Explosion de Beyrouth : ce que vous ne lirez pas... III
Le Hezbollah et le nitrate d’ammonium : une histoire dont l’Europe est au courant depuis des années
L’explosion qui a secoué la capitale libanaise n’est pas uniquement le fruit du cynisme criminel du Hezbollah qui n’hésite pas à prendre les populations civiles libanaises en otage. Elle montre aussi le laxisme et l’indulgence dont l’Europe s’est montrée coupable durant des années envers l’organisation terroriste chiite et desquels quelques pays commencent très lentement à se réveiller en découvrant les activités terroristes du Hezbollah sur leur propre territoire.
L’avocate Nitzana Darshan-Leitner, qui dirige l’organisation juridique « Shurat HaDin » spécialisée dans le combat judiciaire anti-terroriste, affirme qu’Israël avertit l’Europe depuis des années sur les achats massifs et l’utilisation de nitrate d’ammonium par le Hezbollah pour ses desseins terroristes. De par son action devant les tribunaux internationaux contre les organisations terroristes telles que le Hezbollah mais aussi contre l’Etat-terroriste iranien, « Shurat HaDin » a accès à des documents confidentiels de services de renseignements qui donnent une image précise de l’emprise du Hezbollah sur le Liban et des moyens employés par l’organisation terroriste, y compris dans d’autres endroits de la planète.
La juriste rappelle que certaines parties du port de Beyrouth ont « échappé » à tout contrôle gouvernemental – comme c’est le cas également au sud-Liban – et que malgré les dénégations de Hassan Nasrallah, le Hezbollah a transformé une partie du port de Beyrouth en entrepôts de produits chimiques servant à des buts militaires, en mettant délibérément en danger les populations civiles qui vivent dans les alentours, comme on l’a vu tragiquement il y a quelques jours.
Si la première explosion elle-même n’est pas due à une action délibérée, cette quantité gigantesque de nitrate d’ammonium se trouvait entreposée dans ce hangar depuis des années parce que le Hezbollah, comme à son habitude, a fait taire ceux qui posaient des questions et a bloqué toute tentative éventuelle de vider ce hangar et de déplacer ce produit de haute dangerosité. Si les avertissements arrivés aux oreilles des autorités compétentes – qui sont aujourd’hui vouées aux gémonies par le peuple – n’ont pas été suivis d’effets c’est uniquement parce que le Hezbollah tient les rouages-clé de l’Etat, et bloque tout initiative qui ne servirait pas ses intérêts et ceux de son suzerain iranien.
Nitzana Darshan-Leitner rappelle que l’attentat du 14 février 2005 perpétré par le Hezbollah et qui avait coûté la vie au Premier ministre libanais Rafik Hariri, avait déjà été commis à l’aide d’un explosif fabriqué à base de nitrate d’ammonium.
Concernant le lent réveil de l’Europe, elle rappelle quelque faits qui démontrent de manière magistrale « l’histoire d’amour » entre le Hezbollah et le nitrate d’ammonium depuis 2013 dans plusieurs parties du continent, dans le but de préparer des attentats contre des cibles israéliennes ou juives, à la demande de l’Iran.
- Juin 2015 – port de Larnaca : la police chypriote met la main sur Hussein Bassam Abdallah, libanais membre du Hezbollah et détenteur de la citoyenneté canadienne. La fouille de son domicile permet de découvrir un stock de plus de huit tonnes de nitrate d’ammonium. L’enquête a permis de découvrir qu’il tentait de créer à Chypre un laboratoire pour fabriquer des explosifs destinés à des attentats anti-israéliens ou antijuifs. Un complice, lui aussi libanais mais de citoyenneté chypriote, avait ensuite été arrêté. Il était responsable du transfert du nitrate d’ammonium…depuis le port de Beyrouth jusqu’au port de Larnaca, sous couvert de sachets de glaçons !
- Juin 2015 – Londres : les services secrets britanniques déjouent des attentats en mettant la main sur trois tonnes de nitrate d’ammonium dissimulés sous des pains de glace dans le nord-ouest de la capitale anglaise. Londres en avait été prévenue par un « gouvernement étranger ». L’enquête a rapidement mené sur la piste du Hezbollah et de l’Iran mais Londres a préféré reporter l’annonce de la nouvelle afin de ne pas mettre en péril l’accord nucléaire qui venait d’être signé avec l’Iran. Selon les experts, la quantité de nitrate d’ammonium était supérieure à celle utilisée lors de l’attentat à la bombe perpétré à Oklahoma City aux Etats-Unis en 1995, où 168 personnes avaient été tuées.
- Avril 2020: le Mossad avertit le gouvernement allemand quant à la présence de centaines de kilos de nitrate d’ammonium stockés par le Hezbollah dans le sud de l’Allemagne ainsi que sur un réseau de blanchiment d’argent activé par l’organisation terroristes chiite sur le territoire allemand. C’est la découverte de ces entrepôts qui a été à l’origine de la décision allemande du 30 avril 2020 d’interdire toutes les activités du Hezbollah sur son territoire, une décision qui était demandée et attendue par Israël comme par les Etats-Unis. La décision allemande concerne aussi la « branche politique du Hezbollah », une décision que la France refuse d’ailleurs catégoriquement de prendre.
Les dénégations véhémentes de Hassan Nasrallah sont donc ridicules et pathétiques.
Nitzana Darshsan-Leitner appelle le gouvernement israélien à saisir d’urgence l’Onu, l’Union européenne et la Cour pénale internationale pour obliger le Liban à extirper les stocks de ces produits des zones civiles, car en cas de 3e Guerre du Liban, Israël a prévenu que le pays du Cèdre sera tenu pour responsable des agissements du Hezbollah et que les infrastructures libanaises seront des cibles légitimes.
Israël est-il derrière l’explosion de Beyrouth ?
Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 août 2020
Bien que le Hezbollah ait mis Israël hors de cause dans l’explosion qui a déchiré un Beyrouth déjà très endommagé par des décennies de corruption, les antisémites, sur les réseaux sociaux, ne voient qu’un seul coupable : les juifs, Israël. Surpris ? Pas vraiment.
Néanmoins, la question de l’implication d’Israël était inévitable, et parfaitement légitime. Si une nation a de bonnes raisons de souhaiter la destruction d’un entrepôt libanais rempli d’explosifs utilisés pour des attaques suicides et la fabrication de bombes artisanales, c’est bien Israël.
Les raisons qui peuvent laisser penser qu’Israël serait derrière l’attaque qui a fait pour l’instant 170 morts et 5 000 blessés, dans le contexte où le président libanais Michel Aoun a évoqué vendredi l’idée qu’il pourrait s’agir d’une « attaque par missile, ou d’une négligence », sont cependant difficiles à trouver.
« Il est possible que cela ait été causé par la négligence ou par une action extérieure, avec un missile ou une bombe », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un entretien avec des journalistes, trois jours après la catastrophe.
Contredisant les déclarations officielles (certes changeantes) du gouvernement libanais, le chef du bureau des Affaires arabes a déclaré sur la chaîne News13 que le matériel qui se trouvait au port du Beyrouth était destiné à détruire Israël.
«Le matériel qui a explosé à Beyrouth était censé être utilisé contre Israël dans la « Troisième guerre du Liban » et appartenait au Hezbollah».
Israël, suspect numéro 1
Il ne fait aucun doute qu’Israël avait la capacité de détruire cet entrepôt.
- Il aurait pu le faire avec des missiles guidés tirés à partir de drones,
- Avec des chasseurs à réaction,
- Avec des hélicoptères d’attaque Apache,
- Depuis des navires-lance-missile,
- Des sous-marins de la marine israélienne,
- Et même des missiles balistiques lancés à partir du sol.
Ou encore, les services de renseignement d’Israël auraient pu organiser une explosion ou un sabotage.
Ces dernières semaines, de nombreuses explosions ont eu lieu sur des sites nucléaires, des usines de missiles balistiques et des centrales électriques en Iran, dont une installation clé pour la fabrication des centrifugeuses nécessaires à la construction d’une bombe nucléaire.
Israël est donc le suspect numéro 1.
Cependant, comme pour tout crime, le problème est de trouver le mobile. Pourquoi Israël aurait-il dégommé un entrepôt d’engrais à tomates ?
Pourquoi Israël n’est probablement pas l’auteur de l’explosion
Je l’ai dit très tôt, je ne pense pas qu’Israël soit l’auteur de l’explosion. Pourquoi ?
1 La première raison, la plus évidente, est qu’aucun avocat de Tsahal n’aurait donné le feu vert à une attaque qui devait causer autant de dommages collatéraux.
Souvenez-vous des remarques des soldats israéliens durant le dernier conflit à Gaza, où les avocats de l’Etat-major avaient mis en accusation des soldats pour avoir fait ce pour quoi ils sont entraînés, à savoir éliminer des terroristes pour qu’ils cessent de nuire.
«On en arrive à avoir plus peur de nos avocats que des terroristes».
2 A moins qu’une action mortelle et imminente fût en préparation – et je ne vois pas quelle opération militaire capable de causer un grand nombre de morts côté israélien le Hezbollah pouvait enclencher depuis le centre de Beyrouth – Israël n’avait aucune raison tactique ou stratégique de frapper Beyrouth : pourquoi déclencher une guerre sanglante pour de l’armement qui dort dans un hangar, et ne parlons même pas de 2 750 tonnes d’engrais !
Ce qui est également étonnant, c’est que d’un côté, Israël mène des opérations de bombardement en Syrie très discrètes, et il aurait bombardé le front de mer de Beyrouth de manière totalement publique, totalement visible et évidente, au point d’antagoniser l’opinion mondiale, qui croyez-moi, ne se serait pas privée de réclamer une enquête de l’ONU pour crimes contre l’humanité.
3 Supposons qu’on apprenne que le Hezbollah cachait dans le port des rampes de missiles de haute précision guidés par laser, qui allaient être déployés sur les grandes villes israéliennes, et faire des dizaines de milliers de morts. Le Hezbollah n’aurait pas déclenché une attaque depuis un point unique et éloigné de la frontière, alors que ce n’est un secret pour personne qu’il dispose de 150 000 roquettes et missiles pointés sur Israël dans son fief du Sud Liban.
Si le Hezbollah avait décidé de frapper Israël, il aurait déclenché son attaque simultanément depuis plusieurs sites afin de submerger les capacités de défense anti-missiles d’Israël, c’est du B.A ba de stratégie militaire, et si c’était le cas, Israël aurait bombardé les autres sites de lancement. A tout le moins, nous aurions vu les missiles libanais dans l’air. Bombarder seulement le port de Beyrouth n’aurait pas arrêté les autres tirs.
Et nous ne savons rien de cela, c’est une spéculation, et nous ne pouvons pas porter de jugement depuis une spéculation.
4 N’oublions pas non plus que Benjamin Netanyahu a constamment été critiqué – même par les gens qui le tiennent en grande estime comme Guy Millière – pour son apparente faiblesse lorsqu’il a refusé d’entrer à Gaza et écraser le Hamas, durant les trois derniers conflits avec Gaza.
Bombarder Beyrouth et tuer des centaines de civils Libanais et des milliers de blessés innocents d’un côté, et de l’autre lancer des flyers pour dire aux Palestiniens de quitter leurs maisons avant un bombardement, tout en refusant de donner le feu vert pour éliminer les terroristes du Hamas, ça ne passe pas le test du bon sens le plus élémentaire.
5 Supposons que l’entrepôt contenait, comme nous le pensons, des armes et des missiles. Mais le Hezbollah entrepose des centaines de milliers de missiles et roquettes partout au Sud Liban. Israël aurait bombardé UN entrepôt et pas les autres ? Ca n’a pas de sens, d’autant qu’Israël ne cache pas qu’il connaît chaque centimètre carré du Liban, et a souvent déclaré qu’au moindre tir du Hezbollah, il est en mesure de détruire la plupart des caches d’armes, des rampes de lancement et des bases militaires de l’organisation terroriste chiite.
6 Si Israël avait provoqué l’explosion de Beyrouth, il aurait évidemment profité de la surprise et de la fenêtre de stupeur pour bombarder simultanément les principales bases de stockage et de lancement. Sauf erreur, il y a eu un incendie dans les 24 heures qui ont suivi l’explosion, et c’était près de l’hôpital Saint-Charles.
7 Supposons que le Hezbollah s’apprêtait à charger sur un navire les missiles et l’armement qui étaient stockés dans l’entrepôt qui a explosé, pour les livrer (à qui d’ailleurs ?). Israël aurait attendu que ce dernier soit en mer pour le bombarder. Supposons, à l’inverse, que le Hezbollah venait de recevoir des armements et venait de les entreposer dans le hangar près des quais. De la même manière, Israël n’aurait pas attendu qu’ils soient déchargés pour les bombarder, il aurait attaqué le navire en pleine mer.
8 Le fait que le président américain Donald Trump, un ami personnel d’Israël, et du Premier ministre Netanyahu, ait rapidement affirmé que l’explosion était le résultat d’un attentat, innocente paradoxalement Israël. Israël ayant nié être impliqué, le président américain n’aurait jamais embarrassé son ami et allié en le contredisant publiquement.
« Eh bien, il semblerait que cela soit le fait d’une explosion », a déclaré M. Trump lors d’un point de presse mardi.
« J’ai rencontré certains de nos grands généraux et ils semblaient penser que c’était ce qui s’est passé.
C’était, semble-t-il selon eux, et ils le savent mieux que moi, ils semblent penser qu’il s’agissait d’une attaque. Une sorte de bombe ».
9 Le gouvernement libanais et les dirigeants du Hezbollah – qui n’hésitent jamais à blâmer leur ennemi juré Israël pour tout malheur qui leur arrive – affirment que la catastrophe était un accident causé par des matières explosives volatiles dans un entrepôt.
Si Israël était responsable, le résultat était une guerre avec le Hezbollah et donc l’Iran. Cela aurait entraîné les États-Unis et d’autres nations dans une vaste conflagration au Moyen-Orient. Or, à 3 mois de la présidentielle, saboter la réélection de Trump en le forçant à intervenir au Moyen-Orient, n’est clairement pas l’intérêt d’Israël.
Trump, n’oublions-pas, a constamment déclaré ne plus vouloir y impliquer les Etats-Unis. Jamais Bibi n’aurait déclenché une telle attaque sans prévenir Trump, et jamais ce dernier n’aurait approuvé une attaque… contre le port de Beyrouth !
Au début, les vidéos du drame montrent un grand panache de fumée blanche, comme si elle provenait d’un incendie, tacheté de petits éclairs comme des munitions ou des pétards. Ensuite, un grand souffle de flamme orange. Enfin, une énorme boule blanche de ce qui pourrait être de la fumée et de la vapeur, qui enveloppe la zone tandis, qu’une « onde de pression » subsonique (raison pour laquelle si peu de gens sont morts, car avec une « onde de choc » supersonique, des milliers de personnes auraient vu leurs poumons exploser), écrase les bâtiments et les fenêtres. Une frappe de missile israélien n’aurait pas créé ces effets par étapes espacées de plusieurs minutes, mais une seule explosion, comme les images satellites de bombardements sur les cibles syriennes le montrent.
Enfin, rappelons que Benjamin Netanyahou a réussi, depuis qu’il dirige le pays, à éviter tout conflit avec le Hezbollah, et ce pendant pendant 14 ans. La dernière guerre de 2006 ayant été livrée sous la gouvernance du corrompu Ehud Olmert.
Conclusion
La question n’est plus de savoir ce que contenait l’entrepôt*, car les Libanais ne croient pas un mot des déclarations du Hezbollah. La question n’est pas de savoir si Israël a déclenché cette attaque, je viens, je pense, d’expliquer que c’est très improbable.
Bien sûr, mon analyse est basée sur ma logique et mon bon sens. Les services de renseignement israéliens ne m’ont pas téléphoné pour me demander de publier cette analyse.
Certains seront tentés de me répondre que l’armée de l’air israélienne a ciblé l’entrepôt de Beyrouth sans savoir exactement ce qu’il contenait, ni la quantité de matériel explosif qui y était stocké. Vous croyez vraiment qu’Israël irait frapper le bastion du Hezbollah sans disposer de renseignements hyper-solides, fiables et à jour ?
Lorsqu’on se souvient comment Israël a été capable en 2018 de dérober des palettes entières contenant quelque 110 000 documents top-secret sur les plans nucléaires iraniens, en plein cœur de Téhéran, et les ramener en Israël, sous le nez de l’Iran, le soir même par avion, il est difficile de les imaginer bâcler à ce point une opération si proche. Ce n’est pas exactement la signature des Israéliens.
Et Israël veut garder son front nord tranquille. Faire sauter un quartier de Beyrouth n’est pas la méthode la plus astucieuse. Quelle que soit la cause de l’explosion, ce n’était donc probablement pas Israël.
Restent trois questions fondamentales :
- S’agit-il d’un sabotage ou d’un accident ?
- Si c’est un accident, alors que le port est géré par le Hezbollah, la population courbera-t-elle l’échine devant les terroristes, ou bien les manifestations des dernières 24 heures ne sont qu’un avant-goût de ce qui est à venir ?
- Si c’est un sabotage, une attaque, qui en est l’auteur, et pour atteindre quel objectif ?
Le Hezbollah ?
C’est la thèse défendue (1) par le géopoliticien Albert Soued, qui m’a apporté des précisions supplémentaires :
Il faut ajouter à mon raisonnement que l’apocalypse avant la venue du Mahdi est la base de la foi Shiite du Hezbollah et des ayatollahs.
La thèse concernant Israël reste en suspens.
Cela fait 3 semaines que les dirigeants israéliens mettent en garde pratiquement tous les jours les dirigeants libanais en leur disant qu’Israël anéantirait tout le Liban si le Hezbollah attaquait.
Tsahal était en état d’alerte depuis un mois.
Alors l’hypothèse d’une attaque imminente pourrait crédibiliser une prévention israélienne.
Mais pas sur le port de Beyrouth… Cela me paraît ridicule.
Ceci est mon analyse. Celle de l’homme simple que je suis. Si j’ai oublié quelque chose, si vous pensez que je fais fausse route, que j’ai oublié des paramètres importants, merci de me l’indiquer dans vos commentaires. Je répondrai à chacun d’eux.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
* Albert Genoun, ancien expert en Infrastructures Génie Civil et géotechnique à SYSTRA, explique sur sa page Facebook qu’on prend les gens pour des imbéciles en leur faisant croire que l’explosion a pour origine 2500 tonnes de nitrate d’ammonium.
On nous prend encore pour des billes en nous faisant croire que l’explosion a pour origine 2500 t de nitrate d’ammonium utilisé normalement comme engrais agricole C’est le même scénario que l’usine d’AZF à Toulouse il fallait à tout prix que ce soit un accident !!!.
J’ai bien observé les vidéos il y a une première explosion puis une deuxième plus importante avec dégagement de fumées rouges jaunâtres typiques de composés azotés puis une troisième beaucoup plus forte avec un champignon de fumée typique d’une explosion souterraine.
J’ai moi-même utilisé sur les chantiers de grands terrassements ce type d’explosif à base de nitrate d’ammonium.
Pour que ce produit explose, il faut 3 conditions : être confiné dans un forage ou dans une fosse fermée – être mélangé à de la matière organique telle que le fuel – utiliser un détonateur avec une petite cartouche de dynamite (booster).
Quand on parle de stock dans un hangar sur le port c’est peu probable que le produit était confiné et aucun fuel ne devait être stocké à proximité du fait du risque d’explosion.
De plus la puissance de l’explosion et les dégâts engendrés provoquant un tremblement de terre de magnitude 4,5 ne peut être produite par 2500 t de nitrate non confiné.
Lorsque j’utilisais ce type d’explosif les charges par tir pouvaient atteindre 4 t et cela provoquait des vibrations très faibles car amorçage bien maîtrisé.
Je veux bien admettre qu’une charge de 2500 t provoque un mini séisme mais pas de cette magnitude. Il a fallu d’après moi une bombe de forte puissance ou un missile pour provoquer la première explosion et que le nitrate d’ammonium ait été préalablement imprégné par du fuel peut être par un réservoir du port dont on a provoqué une fuite pour que la condition d’explosion soit remplie
Il y a eu l’explosion des 2500 t de nitrate a provoqué ensuite l’explosion d’un arsenal souterrain contenant des explosifs beaucoup plus puissants et détonants et brisants pour provoquer de tels dégâts et des effets ressentis jusqu’à l’île de Chypre.
Cela sent l’attentat ou une attaque à plein nez avec une savante préparation et le fait d’experts en explosifs.
La vérité ne sera peut-être jamais connue mais les conséquences d’un tel désastre sont imprévisibles pour le Liban et les pays avoisinants. L’avenir nous le dira !!!!
- https://www.dreuz.info/2020/08/08/attentat-et-non-accident-a-lorigine-de-la-catastrophe-au-liban/
- https://www.facebook.com/albert.guenoun?tn=%2CdCH-R-R&eid=ARCka4QQZK5e2MSSvaUrLVVQudZxbCVjimJqfz1zPnOAtScdvQaTL3anP00TZTf9Ega3wycBL3i_Ltqu&hc_ref=ARTD4aEpNXgEwbLr5ym2GtTLSfZy8HkEv5dFybln1Dz6FDEkKGJMQ2rSH7q4nQP2xwE&fref=n
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UNE AUTRE THÈSE : un entrepôt de missiles
Coppe Danilo : « La couleur rouge de la fumée indique la présence de lithium, composant des missiles
Coppe Danilo, expert italien en explosifs est formel : l’explosion – accidentelle ou provoquée – qui s’est produite dans le port de Beyrouth n’a pas fait sauter un entrepôt de nitrate mais de missiles. La vidéo qui suit est intéressante et confirme, de la bouche également de personnalités politiques libanaises, que le Hezbollah utilise une partie du port de Beyrouth pour entreposer non seulement des produits dangereux mais aussi de l’armement, mettant ainsi délibérément en danger les populations civiles des alentours.
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