Vénusetés insaisissables
Les pieds aux ongles vernis
Marchant sur le sable chaud
Attirent les pas du mâle
Tous ses sens sont réunis
Dans cet embrasé réchaud
Ce cœur d’amour optimal
Féminines et galbées
Les jambes font accourir
L’homme zieutant la foulée
D’une donzelle enrobée
D’un beau qu’il ne peut s’offrir
Laisse les larmes couler
Dandinant son popotin
Devant le concupiscent
Le ravissement agite
L’attachement clandestin
Aux amours effervescents
Qui dans son esprit cogitent
Une gorge déployée
Sous un corsage moulant
Pointe sur le mal-aimé
Tant de passions envoyées
Par l’individu galant
Pleurent les seins embaumés
Une bouche duveteuse
Au sourire enjoliveur
S’ouvre sur le paradis
Le hère à l’âme honteuse
Languit après la saveur
Des baisements interdits
Vénustés insaisissables
Donzelles provocatrices
Grâces tendres et aimantes
Les empressements s’ensablent
Dans les chairs inhibitrices
Et Cupidon s’en lamente
David Frenkel