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  • Déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahou : « Quelle fierté israélienne, quel retournement historique ! »

  • Ô nudité

    La bible a conté

    Que Dieu tout bonté

    Voulait inventer

    Pour l’éternité

    Un homme habité

    De sérénité

    Nullement hanté

    Par la nudité

    Eve l’a tenté

    Et l’a sustenté

    D’un fruit récolté

    Dieu s’est irrité

    Et l’homme a chuté

    La mortalité

    Est finalité

    Pour l’humanité

     

    Le nu formaté

    Sur tableau daté

    Est notoriété

    Et félicité

    Modèle incrusté

    En gracieuseté

    Nous rêvons d’été

    Et de vénusté

    d’impudicité

    Et de volupté

    La féminité

    C’est l’immensité

    De la Déité

     

    La publicité

    Ô cupidité

    N’est que cruauté

    Pour maintes beautés

    Elles ont gratté

    Leur intimité

    Elles ont ôté

    Leur charme teinté

    De divinité

    Pour la vanité

    Des ego flattés

    Ô frivolité

     

    La vulgarité

    Et la majesté

    Sont en unité

    Dans la nudité

    David Frenkel

  • Deux princesses

    Un large sourire de connivence

    S’immergeait dans un bain de jouvence

    Que faisaient couler deux personnalités

    D’une parfaite complémentarité ;

    Leurs clins d’œil complices

    Montraient la malice

    De deux jouvencelles

    Déployant leurs ailes

    Pour s’envoler par la tendresse

    Vers un monde plein d’allégresse.

     

    J’adorais voir leurs mines réjouies

    Sous une espièglerie enfouie

    Dans les expressions ingénues

    De ces deux belles inconnues ;

    Leur perceptible alliance

    Éclairait avec brillance

    L’insouciance juvénile

    Ombrageant bien des périls.

    Comme une magique potion

    Elle calmait mes appréhensions.

     

    Quand elles s’entretenaient en aparté

    Un murmure de forte intimité

    Aiguisait une jalousie

    Qui fendait mon âme transie

    Par la froide, glaciale perception

    De la société de consommation.

    Je n’arrêtais pas de dévorer des yeux

    Celles qui me rendaient grandement envieux ;

    J’avais envie de partager un secret

    Avec n’importe quel quidam qui viendrait

    S’incruster dans mon existence affective,

    Il serait pour moi cet agréable convive

    Avec qui jamais personne ne se lasse

    Car avec lui la sympathie ne se tasse.

     

    Lorsque le jour commençait à décliner,

    Un rayon ocré venait illuminer

    Les visages sereins

    Mais aussi plein d’entrain

    De ces deux princesses

    Aux corps de déesse.

     

    Elles partirent bras dessus, bras dessous,

    Depuis, l’amitié me donne rendez-vous.

    David Frenkel