dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le mépris...Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XLVII)

 

 arton993.png?1591268510

Le mépris est un dard
Perfide et insidieux
Sous divers étendards
Il s’avère odieux

Un regard méprisant
Enfonce en un instant
Un poison malfaisant
Il assassine tant

Par des yeux orientés
Vers le rabaissement
De l’humaine entité
Que par des sentiments

Qui vont jeter autrui
Au rang des abrutis
Sans fracas et sans bruit
L’esprit anéanti

La bouche dédaigneuse
Au sourire chameau
Rend l’âme acrimonieuse
Et est source de maux

Qui vont las envahir
Le cœur de la victime
La haine va trahir
Une affection intime

Le silence résonne
Dans une âme échaudée
Le mutisme emprisonne
Une œuvre dénudée

De toute prétention
L’écrivain ou poète
Pleure sa condition
Sa muse est désuète

Tant et tant de mépris
Suinte de maints visages
Rendant noir tant d’esprits
L’Ombre les dévisage

David Frenkel

Les commentaires sont fermés.