Rondeurs... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXIX)
Courbes féminines et masculines
La volupté s’élève
D’un galbe bien en chair.
L’œil luxurieux s‘accroche
A l’image aimantée
D’une cambrure ferme
Égayant l’ordinaire.
Le biscoteau soulève
La virilité chère
Aux prunelles si proches
Du muscle bien sculpté,
D’une rondeur qui germe
Dans l’homme imaginaire.
L’arrondi merveilleux
Flatte un triste regard.
La volute érotique
Monte de maints esprits ;
Elle va l’éblouir
D’amoureuses promesses.
Ô pectoraux glorieux,
La femme en vous s’égare.
Le rêve fantastique
Va la faire jouir ;
L’arc soudain se redresse
En signe d'une future allégresse
La courbe perspective
D’un futur féminin
Tombe sur l’horizon
De la crue destinée.
La convexité glisse
Sur un semblant d’amour.
L’inflexion invective
Un appétit canin
Tourmentant sans raison
Une femme abonnée
A l’incurvation lisse
D’un magique contour.
https://www.youtube.com/watch?v=rhh32p2TZoE
David Frenkel