(Mise à jour) Le hic des contemporains jeux olympiques
Le grand idéal des Jeux olympiques
S’évanouit dans le plaisir cathodique.
Ce grand événement périodique
Réveille la vie soporifique
Du citoyen mélancolique
En mal d’émotions patriotiques.
Des monopoles peu sympathiques
A l’appétit pantagruélique
Profitent de la naïveté du public
Pour nous gaver d’une publicité cynique
Engendrant des gains loin d'être modiques
Durant cette manifestation médiatique.
Où sont donc passées les célébrations antiques
Qui vénéraient l’homme fraternel, authentique,
Qui concourait de manière héroïque
Pour un titre purement honorifique ?
A présent, l’argent prolifique
Recouvre les corps athlétiques.
Des hymnes nationaux aux effets électriques
Déclenchent un chauvinisme maléfique ;
Les exploits sportifs défrayent la chronique,
Ils volent la vedette aux politiques.
Certains avalent des produits toxiques
Au risque d’avoir de grands troubles organiques
Pour améliorer leurs performances physiques
Et goûter au succès qui les rend euphoriques.
Nous détruisons des paysages bucoliques
Pour satisfaire l’empire économique
Qui nous offre des jeux au prix astronomique
Pendant que d’autres souffrent de faim endémique.
De l’Olympe, centre panhellénique,
Résonne la foudre d’un Zeus colérique,
Il crie : « Humains égocentriques,
Vous avez planté votre grande pique
Au cœur de mon bel idéal olympique ;
Je suis orphelin d’un monde mystique
Qui nous élèverait vers un état idyllique
Où nous cultiverions un amour véridique. »
Nous avons rendu Zeus méphistophélique
Car il transforme des jeunes pacifiques
En suicidaires angéliques
Dans un dessein machiavélique.
Voilà, hélas, le destin tragique
De l’olympisme méphitique
Qui pervertit l’idéal tonique.
On apprend que Le judoka algérien Fethi Nourine a déclaré forfait lors des jeux qui viennent de débuter, car rencontrant au premier tour le soudanais Mohamed Abdalrasool, il risquerait d'avoir comme adversaire au second tour le judoka israélien Tohar Boutboul. « Hors de question de voir le drapeau d’Israël et de me salir la main », a-t-il cru bon de proclamer. Et que dire du mutisme de nombre de médias sur la minute de silence observée lors de la cérémonie d'ouverture en mémoire des athlètes et entraîneurs israéliens assassinés aux JO de 1972 dont les noms ont été récités. Et dernière minute : Un deuxième athlète de judo a abandonné les JO et aété renvoyé chez lui après avoir refusé d’affronter un olympien israélien.
Read more https://infos-israel.news/un-deuxieme-judoka-quitte-les-jo-apres-avoir-refuse-daffronter-israel/
Aussi vient-on de nous informer (LPHInfo) que le Comité olympique international a présenté ses excuses pour avoir mentionné « né en Israël » à propos du judoka Wissam Abu Rmailehm de citoyenneté israélienne et né à Jérusalem. Le COI a expliqué qu’il s’agissait d’une « erreur d’une secrétaire ». Mais le terroriste ne s’en est pas tenu là. Il a « accepté les excuses du Comité olympique » mais rajouté que « les ‘Palestiniens’ sont déterminés à empêcher la falsification de l’Histoire et le vol de l’Histoire car Jérusalem a toujours appartenu et appartiendra toujours au peuple palestinien ». Toutefois, en 1934, un seul comité olympique existait en Palestine mandataire, le « Vaad Ha-Olimpi HaEretz-Israeli », dirigé par le mouvement Maccabi, dans lequel tous les membres sont juifs. Ce comité avait d’ailleurs refusé de participer aux JO de 1936 à Berlin. Si un comité olympique « palestinien », tel qu'on l'entend de nos jours, avait réellement existé à cette époque il n'aurait à coup sûr pas participé aux JO organisés par l’Allemagne nazie en raison du soutien fervent du mufti de Jérusalem Hadj Amine al-Husseini à Hitler et au nazisme.
Qu'il est beau l'esprit olympique !
David Frenkel