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  • Larmes consolées

    Les sanglots roucoulent lugubrement,

    La passion liquéfiées se déverse

    Sur le mouchoir parfumée de sa dulcinée,

    Le narguant perfidement

    Dans un coin de l'appartement.

    Les pleurs psalmodient la prière langoureuse,

    Mais la nuit tombe à jamais

    Sur l'amante aux traits gracieux,

    Sur ce lit encore coquinement défait

    Dans lequel l'amour se plisse encore.

     

    Des cataractes de larmes

    Roulent sur la mine endeuillée ;

    Des guirlande de tendresse

    Entourent le cercueil.

    L'être tendrement aimé

    S'abreuve de larmes salées

    Que lui verse sa douce maman ;

    Là-bas, dans la nuit éternelle,

    Les âmes câlines font pleuvoir l'amour.

     

    L'aurore en joie fond en larmes ;

    Elle pleut sur les boutons d'or.

    Les étoiles ont scintillé comme un diamant ;

    Abreuvant maintenant de sa plus belle eau

    L'azalée, la lumière des Cieux

    Humectant la plaine endormie.

     

    A l'aube des saisons,

    Lorsque l'hiver se couche sous l'horizon,

    Les plantes pleurent d'allégresse.

    La nature, pleine d'euphorie,

    Moule son imagination ;

    La pastorale de l'univers

    Se décline en mille vers.

     

    Les larmes de détresse

    S'imprègnent de la Muse des Cieux

    Et des larmes de joies

    Perlent en larmoiement lumineux.

    David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume sous le pseudonyme Benadel)

     

     

  • De poétiques tourbillons

    Nuit psychédélique

    Dans le tourbillon assourdissant

    De la grande messe métallique,

    Et sous les lasers fluorescents,

    Je dansotte avec les alcooliques.

     

    Pris dans un tourbillon de folie,

    Dans l’abysse je suis entraîné ;

    J’aperçois la méduse Aurélie ;

    Sous ses ailes d’or je vais caner.

     

    Le mal de tête me ressuscite, 

    M’extraie du tourbillon de mes rêves.

    J’émerge dans une aube anthracite

    Celle qui m’enténèbre et me crève.

     

    Dansez arias

    Les soucis dansent avec moi

    Dans un tourbillon de joie.

    Ils ont vibré d’effroi

    Aux souffles de Dame Fortune,

    Et ont trépassé

    Dans un tourbillon de bonnes nouvelles.

    Ils ont ressuscité

    Aux détours des vicissitudes de la vie ;

    D’autres esprits les avaient invités.

    Avant de partir, valsez avec moi.

     

    Le labeur, ma solitude

    Dans un tourbillon de labeur,

    J’enfonce mon impérieuse vanité.

    Agite-toi, besogne indispensable ;

    Tes objectifs me font vibrer jusqu’à la moelle.

    Sous le joug d’un capitalisme fiévreux,

    Sous la férule de fébriles mépris,

    Je tourbillonne dans la vaste économie,

    Dans la solitude endormie.

     

    Mouvements amoureux

    Dans le tourbillon de l’amour,

    Tes yeux tournent en vrille,

    Ta voix descend en spirale,

    Ton parfum monte en volute,

    Ta grâce tourne comme une hélice,

    Et mon cœur se tortille d’amour.

     

    L’infâme jalousie

    Dans le tourbillon de la passion,

    J’aperçois maintes rivalités.

    Mon amour est en ébullition

    Dans la tortueuse volupté.

     

    Mes mots s’agitent de jalousie

    Qui dans un tourbillon de violence

    Enlève à l’amour sa poésie.

    Le poème se meurt en silence.

     

    Un vaste tourbillon de colère

    Entraîne mon esprit et mon cœur

    Dans des pensées qui vont vous déplaire ;

    Mon âme s’abîme de rancœur.

     

    Ô vieillesse

    Par la fenêtre de la vieillesse,

    J’aperçois mes années printanières

    Qui dans un tourbillon de joliesse

    Me saluent de brillante manière.

     

    Le tourbillon de la mort m’entraîne.

    Avec le trépas, je dois descendre.

    Autour de moi, les années s’égrènent

    La vieillesse me joue les Cassandre

     

    Aux confins du trépas

    Dans le tourbillon de l’angoisse,

    La noire inconnue m’engloutit.

    Je virevolte dans le néant,

    Damné par l’hydre des ténèbres.

    Je tournique dans l’ombre infernale,

    Dans le tourbillon de la mort.

    Aucune main ne me sauve,

    Aucune parole ne me délivre

    Du tourbillon d’un diabolique silence.

     

    Dans le tourbillon des souvenirs,

    Mon âme soudainement surgit ;

    Leur mémoire va me retenir ;

    Ils gravent sur mes années : ci-gît.

     

    Le tourbillon de la création

    Un jour Dieu a tourbillonné d’ennui.

    Il s’est agité dans la profonde nuit

    Et s’est morcelé en d’infinis tourbillons

    Qui tournent autour de l’éternel sillon,

    Celui que Dieu creuse continuellement

    Dans le labyrinthe de son entendement.

    David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume sous le pseudonyme Benadel)

     

  • Puisse l'année à venir...

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    Débarrassons-nous du fardeau

    Que nous avons eu sur le dos

    Jetons au rebut les tracas

    D’une année charriant le fracas

    Des conflits résonnant en nous

    Et qu’aucune paix ne dénoue

    Faisons chanter l’année nouvelle

    D’espoirs qui se renouvellent

    Dans la musique de l’entente

    Tant de joies y sont en attente

    Puisse une année d’espérance

    S’élever des nuits de souffrances

     

    Lâchons prise d’une année sombre

    Où le deuil nous a fait de l’ombre

    La perte des personnes chères

    Laissent notre esprit en jachère

    Les désirs en nous disparaissent

    Embrumés qu’ils sont de détresse

    Que l’année naissante déchire

    La brume qui nous fait fléchir

    Que ses journées ensoleillées

    Rendent nos esprits éveillés

    Afin d’admirer la splendeur

    Gommant les obscures laideurs

     

    Oublions les maux de la terre

    Les jaillissement des cratères

    Sous les effets d’un tremblement

    La nature et ses éléments

    Ont endeuillé bien des familles

    Notre cœur d’angoisses fourmille

    Laissons-nous nous abandonner

    A l’euphorie d’une autre année

    Sur la plage de l’insouciance

    Loin des secrets de l’omniscience

    Gouttons à la félicité

    D’une année sans calamités

    David Frenkel (Publié également sur le site De Plume en Plume, qui en a fait l'illustration,, sous le pseudonyme Benadel)