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  • Mentez, mentez...

    Quand l'immonde canard falsifie l'Histoire

    Concerne : https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/26/les-israeliens-opposes-a-la-reforme-judiciaire-portent-la-lutte-dans-les-colonies-de-cisjordanie_6186634_3210.html

    Dans l'article cité sous le lien figurant en objet on lit :
     
    ...Un rassemblement est organisé au cœur de Kiryat Arba, l’une des premières colonies de Cisjordanie
     
    Sus à ceux qui falsifient l'Histoire, Kiryat Arba figure dans la Bible hébraïque et y est décrit comme le lieu où  (Genèse 23) où Abraham a enterré Sara, son épouse. De plus, le village est situé en Judée Samarie. Ce territoire fut nommé "Cisjordanie", par la Jordanie lorsqu'elle occupa celle-ci de 1948 à 1967. Le terme "Cisjordanie est composé de cis-, un préfixe tiré de la préposition latine cis- signifiant « en deçà de» et de Jordanie, toponyme  lui-même dérivé de Jourdain.
     
    Or, à la suite de la guerre que la Jordanie déclara contre Israël en 1967, ce dernier s'empara dudit territoire. Et je rappellerais aux falsificateurs que selon le droit érigé par l'ONU, "tous territoires acquis à la suite d'une guerre défensive reste acquis au pays agressé". De plus leur rappellé-je que depuis le 31 juillet 1988, date à laquelle la Jordanie a officiellement renoncé à toute prétention sur la Cisjordanie, ce territoire a repris de facto son nom biblique.
     

    C'est pourquoi je trouve scandaleux que ceux qui se prétendent être journalistes

    osent faire fi d'un fait avéré afin de ne pas tomber dans le grossier oxymore que constituerait "la colonisation israélienne" en Judée Samarie, nom à consonance juive.
     
    Aussi ajouterai-je qu'à la suite des accords d'Oslo II conclus entre Israël et l'OLP, Kiryat Arba située dans la zone H2, est placée sous contrôle israélien depuis le Protocole d'Hébron de janvier 1997.
     
    J'attire donc l'attention des lecteurs que, malgré l'utilisation des outils du décodex, le journal Le Monde persiste à harceler le public avec des fausses informations. Au vu de ce qui précède, Kiryat Arba ne peut être considérée comme étant une colonie israélienne, car située en Judée Samarie, elle fait partie d'Israël depuis les temps mémoriaux.
     
    David Frenkel
     

  • Des vies anonymes

    L’amitié se vautre

    Dans le cœur de l’autre ;

    L’œil indifférent,

    Comme un blanc écran,

    Absorbe l’image

    D’un voisin d’étage.

    Un bonjour muet

    Met l’homme fluet

    Dans le vil oubli

    Qui fera le lit

    De vaines tristesses

    Qu’aucun ne caresse.

    L’autre en sentinelle

    Tourne la prunelle

    Vers la sombre impasse 

    Quand le voisin passe.

    Le dédain s’arrête

    Dans la fière tête.

    La fraternité

    Habite à côté,

    Mais l’autre n’en a cure,

    Il rase les murs,

    Craignant l’amitié,

    Cette belle moitié

    Partageant en deux

    Les instants joyeux ;

    La douleur entière,

    Las fera litière

    D’un homme incommode.

    Le sourire est le code

    De la bonne entente ;

    La langue avenante

    Rattache les hommes ;

    La sympathie gomme

    Bien des différences,

    Et bien des souffrances.

    David Frenkel

  • La probité journalistique

     

     

     

    Le journaliste est chargé de porter une certaine actualité à la connaissance du public. Il peut se spécialiser, soit dans le régional, soit dans l'international, soit dans l'économie, soit encore dans la culture ou le sport. Il est aussi tenu de commenter les faits rapportés, sauf lorsqu'il s'agit de faits divers, qui parlent d'eux-mêmes. Quand il est question de rendre compte d'un conflit, le journaliste peut prendre parti. Cependant, la déontologie doit veiller à ce que les actes condamnables de chacune des parties soient portés à la connaissance des lecteurs. Hélas, concernant le conflit israélo-palestinien, ce n'est nullement le cas. Les médias européens, comme un seul homme, n'ont de cesse de ronronner cette messe qui accuse Israël du péché originel de la « colonisation ». Par conséquent, les crimes commis par les « colonisés » envers les « colonisateurs » se banalisent et gagnent en légitimité. J'accuse donc les journalistes de pacotille d'être au service d'une cause qui les dépasse, d'être les vassaux de ce « palestinien » qui cultive ce juif que l'on peut houspiller sans passer pour un antisémite. Car parlons-en de cette cause palestinienne : elle se décline à l'aune du déni. Aucun homme de presse ou d'audio visuel ne rend compte de l'aversion que suscite chez les arabes de l'ex Jordanie non pas l'israélien, ce soit-disant voleur de terre, mais le juif, ce paria de l'humanité qu'il convient d'éliminer par tous les moyens. Si les personnes chargées d’informer le public faisaient leur labeur au plus près de leur conscience, la vox populi, bien avisée, aurait fait pression sur leurs dirigeants pour amener le conflit avec l'Autorité issue de l'ancien pouvoir hachémite à des dimensions objectives. Israël ne s'est-il pas retiré du Sinai, de Gaza ? Ehud Olmert n'était-il pas disposé à se défaire de la Judée Samarie et de Jérusalem-Est à condition que Mamoud Abbas renonçât au droit retour de réfugiés arabes, incluant ceux de la 2ème et 3ème génération, qui aurait enlevé à Israël son caractère juif ?

    N'y a-t-il donc pas d'homme censé parmi toute la gent journalistique qui puisse considérer l'amputation et le morcellement du territoire devant revenir à un État nouvellement créé, comme une fuite en avant face au refus haineux de la coexistence dont le gouvernement siégeant à Ramallah fait preuve ? Poser la question, chères lectrices et chers lecteurs, c'est y répondre.

     

    David Frenkel