Joe Biden et son entourage ont fait part de leur volonté de rétablir les versements astronomiques dédiés au financement de l’UNRWA, (en français : Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), et cela aux frais des contribuables américains. Notons au passage que la Suisse a versé à cet office en 2019 plus de 20 millions de nos francs, ce qui est considérable par rapport à son produit intérieur brut (PIB). L'UNRWA a vu le jour en 1949 pour venir spécifiquement en aide à ceux qui ont dû fuir en 1948 une guerre déclenchée par les armées arabes contre Israël.

Nikki Halley, l’ancienne ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU s'est inquiétée du rétablissement de ces versements. Elle a donc pressé Donald Trump de rendre public le rapport confidentiel qui lui a été adressé, et qui concerne le nombre de « réfugiés palestiniens » pris en charge par l’UNRWA.  Ce rapport avait été classé confidentiel, tant leur nombre est incroyablement gigantesque. Seule la vérité a précisé l’ancienne ambassadrice peut faire avancer la paix dans la région. Pour cela, a-t-elle insisté, il faudrait absolument que l'actuel président en publiant ce rapport confidentiel fasse entendre l’esclandre que provoque les versements à des réfugiés qui le sont de père en fils, et dont aucun n’a encore été intégré dans un pays d’accueil. En affirmant cela, Nikki Halley s’est référée aux chiffres faramineux fournis par l’avocat Morris Hirsch qui œuvre pour palwatch.org : lorsque Barack Obama a été élu, a-t-il écrit, l’aide annuelle des États-Unis octroyée à l’UNRWA s’élevait à 187 millions de dollars. Puis durant les huit années de sa présidence, cette aide est allée en augmentant jusqu’à atteindre pour cette période 2,43 milliards. De part les naissances, a encore souligné l'avocat, la population vivant au crochet de l'agence onusienne a augmenté de 668’632 personnes.

Sur la base du sus-dit rapport confidentiel, le président Trump, avait réajusté le nombre des soit-disant réfugiés en faisant abstraction des nouvelles générations et des artifices ayant permis de gonfler les chiffres, comme par exemple les décès non déclarés. Ce faisant, il a drastiquement diminué la contribution américaine à l’UNRWA en la faisant passer de 359 millions, à la fin de l’ère Obama, à 65 millions de dollars après deux ans de sa présidence.

Nikki Halley pense donc qu’avant un changement possible de gouvernance états-uniennes, il conviendrait de mettre les Démocrates dans l'impossibilité de refinancer excessivement l'UNRWA, et pour cela, suggère-t-elle, il est également nécessaire de divulguer publiquement les sommes astronomiques qui ont été allouées de manière choquante à cet office, sous l'ère Obama.

Il convient de lui donner raison, car en plus, du statut fallacieux de réfugié qui touche des millions de personnes n’ayant jamais foulé le sol israélien --- à ce jour, seuls quelques milliers de gens font encore parties de ceux qui ont dû fuir Israël en 1948 ---, et que l'UNRWA s’efforce de perpétuer, cette  agence onusienne, à travers les programmes scolaires enseignés dans les écoles sous son autorité, sauvegarde l’antisémitisme, glorifie le terrorisme et entretien la promesse chimérique du droit de retour dans une Palestine « nettoyé de ses juifs ».

David Frenkel

source : https://www.tribunejuive.info/2020/11/27/nikki-haley-demande-de-lever-le-secret-sur-le-mythe-des-refugies/