On vient d'apprendre que L'opposant iranien Rouhollah Zam, un temps exilé en France, a été exécuté samedi matin, après la confirmation de sa condamnation à mort pour son rôle dans la vague de contestation de l'hiver 2017-2018, selon la télévision d'Etat iranienne. L’organisation de défense des droits humains Amnesty International, a réagi à cette annonce. Elle juge que cette mise à mort est une escalade choquante dans les moyens de répression.

Pourtant, le Chef de la diplomatie suisse, Ignazio Cassis, lors de sa dernière visite effectuée en Iran en septembre dernier, nous a déclaré avoir eu une discussion fructueuse avec son homologue iranien. Des sujets tels que la «paix», les «droits humains» et le «développement économique» de l’Iran ont été abordés, a-t-il encore allégué.

Je fais de l’esclandre à Monsieur Ignazio Cassis : vous avez pris les citoyens helvétiques, pour des demeurés. Au vu de ce qui vient de se passer, seul vous intéressait alors le développement économique avec l'Iran, nonobstant que cet État qui finance le terrorisme dans le monde, n'a cure des droits humains.  Pourquoi Monsieur Cassis ne nous avez-vous pas épargné les mots "paix" et "droits humains" qui résonnent présentement de fausseté ?

L'histoire se souviendra, Monsieur le conseiller fédéral, de vos propos fourbes aux relents cupides.

David Frenkel