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Une seconde mise au point concernant l'affaire Pegasus

Le journal Le Monde dans un article daté de jeudi dernier stigmatise les journaux israéliens pour avoir, à l’exception du journal Haaretz, enterré l’affaire Pegasus. Mis à part que c’est faux, car les journaux du pays ayant pour noms Yedioth Aharonoth, Israel Hayom, Maariv en ont parlé dans leurs éditions datées de mercredi dernier, on peut être étonné de l’acharnement du journal Le Monde à vouloir clouer au pilori une société cybernétique israélienne. Voici donc encore une mise au point nécessaire :

Les controverses ayant trait à l’utilisation mal intentionnée de Pegasus par maints pays, et qui ne cessent d’abonder dans le prénommé journal, ne peuvent échapper au fait que ce n’est pas la pratique d’écoutes illicites dans les pays en cause qui est controversée, mais si controverses il y a, elles semblent sournoisement résulter du fait que le logiciel a été conçu dans un État juif. On laisse insidieusement entendre que ce pays est le promoteur d’un programme conduisant à surveiller le monde, un procès d'intention intenté par tant d’antisémites. Pourtant, toute personne avisée sait que pour des raisons de sécurité citoyenne tous les gouvernements de la planète ont ordonné l’espionnage par écoutes téléphoniques, et cela sans avoir eu recours à la technologie israélienne. Si les démocraties s’évertuent à ce que cela soit pratiqué dans un cadre légal, on ne peut toutefois garantir qu’il n’y ait pas de dérapages. Rappelons le scandale français : un système d’écoute et de fichage clandestins ont trouvé place au sein même du Palais de l’Élysée entre 1982 et 1986. Ce n’est donc pas l’entreprise qui a inventé la technologie d’avant garde qui doit être couverte d’opprobres, mais ceux ayant transgressé les règles quant à son utilisation.

David Frenkel



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