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Il n'y a non plus de droit divin pour occuper ce qui ne l'est pas

Mais comment Israël peut-il occuper une région dont le dernier occupant, la Jordanie, a abandonné toute prétention à celle-ci lors du traité de paix qu'elle a signé avec Israël en octobre 1994 ?

Par ailleurs, les Cananéens ont disparu, mais le peuple juif perdure. Israël, pays du peuple juif, qui s'en est emparé lors d'une guerre DÉFENSIVE que l'occupant d'avant, la Jordanie, lui a déclarée, en est donc l'ayant droit historique, LE PLUS ANCIEN. 

En outre, à ceux qui nomment la Judée Samarie "territoire occupé", je poserais la question suivante : Jésus est-il né en Cisjordanie ??? Ne falsifions donc pas un nom biblique par un nom donné par l'occupant jordanien qui occupait cette terre durant 19 ans seulement. S'il n'y a pas de droit divin pour occuper un pays, (dans le sens de l'illégalité de cette occupation), aucun droit ne stipule que la Judée Samarie est occupée, (toujours dans le sens de cette illégalité). La déclaration Balfour (1917), le Traité de Lausanne (1923), le Mandat britannique (1922), la résolution de San Remo (1920) et le Traité de Sèvres (1920) ont créé le droit international, et rétabli les droits historiques des israélites à leur terre. En outre, le peuple juif a droit à celle-ci en vertu de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones. Rappelons à cet effet, que les résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies ne sont que des recommandations. Elles ont été imposées par les 57 États musulmans et arabes et leurs amis en intérêts communs. Ces résolutions ne sont pas contraignantes en vertu du droit international. Les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, qui ne sont pas adoptées en vertu du chapitre VII de la Charte, ne sont pas non plus contraignantes en vertu du droit international.

Dans ces conditions, dénier aux juifs d'avoir une terre avec laquelle ils ont des attaches historiques, et qui les protège d'un antisémitisme exponentiel, relève du droit diabolique.

Et voici une définition du Larousse 1925 qui pourrait intéresser ceux qui qualifient la Judée Samarie de "territoires palestiniens occupés" :

PALESTINE : contrée de la Syrie, entre la Phénicie au Nord, la mer Morte au Sud, la Mediterranée à l’Ouest, et le désert de Syrie à l’Est, arrosé par le Jourdain. C’est une bande de terre étroite, resserée entre la mer le Liban, et parcourue par le Jourdain, qui s’y jette dans la mer Morte. Elle est appelé aussi, dans l’Ecriture sainte, Terre de Chanaan, Terre promise et Judée. C’est aujourd’hui [en 1925 donc] un Etat juif sous le mandat de l’Angleterre ; 770.000 habitants. Capitale Jérusalem.

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Entre le début du moyen âge et 1920, la Palestine a suivi le sort du reste de la Syrie. Les accord franco-anglais de mai 1916, ratifiés par le traité de Lausanne de 1923, l’ont placée sous le mandat britannique. Après l’avoir conquise sur les Germano-Turcs en 1917-1918, les Anglais travaillent à y fonder un « foyer juif ». Les accords franco-britanniques n'ont donc pas donné en 1917 aux Juifs une terre  appartenant aux arabes palestiniens, puisqu’elle appartenait aux Germano-Turcs. (source Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.)

Alors, de grâce, que cesse une fois pour toutes la falsification de l'histoire. Israël n’occupe (dans le sens précisé plus haut) aucune terre !!! Que les bien-pensants dénoncent les États occupant des territoires (et il y en a des dizaines), non pas par droit divin, mais par droit despotique.

David Frenkel

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