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Un rapport biaisé, si ce n'est mensonger, de Human Rights Watch (HRW)

« L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a qualifié d’apartheid la politique d’Israël à l’égard des Arabes sur son sol et des Palestiniens dans les territoires occupés », telles sont les lignes l’on peut lire sur un article publié sous le titre le titre Conflit israélo-palestinien HRW dénonce un «crime d’apartheid» contre les Palestiniens, et repris par la presse. Or, ces affirmations ne résistent pas aux faits suivants :

En voici un exemple parmi tant d’autres, Ismail Khaldi, un arabe israélien a été nommé en juillet de l’année dernière au poste d’ambassadeur auprès de l’État de l’Érythrée.

Israël est une société multiraciale et de toutes les couleurs. La population arabe israélienne participe activement au processus politique et jouit d’une complète égalité et de la liberté d’expression. Elle élit ses propres membres à la Knesset et des juges arabes siègent à la Cour suprême de Justice. Des Arabes israéliens servent comme chefs de départements hospitaliers, professeurs d’université, diplomates et comme hauts gradés au sein de la police et de l’armée.

L’incitation ou la pratique du racisme en Israël est une infraction pénale, de même que toute discrimination fondée sur la race, la religion et le sexe. Les écoles israéliennes, les universités et les hôpitaux ne font aucune distinction entre Juifs et Arabes. Il est triste et incompréhensible que les responsables des journaux qui se font l'écho d'un tel rapport ne se donnent pas la peine de dépêcher un de leurs journalistes en Israël pour le confirmer de visu.

Quant à prétendre qu’Israël pratique une politique d’apartheid à l’égard des palestiniens dans les territoires dits "occupés",mais qui, selon le droit international, ont le statut de territoires disputés, l’organisation HRW, dans son rapport, se garde bien de dénoncer le fait qu'un juif ou un israélien, reconnu comme tel, ne peut entrer dans un territoire qui  est sous la gouvernance de l’Autorité palestinienne ou du Hamas, car il risquerait de  s'y faire lyncher. Les arabes appelés palestiniens, eux, ont tout a fait la possibilité d’entrer en Israël ou dans les territoires administrés par celui-ci, suite aux accords d’Oslo, et d’y travailler sans aucune violence de la part des israéliens.

Aussi doit-on savoir que selon deux sondages datant de 2008, réalisés par Keevoon Research, Strategy & Communications et par le quotidien en langue arabe As-Senarra auprès d'un échantillon représentatif des Arabes israéliens adultes, à la question «Préfèreriez-vous être un citoyen d'Israël ou d'un nouvel État palestinien?», 62% des répondants déclarent vouloir rester des citoyens israéliens et 14% disent souhaiter rejoindre un futur État palestinien. Interrogés sur «le transfert du triangle [une zone majoritairement arabe au nord d'Israël] à l'Autorité palestinienne», 78% des répondants rejettent cette idée et 18% la soutiennent (http://fr.danielpipes.org/5315/les-palestiniens-qui-preferent-israel).

Je suis outré que Human Rights Watch ne s’acharne pas avec une telle régularité sur d’autres pays, comme la Chine, qui s’en prennent aux minorités ethniques, culturelles et religieuses.

David Frenkel













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