Une manière de se défouler contre le joug du coronavirus
Nous avons à faire à une grave pandémie. Nos dirigeants décident en leur âme et conscience ce qu’ils convient de mieux pour enrayer ce virus qui nous est tombé dessus. En attendant la fabrication d’un vaccin, tous les médecins sont d’accord pour affirmer que la distanciation sociale est le meilleur moyen pour s’en prémunir. Suivant ces avis, nos autorités ont pris des mesures telle que la fermeture des petits commerces, des bars et des restaurants, etc, qui ne sont pas essentiels à la survie de la population, et qui pourraient être des foyers d’infection.
Toute mesure de prévention est par essence arbitraire, d’une part parce qu’elle influence davantage la vie de certains que celle de ceux pour lesquels elle a moins d’impact, et d’autre part parce qu'on est pas tous égaux devant le poids des sacrifices imposés par l’effort de lutte contre le covid19.
Dans le cas des mesures citées plus haut, nos autorités ont dû choisir entre la fermeture des grand centres commerciaux, qui auraient privé la grande majorité de gens du strict nécessaire essentiel à leur survie, et les petits commerces où ne s’approvisionne qu’une minorité de gens. Quant à la fermeture des bars, des restaurants, etc, on peut très bien s’en passer.
Je demanderais à ceux qui renaudent actuellement contre nos autorités, de nous dire ce qu’ils auraient, eux, proposé. Or, je ne vois aucun d’entre eux dire : « Moi à leur place, j’aurais fait ceci ou cela ». Ils s’en gardent bien. Leur rouspétance est donc une manière de se défouler contre le joug du coronavirus.
David Frenkel