Glorifions les mamans !
La moisson germait au sein de la maman ;
Elle est venue à maturité
Au printemps de la grossesse ;
La froide souffrance en bonheur s’est éclos ;
Le nouveau né crie de tout son cœur.
Des cataractes de sanglots
Résonnent en échos empathiques ;
Tant de besoins pouponniers
Éclatent en gerbes de tendresse
Dans les oreilles maternelles.
Le tumulte capricieux du bambin
Emporte la maman dans un tourbillon ;
L’éducation et le sentiment s’y agitent.
Le souffle de la résistance
Frappe les airs suppliants
Qu’expire le moutard à pleins poumons ;
Les turbulences calmées
Sous la bride maternelle
Se dissolvent tendrement
Dans un esprit épuisé.
La lumière de la lanterne maternelle
Se perd dans les ombres de l’adolescence ;
Figées dans la jeune insolence,
L’éclairage de la maman
Est marquée par le noir écart de conduite
Que produit le masque des instincts infantiles
Se laissant choir dans la lueur de l’optimisme,
S'éblouissant de pensées jouissives.
Les antennes maternelles
Captent les ondes de l’enfant adulte ;
Les ondulations de ses paroles
Imprègnent l’esprit de la maman ;
Elle sent les vibrations de bonheur
La parcourir jusqu’à la moelle ;
La mère perçoit les radiations malheureuses
Qui envahissent son cœur ;
Les musiques de la chair de sa chair
Tristes ou gais se subliment en elle.
Alors glorifions et fêtons les mamans ;
Elles exhalent un parfum de firmament.
David Frenkel