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Si la "Cisjordanie"/Judée Samarie est palestinienne, La Jordanie l'est

Un Palestinien tué par l’armée israélienne en Cisjordanie.

Macron demande à Israël de renoncer à tout projet d'annexion.

Tels sont les deux titres que l’on peut lire durant ces dernières 12h sur les sites 24H.CH et TDG.CH. Ces deux sites qui recopient textuellement l’ATS continuent de se faire l’écho, d’un mensonge, et ce, avec une constance incroyable. Pourtant, en rabâchant que la Judée Samarie est un territoire palestinien occupé depuis 1967, date à laquelle Israël l’a conquise de la Jordanie, ces deux sites mettent à mal la cause palestinienne qu’ils pensent défendre.

En effet, si la Judée Samarie, renommée « Cisjordanie » par la Jordanie, fut un territoire palestinien lorsqu’elle était sous la gouvernance de cette dernière, cela implique qu'elle est déjà un État palestinien. Sinon, comment la Judée Samarie peut-elle être « Cisjordanienne» sous la Jordanie et être Palestinienne quand elle est sous la gouvernance israélienne ? En partant du principe que la Judée Samarie est un territoire palestinien, cela sous-entend donc que la Jordanie entière l’est. Et si tel est effectivement le cas, pourquoi la France, par exemple, exigerait-elle encore un second État palestinien si la Jordanie l’est déjà ?

Et en parlant de la France, pourquoi Netanyayu ne demanderait-il pas également à Macron qu'il restitue à Comores les Iles Éparses, qu'il donne à la Nouvelle Calédonie son indépendance, et surtout qu’il récupère nombre de ces zones françaises devenues des zones de non-droit tombées sous la coupe d’un islamisme radical.

David Frenkel

PS Le communiqué émanant du bureau du Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou a répondu ce qui suit à Macron : « Israël agit en vertu du droit international et le projet de souveraineté est conforme au droit international. Les anciennes formules ont toutes échoué depuis 53 ans et un retour aux mêmes paramètres irait droit à l’échec. Le Plan Trump contient des idées nouvelles qui permettent de réelles avancées, et Israël est prêt à reprendre le dialogue en vue d’une paix sur les bases de ce plan. C’est le refus des Palestiniens de négocier à partir de ce plan tout comme ceux proposés par le passé qui est la cause de l’impasse »https://lphinfo.com/souverainete-emmnauel-macron-tente-de-dissuader-binyamin-netanyahou/. Mais cela l'ATS se garde bien de rapporter. Voilà à quoi ressemble l'information biaisée distillée par les agences de presse "mainstream"! Et dire qu'il ne se trouve aucun responsable journalistique pour collecter une information donnant la parole à tous les acteurs concernés, afin que les acteurs puisse se faire une opinion en toute connaissance de cause.

Et pour ceux que cela intéresse :

 

Publié par Albert Soued le 9 juillet 2020
 

Les Juifs ont le droit inaliénable d’«immigrer librement sur la terre d’Israël (territoire de la Palestine du mandat britannique) et d’y établir des colonies de peuplement »

« La résolution 80 de la charte de l’ONU a force de traité international, car la Charte des Nations Unies dans son intégralité est un traité international. Appliquée au cas de la Palestine, elle explique que les Droits qui ont été donnés aux Juifs sur la terre d’Israël ne peuvent être modifiés d’aucune façon, sauf si un accord de tutelle entre les États ou les parties concernées avait transformé le mandat en tutelle, ou en « territoire sous tutelle ».

En vertu du chapitre 12 de la même Charte, l’ONU avait une fenêtre de trois ans pour ce faire, entre le 24 octobre 1945 (date où la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur) et le 14/15 mai 1948, date où le mandat a expiré, et l’Etat d’Israël a été proclamé. Comme aucun accord de ce type n’a été passé pendant ces trois ans, les droits donnés aux juifs dans le mandat britannique sur la Palestine ont force exécutoire, et l’ONU est bloquée par cet article 80. Elle n’est même pas autorisée à le modifier.
L’ONU n’a donc aucune possibilité de transférer une partie des Droits qui ont été donnés au peuple juif sur la Palestine à une entité non-juive, l’Autorité palestinienne en l’occurrence. Tous les juristes de l’ONU le savent, et butent sur cette résolution incontournable.

De quels droits parle-t-on ?

Article 6 du Mandat britannique sur la Palestine : le droit pour les juifs d’«immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement»

Parmi les Droits plus importants conférés aux Juifs figurent ceux de l’article 6 du Mandat, qui reconnaît aux Juifs le droit d’«immigrer librement sur la terre d’Israël et d’y établir des colonies de peuplement».

Sous le mandat britannique, toute la Palestine était réservée à l’établissement du foyer national juif et du futur Etat juif indépendant, en confirmation de ce qui avait été décidé lors de la conférence de paix de San Remo en avril 1920.

Aucune partie de la Palestine concernée par le mandat britannique n’a été donnée pour la création d’un Etat arabe, car les droits des Arabes à l’autodétermination leur ont été accordés ailleurs : en Syrie, en Irak, en Arabie, en Egypte et en Afrique du Nord, et il fut créé 21 Etats arabes contemporains à cet effet, sur un immense territoire qui va du golfe Persique à l’océan Atlantique. Contre un seul Etat pour les Juifs, en Palestine historique.

Il n’y a donc, d’un point de vue juridique pour l’ONU, aucune possibilité de créer encore un Etat arabe indépendant sur le territoire spécifique de l’ex-Palestine mandataire réservé à l’autodétermination juive, et plus particulièrement en Judée, en Samarie et à Gaza.

Créer un tel Etat sur les terres juives serait illégal en vertu de l’article 80 de la Charte des Nations Unies, et outrepasserait l’autorité juridique que l’ONU s’est elle-même donnée. L’ONU est totalement bloquée, quelle que soit sa volonté politique actuelle.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Soued

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