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Un livre qui délivre des mensonges ou des mensonges par omissions

Barack Husein Obama vient de sortir un livre intitulé A promised Land (Une terre promise). Dans cet ouvrage on peut y lire de flagrantes contrevérités. Arrêtons-nous sur les plus flagrantes.

Obama y définit Israël comme une puissance occupante en Palestine. Qualifier un pays d'occupant sous-entend que le territoire occupé appartenait à quelqu'un. Or, la Palestine est une région qui a été occupée par maintes puissances. La dernière en date fut la Grande Bretagne. Mais jamais et au grand jamais, la Palestine fut occupée par une puissance portant le nom éponyme de ce peuple. Cela pour la bonne raison que le peuple Philistin dont le nom dérive du latin Palaestina et du grec παλαιστινη (Palaistínē), eux-mêmes de l'hébreu pĕlesheth (פְּלֶשֶׁת), désignait un peuple, disparu depuis des lustres, qui était confiné sur une partie de la bande côtière centrée autour de l'actuelle bande de Gaza. Ce peuple n'a jamais occupé cette Palestine qui comprend aujourd'hui le territoire d'une région située entre la mer Méditerranée et le désert à l'est du Jourdain et au nord du Sinaï.  C'est l'empereur romain Hadrien qui désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135 ap J.C. nomma toute cette région Palestine, du nom de leur ennemi juré.

Obama nullement ne mentionne que c'était la Société de Nations qui, en 1918, donna mandat aux Britanniques d'encourager de plus en plus de juifs de venir s'installer sur leur terre ancestrale, d'où résulte la déclaration Balfour de 1920. Il est à noté que déjà depuis des temps immémoriaux, bien des juifs, victimes partout ailleurs d'outrages et de violences, trouvaient refuge sur cette terre peu peuplée.

L'ancien président américain dans son livre met en avant le fait que « les Juifs entraînaient des forces armées hautement qualifiées pour défendre leurs   colonies » sans en mentionner les raisons. En 1919 un des chefs musulmans Amin al-Husseini – Grand Mufti de Jérusalem, admirateur et ami du Führer, adopte le processus hitlérien d'annihilation des juifs vivant en Palestine. Il organisa une série d'attaques dans toute la Palestine. Une des deux terribles épisodes fut le pogrom qui eut lieu à Jérusalem en 1920 durant la Pâque juive. En plus des -6- tués, des viols et des pillages de masse furent alors perpétrés. L'autre épisode eut encore lieu à Jérusalem en 1929 où des hordes arabes massacrèrent -133- juifs, la plupart dans leurs maisons, sans compter les nombreux blessés. Cette même année, ils occirent -67- juifs à Hébron, 20 autres à Safed, tout en s'en prenant aussi à leurs biens.

La narration par Obama de la (re)naissance de l’État d'Israël manque singulièrement d'exactitude. Voici comment il la narre :  « Alors que la Grande-Bretagne se retirait, les deux parties entrèrent rapidement en guerre. Et avec la victoire revendiquée par les milices juives en 1948, l’Etat d’Israël naquit officiellement. » Or, ce n'était pas les deux parties qui rentrèrent en guerre, mais une seule qui étaient constituée par l’Egypte, la Syrie, l’Irak, la Transjordanie, le Liban et l’Arabie saoudite. Par ailleurs, qualifier les Forces de la Défense israélienne de "milices" possède une connotation sournoise, en référence sans doute aux milices d'extrême-droite, racistes, que la gauche US se figure assaillir le pays. Et quand l'illustre auteur prétend que «lors des trois prochaines décennies, Israël s’engagera dans une succession de conflits avec ses voisins arabes», il atteint le comble de l'affabulation. Jamais Israël n'a provoqué un quelconque conflit avec les pays arabes, c'est lui qui a toujours été attaqué !

L'inimitié de l'ex-président envers Israël est si profonde qu'il va jusqu'à désigner le "Mont du Temple" comme étant « l’un des sites les plus sacrés de l’islam », tout en passant comme chat  sur braise sur la place que ce lieu occupe dans le judaïsme.

Sus à un livre nauséabond.

David Frenkel

 

 

 

 
 

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