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La probité journalistique

 

 

 

Le journaliste est chargé de porter une certaine actualité à la connaissance du public. Il peut se spécialiser, soit dans le régional, soit dans l'international, soit dans l'économie, soit encore dans la culture ou le sport. Il est aussi tenu de commenter les faits rapportés, sauf lorsqu'il s'agit de faits divers, qui parlent d'eux-mêmes. Quand il est question de rendre compte d'un conflit, le journaliste peut prendre parti. Cependant, la déontologie doit veiller à ce que les actes condamnables de chacune des parties soient portés à la connaissance des lecteurs. Hélas, concernant le conflit israélo-palestinien, ce n'est nullement le cas. Les médias européens, comme un seul homme, n'ont de cesse de ronronner cette messe qui accuse Israël du péché originel de la « colonisation ». Par conséquent, les crimes commis par les « colonisés » envers les « colonisateurs » se banalisent et gagnent en légitimité. J'accuse donc les journalistes de pacotille d'être au service d'une cause qui les dépasse, d'être les vassaux de ce « palestinien » qui cultive ce juif que l'on peut houspiller sans passer pour un antisémite. Car parlons-en de cette cause palestinienne : elle se décline à l'aune du déni. Aucun homme de presse ou d'audio visuel ne rend compte de l'aversion que suscite chez les arabes de l'ex Jordanie non pas l'israélien, ce soit-disant voleur de terre, mais le juif, ce paria de l'humanité qu'il convient d'éliminer par tous les moyens. Si les personnes chargées d’informer le public faisaient leur labeur au plus près de leur conscience, la vox populi, bien avisée, aurait fait pression sur leurs dirigeants pour amener le conflit avec l'Autorité issue de l'ancien pouvoir hachémite à des dimensions objectives. Israël ne s'est-il pas retiré du Sinai, de Gaza ? Ehud Olmert n'était-il pas disposé à se défaire de la Judée Samarie et de Jérusalem-Est à condition que Mamoud Abbas renonçât au droit retour de réfugiés arabes, incluant ceux de la 2ème et 3ème génération, qui aurait enlevé à Israël son caractère juif ?

N'y a-t-il donc pas d'homme censé parmi toute la gent journalistique qui puisse considérer l'amputation et le morcellement du territoire devant revenir à un État nouvellement créé, comme une fuite en avant face au refus haineux de la coexistence dont le gouvernement siégeant à Ramallah fait preuve ? Poser la question, chères lectrices et chers lecteurs, c'est y répondre.

 

David Frenkel

 

 

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