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Une nouvelle histoire est en train de se dessiner au Moyen-Orient

Le traité de paix qui vient d'être signé entre Israël et les Émirats arabes unis relègue dans l'oubli ces palestiniens dont la cause se mesure à l'aune de l'anéantissement d'Israël.  Car le mot paix équivalant pour eux à sa reconnaissance en tant qu’État, la signature de ce traité ressemble à cette main qui jette leur ambition d’éradication par la fenêtre. Le pragmatisme des EAU dans le souci d'avoir un allié contre un Iran hégémoniste ainsi que leur flair économique, ont balayé la réticence d'un lobby religieux devenant de plus en plus désuet dans le monde de l'économie.

Alors que cesse donc les larmes de crocodile de certains médias qui dégainent leurs plumes pour nous confectionner l'abandon d'un peuple créé pour anéantir un autre. Jamais, au grand jamais, leurs plumes n'ont-elles fustigé la perversité d'un dogme jusqu'au-boutiste. Et pourtant bien des journalistes médiatiques auraient pu s'offusquer devant les refus suivants:

En 2000, à Camp David, lorsque Bill Clinton a convaincu Ehud Barak d’accepter d’importantes concessions, le Premier ministre israélien avait alors validé le plan qui donnait un État aux Palestiniens, connu aux Etats-Unis sous le nom des Clinton Parameters. Non seulement le chef d'alors de l'OLP, Arafat, a refusé, mais encore a-t- il déclenché la seconde intifada.

En 2008, Israël, en la personne de son Premier ministre Ehud Olmert, a fait, une nouvelle fois, d’énormes concessions, jusqu’à accepter la division de Jérusalem. Israël ayant donc derechef, accepté la création d’un État palestinien jouxtant ses frontières, et avec le risque terroriste que cela comportait, celui qui est encore aujourd'hui à la tête de l'OLP, Mahmoud Abbas, a refusé.

A ce jour,  les Arabes ne désirent toujours pas constituer un Etat palestinien. Rappelons qu'en 2009, Mahmoud Abbas a requit de Netanyahou un gel de 10 mois des constructions en Judée Samarie comme condition pour reprendre les négociations de paix. Netanyahu a obtempéré, mais Abbas n'a pas tenu sa promesse. Et celui-ci est allé jusqu'à refuser En 2015, une rencontre avec le premier ministre israélien, alors que les deux, étaient en même temps dans l’immeuble de l’ONU à New York ! C'est pourquoi, seul le plan Trump prévoyant la création d'un État palestinien démilitarisé sur 70% de la Judée Samarie qui serait relié à Gaza par un tunnel souterrain est à prendre ou à laisser. Vingt ans de refus doivent être assumés ! Par ailleurs, il est à relever le silence des redresseurs de torts médiatiques devant l'attitude répréhensible de l'Autorité palestinienne qui jette aux orties le plan de relance américain de 50 milliards de dollars contenu dans le plan de D.Trump, faisant peu cas d'une population paupérisée dont elle a la responsabilité.

Alors, sus aux lignes éditoriales vendeuses. Si un certain public de lecteurs se repaît sur l'herbe de la cause palestinienne qui pousse dans le jardin de ce juif que l'on peut décrier sans passer pour un antisémite, les médias qui en font leurs choux gras vendent leur âme au diable. Il n'est pas sûr qu'ils n'y perdent en honorabilité... en crédibilité. Ils n'échapperont pas au couperet d'une nouvelle histoire qui est en train de se dessiner grâce aux pays sunnites.

David Frenkel

 

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