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Je réponds à Monsieur Sylvain Thévoz au nom de la liberté d'expression qui m'a été gracieusement accordée par la TDG, et que je remercie

Cher Monsieur Sylvain Thévoz,

Votre diatribe anti-israélienne, muni de l'appel à manifester (https://commecacestdit.blog.tdg.ch/archive/2021/05/14/solidarite-avec-le-peuple-palestinien-315226.html), ne tient pas la route pour les raisons suivantes :

Voici la chronologie des événements (tiré de David Wurmser | mabatim.info (https://mabatim.info/2021/05/14/israel-anatomie-dune-escalade-intentionnelle/#more-20213) :

°les organes de presse officiels palestiniens ont commencé à diffuser une rhétorique hautement incendiaire et sanguinaire dès le mois de mars.

°Au début du mois d’avril, on a assisté à une multiplication soudaine des attaques contre des Juifs israéliens, dont beaucoup étaient suffisamment graves et violentes pour nécessiter une hospitalisation. Deux attaques étaient particulièrement inquiétantes. Dans l’une, trois jeunes arabes frappaient gratuitement un rabbin à Jaffa, dans le sud de Tel-Aviv, et dans l’autre, un Arabe renversait un liquide bouillant sur un Juif qui entrait dans la Vieille ville de Jérusalem. Elles furent suivies de violentes manifestations arabes lorsque la police tenta d’arrêter leurs auteurs.

°Toujours début avril, les auteurs de ces attaques qui avaient filmé leurs exploits et les avaient postés sur TikTok, rivalisant sur le nombre de « likes » et d’« approbations » obtenus. Cette vague d’agressions contre des Juifs qui ne se méfiaient pas prit une telle ampleur qu’elle a été baptisée « Intifada TikTok »1.

°Après deux semaines de brutalités, un petit groupe de Juifs extrémistes a défilé dans les rues de Jérusalem en appelant à s’en prendre aux Arabes. De petites manifestations eurent également lieu à Jaffa, près de la zone où le rabbin avait été attaqué le 20 avril. Auparavant, il n’y avait pas eu d’actes similaires ou de manifestations juives. On a noté également un ou deux actes localisés de vandalisme juif anonyme, notamment des graffitis haineux et la destruction de quelques arbres. Ces incidents sont restés isolés et limités. Les autorités israéliennes ont enquêté et des poursuites seront engagées. D’ailleurs, lors d’enquêtes ultérieures menées par des organisations gauchistes de défense des droits de l’homme comme B’Tselem, celles-ci ont dû admettre qu’elles avaient été induites en erreur et qu’elles retiraient certaines de leurs accusations sur les violences juives, en particulier sur les incendies criminels qui s’avéraient être le fait de Palestiniens. Les manifestations et les troubles réellement imputables à des Juifs, rapidement réprimés par la police israélienne, ont alors pris fin pour l’essentiel.

°En revanche, les manifestations arabes se sont accélérées, étendues, élargies géographiquement, gagnant sans cesse en violence. Les dirigeants de l’Autorité palestinienne ont continué d’utiliser leurs médias non pas pour calmer les flammes, mais pour les attiser avec des carburants à haut indice d’octane. Cette incitation a pris la forme de chansons et de slogans appelant au martyre et au sang dans les activités pour enfants de toutes les tranches d’âge, même les tout-petits.

°Une série de nouvelles attaques s’est concentrée sur la Porte de Damas qui mène à la Vieille ville. Cette campagne de violences, notamment une série de passages à tabac de Juifs et d’émeutes à Jérusalem, à Jaffa et à la Porte de Damas le 12 avril, a conduit Israël à mettre en place des barrières le 13 avril. Il s’agissait de contrôler les passages, de séparer les extrémistes juifs et arabes potentiellement violents, et de segmenter la circulation des piétons de façon à répondre rapidement aux velléités d’émeutes de l’un ou l’autre camp. Comme un grand nombre d’agitateurs arabes avaient investi la zone ce soir-là, les barrières se sont avérées inadéquates, et plusieurs jours d’émeutes nocturnes arabes contre la police israélienne ont suivi. Cela a fini par provoquer une manifestation de Juifs de moindre ampleur le 20 avril.

Il n’a pas fallu longtemps pour que la frontière avec Gaza s’échauffe également suite à des tirs de roquettes sur Israël. Une nuit de la fin avril, on a enregistré près de trois douzaines d’attaques à la roquette contre des villes israéliennes proches de Gaza. La frontière septentrionale avec la Syrie s’est également réchauffée. Les activités du Corps des gardiens de la révolution iranienne (IRGC) se sont intensifiées en préalable à des attaques contre Israël, provoquant en retour une série de frappes pour neutraliser la menace. Après une frappe israélienne, le 22 avril, un missile SA-5 syrien égaré a traversé Israël sur près de 125 miles, atterrissant à proximité du réacteur nucléaire de Dimona.

°Au cours de la première semaine de mai, l’escalade s’est poursuivie. L’Autorité palestinienne a alors officiellement annulé les élections prévues et en a rejeté la responsabilité sur Israël. Après quoi le chef de la structure militaire du Hamas, Muhammad Deif, longtemps silencieux, a soudainement refait surface pour appeler à des actions violentes contre les Israéliens, y compris des attaques de type « hit and run » [« frapper et s’enfuir »]. Le 2 mai, trois adolescents israéliens qui attendaient à un arrêt de bus à la jonction de Kfar Tapuach, en Samarie, étaient abattus par les tirs d’une voiture. L’une des victimes, Yehuda Guetta, succombait à ses blessures. Une autre était dans un état grave, la troisième s’en sortant avec des blessures légères.

°Le Hamas a mis ses menaces à exécution très rapidement sur un autre front. Le 5 mai, il a repris ses lancers de ballons incendiaires depuis Gaza pour mettre le feu aux champs en culture. Les ballons portaient aussi de petites bombes susceptibles causer des blessures considérables ou la mort.

° Le 7 mai, les forces israéliennes empêchaient une escouade lourdement armée de Tulkarem d’entrer dans le centre d’Israël. Les terroristes se trouvaient dans un minibus portant des plaques israéliennes volées pour faciliter leur entrée en Israël. Arrêtés par les forces israéliennes près d’un point de contrôle, les trois terroristes sortirent du véhicule et commencèrent à tirer, sans parvenir à blesser un seul Israélien. Deux des trois terroristes ont été abattus.Et cela, Monsieur, ne le lirez nulle part: I24news 15.05.21, 15h10 Gaza : L'armée israélienne affirme que le gratte-ciel qu’elle vient de détruire - où plusieurs grands médias internationaux avaient des bureaux - abritait des "moyens militaires" utilisés par la branche du renseignement militaire des dirigeants du Hamas. Tsahal accuse le Hamas de "se cacher derrière" les bureaux des organes de presse et de "les utiliser comme boucliers humains".  "Le groupe terroriste du Hamas place intentionnellement ses moyens militaires au cœur des populations civiles de la bande de Gaza". La tour d'Al-Jazeera et d'AP abritait les bureaux des renseignements militaires du Hamas et l'unité de recherche et développement du renseignement militaire responsable, entre autres, d'un certain nombre d'actes terroristes perpétrés contre l'État d'Israël.

°Enfin, à la tombée de la nuit le 7 mai, des émeutes éclataient sur le Mont du Temple, faisant des centaines de blessés, dont de nombreux policiers. Les émeutiers se replièrent dans les mosquées du Mont. La police, contrainte de prendre position à proximité, mettait Israël dans la situation difficile d’être accusé d’« agression » contre le Mont du Temple et de menacer le « statu quo ». En effet, tout porte à croire que les incidents peuvent provoquer une crise dans les relations israélo-jordaniennes. En fait, le concept de statu quo est inadéquat puisque, au cours des deux dernières décennies, il a été plus fluide que statique. Mais l’évolution a toujours été dans la même direction. Comme tout visiteur du Mont du Temple au cours des quatre dernières décennies peut en témoigner, l’idée d’un « statu quo » rigide sur le Mont du Temple est un concept approximatif qui masque des défis permanents de la souveraineté israélienne, sans parler de l’accès de plus en plus restrictif au Mont du Temple imposé aux Juifs et aux Chrétiens par le Wakf musulman.

Un autre aspect troublant de l’escalade actuelle est le rôle que joue le village de Samarie que Muntazir Shalabi, le principal suspect du meurtre de Yehuda Guetta, appelait son chez-lui. Non seulement Muntazir Shalabi est citoyen américain, mais 80 % du village Turmus Ayya, est habité par des citoyens américains, dont beaucoup sont absents, car ils ne résident là que pendant les mois d’été. Ce village est devenu une sorte de Mecque pour les activistes pro-palestiniens et les radicaux occidentaux. Il faudrait suivre les flux de dollars qui sont en arrière-plan.

Par ailleurs, concernant Sheikh Jarrah, vous êtes, Cher Monsieur, obnubilé par les médias qui prennent à leur compte un discours propagandiste. En effet :

Premièrement, cette zone relie les quartiers juifs de Jérusalem à l’Université hébraïque, au Mont Scopus et à plusieurs grands quartiers juifs au nord.

Deuxièmement, et c’est peut-être plus inquiétant, si on annule des titres de propriété des Juifs légalement reconnus, on risque d’encourager des demandes massives de contestation de tous les titres de propriété des Juifs à Jérusalem, dans le quartier juif de la Vieille ville, et peut-être même dans tout Israël.

La question de Sheikh Jarrah est complexe. C’est le site de la tombe d’un cheikh musulman du XIIᵉ siècle qui était le médecin de Saladin, le grand chef militaire musulman qui prit Jérusalem en 1187, de qui le quartier tire son nom moderne. C’est également le lieu de repos final du grand prêtre juif du Vᵉ siècle avant J.-C., « Simon le Juste ». Le sous-quartier Shimon HaTzadik porte son nom. Au-delà de sa profonde importance historique, le quartier revêt une importance juridique et stratégique encore plus grande.

Les trois sections du quartier abritaient en 1948 environ 125 familles arabes, qui s’y étaient installées dans les années 1930 et 1940, et environ 80 familles juives. Certaines de ces familles arabes, comme les Husseini et les Nashashibi, n’y conservaient que des résidences secondaires, alors que depuis l’époque ottomane, les familles juives y vivaient à l’année. En 1948, la zone a été sécurisée avec succès par la brigade Harel de la Haganah pendant les escarmouches entre Juifs et Arabes qui ont précédé la déclaration de l’État d’Israël. Des soldats britanniques, et non des Arabes, attaquèrent alors la zone, soustraite au contrôle israélien et remise aux forces arabes, forçant les familles juives à partir.

Peu après, le 13 avril 1948, un convoi de ravitaillement juif « protégé par les Britanniques » se dirigeant vers l’enclave israélienne du Mont Scopus était attaqué par des soldats arabes. Les Britanniques restés neutres malgré leur obligation de protéger le convoi, assistèrent au massacre de 78 médecins, infirmières et civils juifs. Le Mont Scopus et l’Université hébraïque furent coupés du reste d’Israël à l’époque.

Quelques années plus tard, alors que la zone était sous contrôle jordanien, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) et le gouvernement jordanien transférèrent plusieurs familles arabes dans les maisons juives devenues vacantes.

En 1967, Israël a réoccupé la zone qui se trouve dans le triangle stratégique entre la ligne verte, French Hill et Givat Hamiftar, reliant Israël au Mont Scopus. Les familles juives qui avaient été expulsées deux décennies plus tôt ont alors présenté leurs titres de propriété. En 1972, la Cour suprême d’Israël a jugé que les demandes juives étaient valables, mais aussi que, pour des raisons pratiques, toute famille arabe occupant l’une des maisons appartenant à des Juifs serait protégée de l’expulsion à condition qu’elle accepte de payer un loyer.

Récemment, des Arabes ont présenté aux tribunaux des demandes reconventionnelles, qui se sont toutes avérées être des faux. Ce n’est pas surprenant, puisque les archives territoriales de l’époque ottomane se trouvent dans les archives ottomanes d’Istanbul. Le gouvernement d’Erdogan a lancé il y a plusieurs années des consignes pour se débarrasser de tous les actes de propriété foncière de l’époque ottomane relatifs à l’actuel territoire d’Israël. Le gouvernement turc est fortement soupçonné de détruire systématiquement les titres de propriété juifs originaux et de créer des faux à la place.

Quoi qu’il en soit, en 1972, un certain nombre de familles ont accepté la formule de la Cour suprême et ont payé un loyer, mais un nombre beaucoup plus important de familles ont tout simplement ignoré l’arrêt. Les expulsions en question aujourd’hui concernent les familles qui refusent de payer leur loyer depuis 1972 alors qu’elles vivent dans des maisons dont le titre de propriété juif a été établi de manière incontestable.

Par ailleurs, vous qui vous lamentez sur les mesures de sécurité prises par Israël dans les territoires qui ne sont pas JURIDIQUEMENT occupés. Avez-vous oublié, Monsieur, le nombre de civils israéliens qui ont été tués par les terroristes palestiniens juste après les accords d’Oslo ? Permettez-moi aussi de vous poser cette question : Pour quelles raisons plus de 2 millions d’arabes vivent-ils sous gouvernance israélienne, alors qu’un juif qui entrerait dans les territoires sous gouvernance palestinienne s’y ferait-il lyncher au motif que ces territoires doivent être « Judenrein » ?

Aussi vous recopié-je un large extrait de l’article de Emily Schrader,PDG de Social Lite Creative LLC. paru le 10 mai  dans Jpost.com :

Depuis la création d’Israël, les dirigeants palestiniens ont raté d’innombrables occasions de faire la paix et de garantir un État en raison de leur attitude de rejet (par exemple : en 2008, quand Ehud Olmert, qui exerçait alors les fonctions de premier ministre, avait proposé au chef de l'OLP 98% de la Judée Samarie, y compris le contrôle d'une grande partie de la vieille ville, ndr). D’un point de vue purement politique, leur refus catégorique d’accepter Israël leur coûte chaque année plus cher en pouvoir de négociation. Par exemple, le point de vue des négociations après le plan de partage de l’ONU aurait été beaucoup plus avantageux pour les Palestiniens que ce qu’il en est aujourd’hui – et dans presque toutes les offres de paix ultérieures, les Palestiniens ont choisi d’eux-mêmes, de saboter leur propre avenir en termes de territoire, plutôt que de se déterminer à coopérer avec Israël en particulier et, oui, autour de la question de Jérusalem. Alors que les Palestiniens n’ont jamais eu d’ébauche de chef-lieu à Jérusalem – même Jérusalem-Est, qui était sous occupation de la Jordanie – leurs actions aujourd’hui démontrent pourquoi ils ne le seront jamais une force politique digne de confiance. Pour cela, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes...

Les Palestiniens alliés à l’Iran ont même récemment installé des panneaux d’affichage avec le slogan de l’Iran pour la Journée de Jérusalem à l’entrée de Kalandiya en Cisjordanie. C’est loin d’être la première fois que les Palestiniens font la promotion de la propagande iranienne, mais c’est un indicateur clair et continu du camp où se situent les alliances palestiniennes – et elles ne sont pas du côté de leurs compatriotes arabes...

Mais comme c’est toujours le cas avec la violence palestinienne, elle ne les rapprochera pas d’un État, et certainement pas de Jérusalem. Au lieu d’apprendre de leurs erreurs, les dirigeants palestiniens tournent le dos à leurs alliés historiques dans le monde arabe et misent leurs paris sur le régime violent radical de l’Iran, qui, tôt ou tard, tombera invariablement. Non seulement cela: l’Iran est le paria du Moyen-Orient, responsable de la mort d’innombrables Arabes dans la région – mais rien de tout cela n’a d’importance pour les dirigeants palestiniens qui sont déterminés à vivre dans un récit erroné qu’ils ont concocté qui est tellement puissant, qu’ils en sont eux-mêmes les premières dupes. Il n’y aura pas de «libération» fantastique de Jérusalem, premièrement parce que Jérusalem n’a jamais été palestinienne, et deuxièmement parce que les tactiques que les dirigeants palestiniens continuent d’utiliser mènent directement à leur échec constant en tant que nation – et tout le monde dans le monde arabe semble le savoir même eux. 

Alors que les dirigeants palestiniens et l’Iran incitent les foules à faire des ravages sur les lieux saints pour la Journée de Jérusalem, ils accomplissent une fois de plus une riche et longue tradition d’échec qui ne fait que nuire à leurs intérêts nationalistes au bout du compte. Les Palestiniens n’ont pas «perdu» Jérusalem à cause de l’occupation ou à cause des « colons » (résidents des implantations) ou de toute autre excuse que leurs dirigeants utilisent pour attiser les tensions. Les Palestiniens n’ont jamais contrôlé Jérusalem et ils n’y arriveront jamais – parce qu’au lieu d’apprendre de leurs erreurs, ils s’enfoncent et descendent dans une tombe nationale collective. Avec le soutien politique de l’Iran, le terrorisme du Hamas et la kleptocratie de l’Autorité palestinienne, les Palestiniens ne verront sûrement jamais s’ériger Jérusalem (-« Al Quds ») comme leur capitale.

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L’article date du 21 avril 1951, soit avant que la machine à ré-écrire l’histoire ne soit activée. Le récit fidèle que le Monde publiait alors est bien différent de ce qu’il écrit aujourd’hui. Les journalistes du quotidien du soir vont en broyer du noir.

L’article, rédigé par le journaliste de gauche Tibor Mende – à une époque disparue où les journalistes faisaient leur métier en tenant la déontologie en très haute estime – fait voler en éclat de nombreuses inexactitudes historiques à charge contre Israël. A commencer par le crime premier, impardonnable, selon lequel l’Etat juif a colonisé et chassé les Arabes de Palestine.

Là où Le Monde explique qu’Israël n’a pas chassé les Palestiniens, n’a pas volé leurs terres, et n’a pas colonisé la Palestine.

"Jéricho, avril. – La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer jusqu’au paysage étrange et lunaire de la mer Morte, on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans.

Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations, ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux mukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant sans but, entourés de ce paysage inhospitalier et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses.

A Naplouse, parmi les olivaies de Samarie ; autour d’Ammam ; dans les grottes de Bethléem ; dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux. C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps qui parsèment la carte de la Jordanie et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but.

Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.

Où qu’on aille dans ce pays c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.

Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant, il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948.

On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes. Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif ; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes pour retrouver plus qu’ils n’avaient jamais possédé.

[Cette mention est d’une grande importance. Les Arabes de Palestine disent aujourd’hui – et c’est le narratif que reprennent les médias – qu’ils ont été chassés de leurs terres par les Juifs colonisateurs. Mende dit qu’il n’en est rien. De nombreux historiens et commentateurs de premier plan, à qui les colonnes des journaux sont généralement interdites, confirment cette réalité que ce sont les nations arabes qui ont demandé aux habitants de Palestine partir pour laisser le champ libre à leurs armées afin d’exterminer les juifs. Et cette réalité détruit l’argument qu’Israël est un État colonisateur]

La plupart d’entre eux n’avaient rien à perdre de toute façon ; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations unies durent se mettre de la partie. (extrait d'un article signé Jean-Patrick Grumberg  pour Dreuz info lire l'article en son entier en cliquant sur https://www.dreuz.info/2019/01/30/le-monde-1951-palestine/

Le slogan "Israël a chassé les palestiniens de leurs terres ne résiste donc pas à des fait avérés. Oui, des faits rien que des faits, Monsieur Thévoz (voir aussi http://www.danilette.com/les-juifs-n-ont-pris-la-terre-de-personne-joseph-farah.html).

En plus, Monsieur Thévoz, sachez que :

Le représentant arabe en «Palestine» déclara en 1919 : «Nous considérons la «Palestine» comme faisant partie de la Syrie.»

Le dirigeant arabe en Terre d’Israël Awni Bey Abdul Haadi déclara en 1937 : «Il n’y a pas de pays tel que la «Palestine». «Palestine» est un terme que les sionistes ont inventé. Il n’y a pas de «Palestine» dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles. «Palestine» nous est aliénée, c’est les sionistes qui l’ont introduit.»

Le professeur Philip Hitti, historien arabe, déclara en 1946 «Il n’y a pas de chose telle que la «Palestine» dans l’histoire, absolument pas.»

Le représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies déclara en 1947 : «La «Palestine» fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu’ils ne constituaient pas une entité distincte.»

Le représentant de l’Arabie Saoudite aux Nations Unies déclara en 1956 : «C’est une connaissance générale que la «Palestine» n’est rien d’autre que la Syrie du Sud.»

Le roi Hussein de Jordanie répéta plus d’une fois : «Il n’y a aucune distinction entre la Jordanie est la «Palestine».»

Hafez Assad (ex-Président syrien) déclara : «Il n’y a pas de peuple «palestinien», il n’y a pas d’entité «palestienne».»

Ahmed Shuqeiri (ex-président de l’OLP) déclara : «La «Palestine» ne fut jamais rien d’autre que la Syrie du Sud.»

À cette époque, les Arabes (ainsi que tout le monde) n’ont jamais soulevé la question d’un État «palestinien» car les Arabes eux-mêmes n’exigeaient pas d’État pour un peuple qui n’existait PAS !

La «Palestine» n’a jamais constitué un pays et le concept même de «Palestine» n’existait pas dans l’Empire ottoman !

Le mot même de «Palestine» (ou mot équivalent désignant cette région) n’était quasiment pas utilisé chez les Turcs et les Arabes. Il n’y avait ni État ni peuple «palestinien». Les Arabes vivant en Terre d’Israël se considéraient comme Syriens ou Égyptiens.

Une pseudo-nation créée le lendemain de la Guerre des Six jours

«Pourquoi le soir du 4 juin 1967 j’étais Jordanien et le lendemain matin j’étais Palestinien ?»

«Nous ne nous sommes pas en particulier occupés du règne jordanien. L’enseignement de la destruction de l’Israël était une partie intégrale du programme d’études. Nous nous sommes considérés «Jordaniens» jusqu’à ce que les Juifs soient revenus à Jérusalem. Alors soudainement nous étions des «Palestiniens»… ils ont enlevé l’étoile du drapeau jordanien et d’un coup nous avons eu un «drapeau palestinien».»
«Le fait est que les «Palestiniens» sont des immigrés des nations environnantes ! Mon grand-père avait l’habitude de nous dire que son village était vide avant que son père ne s’y installe.»

Walid Shoebat, ancien terroriste islamiste de l’OLP, repenti et devenu sioniste chrétien Le drapeau Jordanien Le «drapeau palestinien» proposé

Zahir Muhsin, un ancien membre du comité exécutif de l’OLP et l’ancien commandant militaire de la même organisation, déclara en mars 1977 au journal néerlandais Trouw.

«Il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les «Palestiniens», les Syriens et les Libanais. Nous faisons tous  partie de la même nation. C’est seulement pour des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité «palestinienne». L’existence d’une identité «palestinienne» distincte sert seulement un objectif tactique. La création d’un état «palestinien» est un nouvel outil dans la bataille continue contre l’Israël.»

Et encore en s’adressant à un hebdomadaire pakistanais en 2006 :

«Le peuple «palestinien» n’existe pas. La création d’un État «palestinien» est seulement un moyen de continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour l’unité arabe. En réalité aujourd’hui il n’y a aucune différence entre les Jordaniens, les «Palestiniens», les Syriens et les Libanais. Seulement, pour des raisons politiques et tactiques, nous parlons aujourd’hui de l’existence des «Palestiniens» pour des intérêts arabes exigeant la création d’un peuple «palestinien» pour nous opposer au sionisme.»

Vérité historique : le peuple «palestinien» et le pays «Palestine» n’existaient pas avant que les Arabes les inventent de toutes pièces pour éventuellement ANÉANTIR Israël.

Cette affirmation peut sembler radicale, mais je vous conseille de lire l’article suivant :

Palestinians – “Peoplehood” Based on a Big Lie [Myths and Facts]

(voir l’article entier intitulé Fausses racines, faux territoire, faux peuple, fausse nation : le mythe « palestinien » expliqué sur https://www.dreuz.info/2021/05/14/fausses-racines-faux-territoire-faux-peuple-fausse-nation-le-mythe-palestinien-explique/)

Et je terminerais, Monsieur Thévoz, en vous disant que si le régime de Mahmoud Abbas, et à fortiori le Hamas, avaient toléré en leur sein des ONG de gauche comme B'Tselem qui protesteraient contre les violences et les aberrations entretenues par leurs autorités politiques, la paix entre Israël et ses voisins arabes serait établie depuis belle lurette !

Respectueusement

David Frenkel

1James Sinkinson, « Media Spins TikTok Intifada into Slander against Israel, » Israel Hayom, May 7, 2021

 

 

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