Des faits qui contredisent les propos du Dr Yasser Abou Jamei, traduits par Carol Scheller
Je vous reproduis des extraits sidérants du du Dr Yasser Abou Jamei, apparus sur Facebook et Twitter le 14 mai, et qui ont été traduits par Carol Sheller :
Nous, les Palestiniens, avons vécu des décennies d’humiliation, d’injustices et de mauvais traitements. En 1948, nous avons été expulsées de notre terre…
Faire part d’un drame, sans l’étayer par au moins un fait, relève de la propagande. Aussi, ce docteur ce garde bien de dire que ce sont cinq armées arabes qui en 1948 ont déclenché (après avoir refusé le plan de partage de l’ONU qui attribuait aux arabes l’entière Judée Samarie) la guerre contre Israël, pays nouveau-né, sous le slogan « Jetons les juifs à la mer ». Afin qu’ils ne se mettent pas en travers pour qu'ils puissent accomplir leur basse besogne, les responsables ont demandés aux habitants arabes du pays de le quitter, ils pourront y revenir aussitôt leur mission accomplie. (voir à ce sujet le témoignage en 1951 d’un journaliste travaillant pour le journal Le Monde, et que je vous fais part in extenso1).
...on nous avait promis un Etat souverain sur un cinquième du territoire original de ui nonotre patrie. Cette décision a finalement été acceptée dans les années 1990 par les Palestiniens qui croyaient à une solution à deux Etats.
Je rafraîchis la mémoire de ce docteur en lui rappelant que si la solution à deux États à échouée ce fut par la faute de l’OLP qui désirait submerger Israël de plus de 5 millions de réfugiés, et dont le statut se transmet de génération en générations. L'OLP désirait par cette exigence créer de facto un deuxième Etat palestinien.
... Nous voyons une Cisjordanie divisée et occupée par des centaines de milliers de colons…
Ce preux docteur ne peut s’en prendre qu’à la Jordanie qui a déclarée la guerre à Israël en 1967. Si telle n’avait été le cas, la Judée Samarie, faussement appelée la Cisjordanie, aurait toujours appartenu à la Jordanie !
Nous voyons la bande de Gaza sous blocus depuis plus de 14 ans…
Cela est un mensonge éhonté, car des tonnes de marchandises provenant d’Israël traversent régulièrement la frontière. Seul est appliqué un embargo israélien sur les matières premières pouvant servir à renforcer un arsenal militaire dirigé contre Israël. Mais malgré tout…
...Il y a une semaine, des colons israéliens ont commencé à s’attaquer au quartier de Cheikh Jarrah,..
Cela docteur, est archi-faux, il s’agissait d’une menace d’expulsion, à la suite d’un non-paiement de loyer. La Cour suprême israélienne rendra son verdict le 8 juin prochain (voir à ce sujet un de mes derniers billets).
Un des soirs les plus sacrés du mois de Ramadan, Israël a décidé d’expulser des dizaines de milliers de croyants venus simplement pour prier à la mosquée Al-Aqsa...
C’est de la désinformation par omission, docteur ! Référez-vous au fil de l’actualité, et vous constaterez que ces croyants jetaient des pierres sur les policiers depuis le Mont du Temple (voir aussi à ce sujet un de mes derniers billets).
Pendant que nous manifestions à Akka, Jaffa, Nazareth, et en Cisjordanie, des roquettes ont été tirées depuis Gaza pour demander que cessent les atrocités à Jérusalem...
Vous vous rendez compte docteur de l’énormité de vos propos : On vise aveuglement des civils, même si cela pourrait atteindre des arabes israéliens, afin que cesse les atrocités qui n’ont été que le dispersement de ceux qui attaquaient les gendarmes israéliens. Il vaut mieux être aveugle que de lire de telles énormités.
L’armée israélienne a réagi en attaquant Gaza... Cette fois-ci, il y a eu plus de 100 morts, y compris au moins 28 enfants… etc.
Ce que vous feignez d’ignorer, docteur, c’est que les pauvres Gazaouis servent de boucliers humains afin d’assouvir la soif assassine d’un Hamas qui en s’emparant de manière sanglante de Gaza s’est juré, et suivant en cela sa charte, d’annihiler l’État juif. Et je me permets de vous faire part des paroles de l’ancien commandant de l’armée britannique qui a également dirigé l’équipe chargée du terrorisme international au sein du Cabinet Office du Royaume-Uni et qui est un spécialiste des relations internationales et des affaires militaires. Voici un large extrait de ce qu’il a écrit pour donner son point de vue sur l’offensive actuelle d’Israël contre le Hamas :
« Le Hamas ne fait pas le poids face à l’armée israélienne et pourrait être vaincu rapidement et à moindre coût par une force militaire brutale et écrasante, si ce n’était de la nécessité pour les Israéliens de minimiser les pertes civiles. Le Hamas le sait. Au cours des nombreuses années de conflit à Gaza, la majorité des médias du monde ont rapporté avec enthousiasme la mort de civils palestiniens comme s’ils étaient l’objet délibéré de la guerre sans pitié d’Israël.… L’ignorance délibérée combinée à la malveillance m’ont toujours coupé le souffle. Chaque commission d’enquête a déterminé la culpabilité d’Israël avant même de se réunir pour la première fois.… Pendant ce temps, les multiples crimes de guerre réels du Hamas ont été écartés. Les forces de défense israéliennes ont fait tout ce qu’elles pouvaient pour limiter au maximum les pertes civiles en choisissant des cibles où le nombre d’innocents serait le plus faible possible…… Comme lors des précédents conflits à Gaza, elles ont diffusé des émissions de radio en arabe, envoyé des SMS et même téléphoné aux civils à l’intérieur de la Bande pour les avertir de l’imminence des frappes…… Des habitants de Gaza ont donné des interviews qui le confirment (Gatestone Institute). » Il cite notamment un chiffre largement connu des spécialistes, à savoir que sur les 2 000 roquettes qui avaient été tirées à la date où il écrivait (hier, 15 mai 2021), environ 400 avaient fait long feu et atterri à l’intérieur de Gaza, tuant des civils que le ministère de la Santé gazaoui s’est empressé d’attribuer à Israël. L’expertise du Colonel Kemp est très mal vue par les médias, pas seulement parce qu’elle souligne leur ignorance crasse, mais parce qu’elle parle du réel et contredit, donc, les mythes qu’ils répandent (Mabatim Info).
Alors, docteur, Yasser Abou Jamei, REVOYEZ DONC VOS CLASSIQUES !
David Frenkel
1) Là où Le Monde explique qu’Israël n’a pas chassé les Palestiniens, n’a pas volé leurs terres, et n’a pas colonisé la Palestine.
Grincez des dents : la source est impeccable, indiscutable, insoupçonnable de parti-pris sioniste. (J’ai mis en gras les parties importantes, et mes commentaires sont entre crochets).
Jéricho, avril. – La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer jusqu’au paysage étrange et lunaire de la mer Morte, on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.
Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations, ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux mukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant sans but, entourés de ce paysage inhospitalier et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses.
A Naplouse, parmi les olivaies de Samarie ; autour d’Ammam ; dans les grottes de Bethléem ; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux. C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps qui parsèment la carte de la Jordanie et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but.
Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.
Où qu’on aille dans ce pays c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.
Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant, il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948.
On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif ; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes pour retrouver plus qu’ils n’avaient jamais possédé.
[Cette mention est d’une grande importance. Les Arabes de Palestine disent aujourd’hui – et c’est le narratif que reprennent les médias – qu’ils ont été chassés de leurs terres par les Juifs colonisateurs. Mende dit qu’il n’en est rien. De nombreux historiens et commentateurs de premier plan, à qui les colonnes des journaux sont généralement interdites, confirment cette réalité que ce sont les nations arabes qui ont demandé aux habitants de Palestine partir pour laisser le champ libre à leurs armées afin d’exterminer les juifs. Et cette réalité détruit l’argument qu’Israël est un Etat colonisateur]
La plupart d’entre eux n’avaient rien à perdre de toute façon ; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie.
Les efforts de l’U.N.R.W.A.
En 1950 l’Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (U.N.R.W.A.), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l’affaire en main. La succession était lourde. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le « couloir de Gaza » – bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l’Égypte – deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l’un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus.
Mais les secours matériels, lorsqu’ils viennent seuls, ne font que démoraliser et d’autres décisions s’imposaient. L’établissement définitif (re-settlement) des réfugiés semblait encore impossible étant donnée l’atmosphère générale. L’U.N.R.W.A. fut autorisé à organiser en même temps que les secours des travaux destinés à procurer une occupation utile aux malheureux habitants des camps. La construction des routes et quelques projets insignifiants mis à part, les « travaux » se heurtèrent à des difficultés. En 1950, 17 % seulement des fonds de l’U.N.R.W.A. ont été dépensés à créer des occupations utiles pour les réfugiés, contre 70 % consacrés aux rations ; et cependant les pays où vivent ces réfugiés ont un besoin criant de bonnes routes et de travaux publics de toute sorte.
En novembre 1950 l’O.N.U. donnait son approbation à un projet d’installation définitive des réfugiés dans les pays arabes et en Israël, sans préjudice de leur droit de retourner chez eux ou de recevoir une compensation pour la perte de leurs biens. Encore une fois, des forces apparemment plus puissantes que l’U.N.R.W.A. s’opposèrent à ce progrès.
[Dès 1950, « des forces plus puissantes » que l’ONU sacrifient les réfugiés de Palestine pour en faire l’arme éternelle contre Israël qui dure jusqu’à aujourd’hui, en s’opposant à leur permettre de s’installer définitivement dans les pays arabes et en Israël]
Pour 1950-1951 l’U.N.R.W.A. avait demandé 54 millions de dollars, mais 43 millions seulement ont été souscrits, principalement par les U.S.A., la Grande-Bretagne et la France. Les pays du Moyen-Orient ont promis moins de 2 millions.
Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies.
• Menacé chaque jour par la presse arabe d’un « second round » de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.
• En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.
• Troisièmement, l’U.N.R.W.A. s’est montré incapable de faire quoi que ce soit d’effectif pour l’intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif.
Cependant la question des huit cent cinquante mille réfugiés prend les proportions d’un grave problème international. (Il faut noter toutefois qu’en face des chiffres cités à la Chambre des Communes le dernier rapport des Nations unies sur le Moyen-Orient ne mentionne que 726 000 réfugiés arabes.) C’est un brandon qu’il est dangereux de laisser traîner dans une région déjà explosive d’un monde livré à la guerre froide, et qui menace la stabilité de toute la Méditerranée Orientale.
La seule solution : l’établissement des réfugiés
A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que l’établissement des réfugiés est la seule solution.
Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution ; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdullah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s’il est un mot qu’on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu’à voix basse et avec terreur, c’est bien celui d’ « intégration ». Aucun officiel n’ose s’en faire le champion ; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n’a le courage de la reconnaître pour l’un de ses buts.
L’un des jeunes bureaucrates grassement payés que l’U.N.R.W.A. entretient à Beyrouth – un de ces fonctionnaires internationaux dont l’idéalisme s’accroche obstinément à des illusions – me racontait qu’il y a quelques mois il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande : « Arrêtez immédiatement opération carré légumes… ». « La raison ? », demandai-je, désireux d’obtenir quelques éclaircissements. « Cela sentait l’intégration… ». Il haussa les épaules.
Ce tout petit exemple, qui n’a rien d’exceptionnel, vient à l’appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre. Ville après ville, camp après camp, j’ai demandé aux chefs de district et aux responsables des camps à combien de réfugiés ils avaient permis de s’établir au cours de l’année écoulée ; partout, sans exception, la réponse a été « aucun ».
La peur de l’ « intégration »
Un Arabe instruit, actuellement employé par l’U.N.R.W.A., m’a montré un dossier contenant des suggestions, toutes repoussées, pour l’établissement de ses frères.
Tout ce qui reste de son enthousiasme c’est le sourire cynique avec lequel il fait allusion à la « haute politique », et qui s’accompagne d’un haussement des épaules contagieux. Sur les 800 600 dollars dépensés chaque mois pour les réfugiés, pas un n’a servi jusqu’à ce jour à engager un seul individu dans la voie d’une vie nouvelle. Comme pour montrer ce qu’il est possible de faire, même avec des fonds insignifiants mais avec une sincère bonne volonté, – et des moyens de fortune mendiés aux quatre coins du monde, – l’U.N.E.S.C.O. a créé dans les camps des écoles et des centres d’apprentissage dans lesquels, miraculeusement à l’abri de la bureaucratie de Beyrouth, on essaie d’enseigner le métier de charpentier, celui de cordonnier, et d’autres tout aussi utiles, à de jeunes Arabes au regard brillant d’intelligence. Sans cela ces enfants seraient condamnés à partager le désœuvrement et la décomposition morale de leurs aînés.
Où est l’explication ? Qui est responsable de cette curieuse impasse ?
Richard Crossman, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des communes.
« …Tant que nous compterons sur l’O.N.U. pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’O.N.U. est une organisation politique », a-t-il déclaré.
« Il y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe… La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël.. L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël… Tel est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés… »
Loin de Westminster, à quelques kilomètres d’ici, un Arabe, personnage officiel de l’un dos camps, me disait la même chose en d’autres termes :
« Si j’avais eu les millions que l’O.N.U. distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terre… Si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer… », et il fit un geste large de ses deux bras.
« Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre… » – et il désignait du doigt, par delà les collines, la frontière israélienne.
Il nous fallut en rester là, car des camions bringuebalaient sur la route, chargés de caisses portant l’inscription O.N.U., et les enfants s’alignaient pour la distribution quotidienne de lait. La psalmodie du Coran se tut brusquement : c’était l’heure du repas… (A suivre.)
SOURCE : Patrick Grumberg (Dreuz Info)