvagerie de l’attaque du Hamas contre les civils israéliens arrache bien quelques mots de compassion aux commentateurs des grands médias ou aux députés, à l’Assemblée Nationale, mais très vite, les clichés habituels, reviennent, répétés ad nauseam.

    « Ce conflit dure depuis 50 ans, depuis 75 ans, alors que la solution en est simple et bien connue de tous : le peuple palestinien doit accéder à l’indépendance et à la souveraineté ! C’est la « Solution à Deux États » qui doit s’imposer ! »

    Comme cela a l’air facile et évident ! Mais cette « évidence » est trompeuse car fondée sur une ignorance des causes profondes du conflit, auxquelles il faut remonter si l’on veut faire face à la réalité au lieu de répéter des slogans convenus et creux.

    On ne peut rien comprendre a ce conflit israélo-arabe si l’on ne remonte pas aux causes initiales.

    Un conflit territorial ?

    S’agit il d’un conflit territorial ?

    Les travaillistes israéliens, de grande valeur par ailleurs, mais ignorants de l’Histoire, de la psyché musulmane, et de la doctrine islamique, y ont cru.

    Ils ont proposé toutes sortes de généreux compromis territoriaux, en acceptant par exemple sans réserves le partage dessiné par les Nations Unies en 1947, puis d’évacuer, après la guerre des 6 jours de 1967, et d’abandonner des territoires pourtant libérés après avoir été conquis et islamisés par une agression militaire de pays étrangers arabes en 1948, ou en favorisant une autonomie « palestinienne » par les accords d’Oslo, etc., etc.

    Tous les compromis ont été refusés par les arabes à qui il faut reconnaître le mérite de la franchise car ils n’ont jamais caché leur refus catégorique et définitif de toute indépendance ou souveraineté juive, refus qui figure en noir sur blanc dans leurs chartes et textes constitutifs officiels.

    Il faut donc identifier les raisons de ce refus catégorique et les moyens de le vaincre.

    La doctrine islamique

    Ce conflit ne dure pas seulement « depuis 50 ans, depuis 75 ans, etc. ».

    Il faut remonter à la création de l’Islam, au 7ᵉ siècle et a ses principes doctrinaux pour identifier :

    1/ les causes réelles du conflit, la pratique d’une forme cruelle d’apartheid appelée Dhimmitude en français, imposée aux minorités juives et chrétiennes sous occupation musulmane par le contrat de soumission de la Dhimma.

    2/ et par conséquent la solution possible qui est la répudiation totale de la Dhimma, dans le cadre d’une réforme doctrinale islamique indispensable, d’ailleurs déjà réclamée par le président Al Sissi d’Egypte, pays arabe le plus peuplé.

    Car l’Islam a été établi sur la certitude affirmée et totalitaire d’être la religion ultime, la seule vraie religion, révélée au tout dernier prophète.

    À ce titre, il considère de son devoir de convertir « de Gré ou de Force » la totalité de l’humanité.

    Voir en note, à ce sujet, la déclaration de Ibn Khaldoun dans Muqaddima, III1, et celle de Mahmoud al-Zahar, ancien leader du Hamas2.

    Cette conversion est offerte aux peuples successivement conquis, occupés et colonisés, par les musulmans arrivés de la péninsule arabique, le sabre au clair.

    La conversion doit être immédiate, sous peine de mort. Les récalcitrants sont égorgés.

    Cependant, une exception est prévue pour les « Gens du Livre », juifs et chrétiens, dans une sorte de reconnaissance implicite des origines « bibliques » du Coran, qui reprend beaucoup d’éléments de la Bible, un peu dans le désordre, certes…

    La dhimmitude ou « dhimma »

    Ainsi les « Gens du Livre » sont « protégés », car la Dhimma confère la « protection ».

    Mais de quoi sont ils protégés ?

    De l’égorgement réservé aux récalcitrants qui refusent la conversion immédiate !

    Cette « protection » est assortie néanmoins de conditions draconiennes : soumission abjecte et humiliations constantes, impôts pénalisants, spoliations, etc. sous peine d’être révoquée, avec mise à mort consécutive.

    Ainsi, juifs et chrétiens du Moyen Orient et d’Afrique de Nord ont subi, dès après la conquête et la colonisation arabe, la condition du « dhimmi » pendant des siècles, un véritable apartheid, les chrétiens étant le plus souvent rachetés, réintégrés dans le vaste et puissant monde chrétien, alors que les juifs, peuple aborigène aux racines les plus anciennes dans la région, restaient le plus souvent prisonniers de la dhimmitude imposée par les conquérants musulmans, sans échappatoire possible.

    Les occupants musulmans ont donc pris l’habitude au cours des siècles d’humilier, de persécuter les juifs impunément et sans restrictions, dans tous les pays musulmans, les qualifiant de « nos chiens », les insultant gratuitement, les giflant, toute tentative de résistance étant punie de mort, dans les rires gras, etc.

    Cette cruauté était particulièrement vive en Perse, au Yémen et au Maroc, pays ayant échappé à l’influence très légèrement modératrice de l’Empire Ottoman ou l’apartheid de la dhimmitude était néanmoins pratiqué rigoureusement.

    La renaissance de l’indépendance juive

    L’ancien royaume de David et Salomon avait été successivement occupé et colonisé par les grecs, les romains, les byzantins, puis les ottomans.

    Après la première guerre mondiale, l’Empire Ottoman fut démembré et l’Angleterre reçut de la Société des Nations, en 1920, à San Remo, un mandat sur la « Palestine », destinée à devenir un Foyer Juif.

    Les anglais prirent ensuite, en 1921, la liberté d’offrir 77 % de ce territoire, soit les 3/4 du Foyer Juif à un émir vaincu et chassé de la péninsule arabique par Al Saud, pour la création de l’Emirat Hachémite de Transjordanie, avec pour souverain Abdallah Iᵉʳ et pour population essentielle des autochtones arabes.

    Après avoir participé, avec les britanniques, aux combats contre les nazis, le mouvement national sioniste présent en Judée, en Samarie et à Jérusalem souhaitait le départ de la puissance occupante anglaise et lutta pour son indépendance jusqu’à ce que l’Angleterre rende finalement le mandat.

    L’ONU proposa alors un partage du quart restant du « Foyer Juif » entre un État juif et un État arabe, partage accepté par les juifs, au nom de la paix, et refusé par les arabes qui choisirent la guerre, attaquèrent Israël dès sa déclaration d’indépendance, pensant n’en faire qu’une bouchée, ce dont témoignaient leurs rodomontades grotesques, « Les juifs à la mer, etc. » !

    Le calcul erroné des arabes

    En effet, les arabes avaient l’habitude d’humilier les juifs en leur pouvoir, pour se sentir puissants, nobles et supérieurs, à bon compte.

    Une éventuelle indépendance et souveraineté de ce peuple « inférieur », méprisé depuis tant de siècles, était perçue par eux comme une insolence insupportable, une rébellion à écraser car elle remettait en question la prééminence doctrinale de l’Islam.

    Mais, n’ayant d’autre choix que de vaincre ou mourir, les juifs infligèrent en 1949, en 1956, puis en 1967, 1973, etc. défaite sur défaite aux arabes, de plus en plus humiliés, eux qui vénèrent par dessus tout la Force et la Valeur Militaire.

    Il était bien navrant de voir un tel ressentiment et une telle humiliation se construire et s’accumuler, guerre après guerre, mais que pouvaient faire d’autre les Israéliens face à des gens qui voulaient les chasser ou les détruire, que de les vaincre à tout prix ?

    Pour résultat de toutes ces tentatives successives de destruction d’Israël par les Arabes, heureusement avortées, le monde est maintenant encombré d’un projet démentiel et maladif de revanche, le plus souvent terroriste, nourri par les sociétés musulmanes « humiliées » et en furie autodestructrice continuelle, et qui devront se calmer et s’en prendre à elles mêmes pour les échecs misérables de leurs aventures guerrières inconsidérées.

    Le KGB invente le Palestinisme

    Après la destruction du second temple par Titus en 70, et le massacre et l’exil massif des juifs, la Judée, l’ancien royaume juif de David et de Salomon fut rebaptisé arbitrairement « Syria Palaestina », en 135, par l’empereur Hadrien, et Jérusalem, rasée, renommée « Aelia Capitolina », en punition contre la révolte des juifs.

    En ce qui concerne les prétendus « palestiniens » actuels, il faut se souvenir de ce que les vrais palestiniens sont les juifs : jusqu’à la création de l’État d’Israël moderne, le 14 mai 1948, le drapeau de la « Palestine » comportait un Magen David en son centre, et l’équipe de football de « Palestine » était composée presque entièrement de jeunes garçons juifs, etc.

    La « Palestine » sous mandat britannique était destinée à être un foyer juif et elle était effectivement juive.

    Il n’avait, jusqu’après la guerre des 6 jours, en 1967, jamais été question d’un peuple ni d’un éventuel État arabe « palestinien » qui fut inventé par le KGB, après la déroute militaire arabe, pour perpétuer le conflit et le déplacer machiavéliquement vers le terrorisme, le chantage et la pseudo-diplomatie. 9

    Car si les armées égyptiennes, syrienne et jordanienne attaquèrent Israël en 1948, puis en 67, ce fut chaque fois dans l’intention d’agrandir Égypte, Syrie et Jordanie d’autant, sur les décombres et le dépeçage espéré d’Israël, la création d’un « État palestinien » étant hors de question et n’étant même pas mentionnée du tout.

    L’Egypte avait bien occupé la bande de Gaza, jusqu’en 67, et la Jordanie avait bien occupé la Judée, la Samarie et la vieille ville de Jérusalem, pendant 19 ans, sans y installer un « État de Palestine » qui n’avait pas encore été conçu par la perversité du KGB !

    Cela prouve que ni la bande de Gaza, ni la Judée, la Samarie et la vieille ville de Jérusalem ne sont en rien des « territoires palestiniens » !

    Un « peuple palestinien » ?

    Aujourd’hui, en 2023, le Ministre Smotrich a raison d’affirmer avec force que le prétendu peuple « Palestinien » n’a jamais existé et n’existera jamais. Il n’a pas de langue propre, ni d’histoire ni rien de ce qui caractérise un peuple défini, avec des racines culturelles et historiques propres.

    Sa seule culture, enseignée dès la petite enfance, est une haine anti-juive enragée, le projet de tuer des juifs pour accéder au paradis d’Allah, et son seul apport au monde consiste en une liste interminable d’attentats meurtriers, de massacres odieux, en Israël et dans le monde entier.

    Sa diplomatie consiste à colporter des mensonges et des accusations ignobles et à tenter de dresser le monde contre Israël.

    Disons donc, comme le Ministre Smotrich, la vérité et n’en démordons pas, sous aucun prétexte :

    Le prétendu peuple « palestinien » n’est qu’une duperie et un chantage criminel dont le seul but et la seule raison d’être est la destruction finale de l’indépendance juive.

    Ainsi, des populations arabes sont instrumentalisées dans un but offensif, à leur grand détriment, avec sacrifice de leur sécurité et de leur prospérité.

    Elles sont manipulées et victimisées dans une entreprise mortifère.

    Sur une chaîne de télévision israélienne, comme I24, et à plus forte raison dans les médias du monde entier, on entend pourtant mentionner constamment par de bonnes âmes, un « peuple palestinien », « l’État de Palestine » et des « territoires palestiniens occupés » au lieu d’un peuple arabe tout simplement, résident en Judée et Samarie, territoires « disputés » et non occupés !

    Cette terminologie mensongère est de nature à motiver des actes terroristes, sous prétexte de lutte pour « l’émancipation nationale », de « libération », de lutte contre « l’occupation », pour une “Palestine” indépendante, « du fleuve à la mer », etc.

    Pour l’essentiel, les arabes résident en Judée et Samarie sont d’origine syrienne, libanaise ou égyptienne, comme Arafat lui même par exemple était égyptien. Ils ont été attirés dans la région au 20ᵉ siècle par la création d’emplois industriels et agricoles par des entrepreneurs juifs sionistes qui paient de bons salaires, en temps et en heure, ce qui est loin de se pratiquer dans le monde arabe ou les gens modestes sont traités avec mépris et injustice, et exploités honteusement.

    Dans la logique du KGB et de sa fable d’un prétendu « peuple palestinien », Biden-Obama s’obstinent à proposer et cherchent à imposer la fameuse « Solution à Deux États », avec un état de « Palestine » à créer de toute urgence, un 23ᵉ état arabe !

    La « Solution à Deux États »

    Un tel état « judenrein » et terroriste en Judée, Samarie, et avec sa capitale à Jérusalem n’a aucune justification et menacerait gravement la sécurité d’Israël.

    Aucune paix n’en sortirait jamais, et bien au contraire, une aggravation considérable du conflit.

    Ce serait comme un autre Gaza au cœur même d’Israël, une base criminelle aux mains des mollahs de la République Islamique d’Iran et de ses agents terroristes, le Hamas, le Djihad Islamique et le Hezbollah.

    Après le génocide bestial commis le 7 octobre 2023 par le Hamas sorti de Gaza, on peut comprendre que la prétendue « Solution à Deux États » est définitivement morte et enterrée, n’en déplaise à Hussein Obama, Frère Musulman caché.

    De toute manière, le Royaume de Jordanie est déjà un État arabe pris sur le Foyer Juif : à quoi bon en exiger encore un de plus ?

    Les populations arabes de Judée et Samarie doivent vivre pacifiquement, comme des minorités paisibles, dans un État juif ou elles sont déjà bien traitées, soignées, éduquées, plus libres d’entreprendre et de s’exprimer que dans aucun de ces états arabes ou règnent une corruption effrénée et une censure totale.

    Les juifs ont bien constitué des minorités paisibles dans les États arabes pendant tant de siècles. Et ils en ont pourtant été chassés pour l’essentiel au 20ᵉ siècle.

    Les juifs ne chasseront que les minorités arabes qui se livrent au crime ou au terrorisme.

    La « Cisjordanie » ?

    La région nommée Judée Samarie (Judée = pays des juifs) depuis l’antiquité a été occupée par la Jordanie en 1948, à la suite d’une attaque délibérée, guerre de conquête.

    Cela lui a valu d’être désignée comme « Cisjordanie » pendant exactement les 19 ans de son occupation brutale, avec expulsion de tous les juifs, jusqu’au dernier, destruction de toutes les synagogues et profanation des cimetières juifs.

    La Jordanie ayant attaqué de nouveau en 1967, la Judée Samarie a été libérée par Israël, à la suite des combats, de cette occupation brutale, cela sans expulsion des arabes, ni destruction des mosquées.

    Elle n’est donc plus la « Cisjordanie » en rien !

    Ce qualificatif n’a plus aucun sens !

    Pourtant certains s’obstinent à appeler la Judée Samarie ainsi !

    Le nom Judée Samarie leur ferait il mal à la bouche ?

    Serait-ce, de leur part, avec leurs amis bien pensants de gauche, partisans d’un État de « Palestine », pour délégitimer la présence juive, « l’occupation », « coloniale », etc. juive de la Judée ?

    « Votre Judée Samarie, mais c’est la Cisjordanie, enfin ! Elle ne vous appartient pas ! »

    Veulent ils vraiment encourager ainsi l’irrédentisme des prétendus « palestiniens » (inventés en 1967 par le KGB) qui se traduit encore et toujours par le massacre barbare des juifs, à Hébron en 1929 comme en Israël en 2023 ?

    La Paix par une réforme doctrinale

    La Paix ne viendra surtout pas d’un recul d’Israël, pour faire une place au terrorisme, mais bien plutôt d’une réforme doctrinale de l’Islam, réforme indispensable, réclamée d’ailleurs par le Président Al Sissi à la Faculté Al Azhar du Caire (vidéo visible sur youtube) ;

    Cette réforme est en marche : la Faculté Al Azhar du Caire vient de promulguer une Fatwa de bannissement des Frères Musulmans djihadistes totalitaires.

    L’Islamo-suprèmatisme djihadiste est mortifère et auto destructeur, et les musulmans doivent apprendre à vivre en paix avec les non musulmans, à se respecter entre eux et à respecter leurs filles et leurs femmes.

    Les arabes n’ont pas besoin d’un 23ᵉ pays (État « palestinien », etc.), mais d’apprendre à vivre en minorités paisibles dans les pays non musulmans, comme les juifs ont vécu en minorités paisibles en terres musulmanes, pendant des siècles, avant d’en être chassés.

    Car les musulmans doivent reconnaître l’indépendance et la souveraineté juive en Eretz Israël que le monde musulman refuse au prétexte que les « dhimmis » ne peuvent y accéder et doivent rester soumis à leurs maîtres musulmans.

    Les musulmans doivent répudier la pratique totalitaire de la Dhimma et l’imposition de la « dhimmitude » aux non musulmans, en les livrant ainsi à l’arbitraire, aux spoliations et aux humiliations.

    Donc, pour résumer, aucun État « palestinien ». Et les mentions telles que « peuple palestinien » ou « territoires palestiniens occupés », et Cisjordanie doivent être proscrites radicalement et remplacées par la mention historique et géographique exacte, soit : « peuple ou population arabe en Judée, Samarie et à Jérusalem… ».

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du Monde », disait Albert Camus

    Un effort doit impérativement être mené en matière de sémiotique rigoureuse, pour l’utilisation des mots justes, pour cesser toute évocation trompeuse du prétendu « peuple palestinien » et pour évoquer plutôt la nécessité d’une réforme doctrinale de l’Islam qui est indispensable, pour le développement social, économique, industriel, agricole, culturel, etc. des pays musulmans, tous en crise profonde, et pour la Paix au Moyen Orient et dans le monde.

    Car c’est bien la seule voie possible vers la Paix.

    Elle est dans l’intérêt même, bien compris, des musulmans au premier chef, à qui le monde doit la vérité, pour un progrès de leurs sociétés présentement enlisées dans la corruption, la misère, la violence et le sous développement, ce qui pousse leur population à s’échapper d’un enfer sur terre, au risque de se noyer en méditerranée. J-LMM♦

    Jean-Loup Mordekhaï Msika, MABATIM.INFO


    Note bibliographique : En ce qui concerne l’histoire et la réalité de la dhimmitude, qui est centrale pour expliquer et solutionner, un jour, le conflit israélo-arabe, il faut consulter les nombreux ouvrages de l’essayiste Bat Ye’or, en commençant par exemple par :
    Le Dhimmi. : Profil de l’opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe, Paris, Éditions Anthropos, 1980, 335 p. (ISBN 2-7157-0352-X). Réédition (sans les documents) Les Provinciales, 2017, 160 p. (ISBN 978-2-912833-50-1).

    1 « Dans la communauté musulmane, la guerre sainte est un devoir religieux, parce que l’islam a une mission universelle et que tous les hommes doivent s’y convertir de gré ou de force…
    Les autres communautés… n’ont pas l’obligation de dominer les autres nations, comme dans l’islam… Les responsables religieux n’y sont en rien concernés par les affaires du gouvernement… C’est pourquoi les Israélites, après Moïse et Josué, ne s’intéressèrent guère aux affaires du pouvoir pendant près de quatre cents ans, ayant pour unique souci d’établir leur religion… »
    Ibn Khaldoun
    Muqaddima, III
    Gallimard, coll. « La Pléiade »

    2 Déclaration de Mahmoud al-Zahar, Frère Musulman et ancien leader du Hamas :
    « Nous croyons en ce que notre prophète Mahomet a dit : “Allah a rapproché les extrémités du monde à cause de moi, et j’ai vu ses extrémités orientales et occidentales. La domination de ma nation atteindrait les objectifs qui ont été fixés près de moi” », a déclaré Zahar dans la vidéo publiée sur MEMRI TV en décembre 2022,
    L’ensemble des 510 millions de kilomètres carrés de la planète Terre sera soumis à [un système] où il n’y aura ni injustice, ni oppression, ni sionisme, ni christianisme perfide, ni meurtres ni crimes comme ceux commis contre les Palestiniens et contre les Arabes en 2017. tous les pays arabes, au Liban, en Syrie, en Irak et dans d’autres pays” », a-t-il déclaré.
    « L’ensemble des 510 millions de kilomètres carrés de la planète Terre sera soumis à [un système] où il n’y aura ni injustice, ni oppression, ni sionisme, ni christianisme perfide… »
    Mahmoud al-Zahar

  • Ma réponse à Demir SÖNMEZ

    Vous écrivez, je vous cite . "Le contexte de l’opération militaire lancée par le Hamas contre Israël pourrait être le partage et la commercialisation des ressources pétrolières et gazières méditerranéennes."

    Ah bon ?! Mais avez vu lu la charte du Hamas qui a envahi Gaza en 2007 après qu'Israël eu donné ce territoire à l'Autorité Palestinienne ? Il semblerait que non, car si aviez lu leur charte, vous auriez constaté que l'attaque du 7 octobre b' rien à voir avec la pétrole, mais avec leur haine anti-juive.

    De plus, écrivez-vous : "L’État d’Israël a déclaré la guerre au Hamas et à la Palestine en réponse à ces attaques". Pourtant l’État de Palestine n'a jamais été constitué que je sache ! (voir https://www.dreuz.info/2023/10/ce-que-vous-devez-savoir-sur-loccupation-israelienne-cest-a-dire-ce-que-les-medias-ne-vous-disent-pas-287204.htmlSeule existe une autonomie palestinienne en zone A et B de la Judée Samarie (Cisjordanie), selon les accords d'Oslo conclu entre Israël et Y. Arafat en 1995.

    Aussi vous, vous insurgez-vous contre "le largage des milliers de tonnes de bombes, de roquettes et de missiles sur les colonies civiles où vivent 2,5 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, entraînant la mort de milliers de civils palestiniens et des milliers de blessés."

    Il est curieux que vous ne sachiez pas que l'attaque barbare du Hamas, le 7 octobre a été suivie de milliers de tirs de roquettes visant la population israélienne. De même est-il étonnant que vous n'ayez pas gardé à l'esprit que les 2,5 millions de Gazaouis servaient de boucliers humains. L'arsenal militaire du groupe terroriste était planqué dans les hôpitaux, les écoles et surtout dans les immeubles résidentiels.

    Pour terminer, je vous pose cette dernière question : Comment le Hamas a-t-il pu au vu et au sus de tous ceux qui lui versaient des millions de dollars censé être utilisés pour le bien être de la population, oui, comment a-t-il pu détourner les fonds internationaux pour enrichir certains dirigeants (établis dans des pays étrangers) et pour se constituer un grand arsenal militaire ???

    Bien à vous.

    David Frenkel