Une annexion qui tourne à l'obssession !
Alors que le site LeMatin.ch sous le titre Pandémie En Israël, la lutte contre la Covid-19 passe par les égouts vante la technologie israélienne qui permet d’analyser les eaux usées afin de traquer le virus et d'alerter en cas d'apparition de nouveaux foyers, c'est pratiquement au même moment que 24H.ch et TDG.ch, ressortent aux lecteurs, sous le titre Cisjordanie Des experts onusiens dénoncent le projet d’annexion, les vieux poncifs qui cantonnent le seul pays démocratique du Moyen-Orient aux soit-disant violations du droit international. Cette obsession anti-israélienne qui pointe à travers tous leurs articles concernant Israël sont d'autant plus douteuses, sachant que ces deux journaux en ligne n'ont consacré, par exemple, aucun article dénonçant l’annexion par la Turquie de la partie nord de Chypre. Et il en est de même des 47 experts indépendants de l’ONU, dont le Zurichois Nils Melzer. Alors, rappelons à ces derniers que la Judée Samarie, nom biblique où Jésus est né, rebaptisée "Cisjordanie" par la Jordanie lorsqu'elle occupait ce territoire de 1948 à 1967, et qu'Israël a conquise lors d'une guerre DÉFENSIVE que celle-ci lui a déclarée, ne peut être considérée comme occupée. En effet, La Résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée après la guerre des Six jours (comme d'ailleurs la résolution 338 adoptée après la guerre de Kippour de 1973), impose des obligations aux deux parties. La résolution 242 n'appelle pas à un retrait unilatéral des territoires. Or, les Palestiniens attirent l'attention exclusivement sur un retrait israélien, ignorant les clauses conférant des responsabilités aux autres belligérants. Contrairement à ce qu'affirment les régimes arabes, la résolution 242 n'impose pas le retrait d'Israël de tous les territoires conquis à la faveur de la guerre de 1967. Elle appelle seulement à un retrait d'Israël DE territoires ET NON PAS "DES" (version anglaise mal traduite en français) tout en reconnaissant son droit à vivre dans des frontières sûres et reconnues. Or, tant que cette dernière condition ne sera pas remplie, Israël est dans son droit 1)
Voici encore pour les ignares un avis de droit émis par l’avocat Aviad Vissoli, je le cite (propos rapportés par LPH Info 2) :
« La plupart des slogans entendus par rapport au Plan Trump sont inexacts et proviennent d’une ignorance en matière de droit international et d’une incompréhension des processus qui vont se produire sur le plan du droit israélien et international. Israël est déjà souverain dans ces régions! Selon le droit international, mis à part l’Antarctique, il n’existe aucun territoire au monde qui ne soit sous souveraineté d’un Etat quelconque. Et le principe de souveraineté ne peut s’appliquer qu’à un Etat constitué et membre à part entière de l’Onu. Dès lors, de jure depuis le mandat britannique, la conférence de San Remo et la reconnaissance de l’Etat d’Israël par l’Onu, et de facto depuis 1967, le seul Etat qui est présent entre la Mer et le Jourdain est l’Etat d’Israël. Lors de la Guerre d’Indépendance, où les armées arabes tentèrent de tuer dans l’oeuf l’Etat d’Israël, l’Egypte avait conquis la bande de Gaza et la Jordanie avait de son côté annexé la Judée, la Samarie, la vallée du Jourdain et la partie orientale de Jérusalem, annexion qui n’avait été reconnue que par deux pays au monde: la Grande-Bretagne et le Pakistan. En 1988, la Jordanie avait officiellement annulé ses prétentions sur ces territoires, et les accords de paix signés entre Israël et la Jordanie en 1994 stipulent que ‘le Jourdain constituera la frontière internationale entre les deux pays. Dès lors, cet accord, reconnu par la communauté internationale, atteste en fait que le seul Etat souverain sur ces territoires est Israël! si l’administration militaire en Judée-Samarie s’imposait dans les années qui suivirent la Guerre des Six jours, le provisoire est devenu définitif. L’Etat d’Israël l’a inutilement et artificiellement maintenu jusqu’à ce jour, par covidmmodité, alors qu’il aurait pu depuis longtemps appliquer cette souveraineté sur le terrain en y instaurant la loi israélienne sur les habitants juifs et pour les habitants arabes, en élargissant l’autonomie déjà existante dans les zones A et B. Il s’agit donc avant tout d’une question interne à l’État d’Israël et de l’application de l’égalité des citoyens devant la loi . Quant aux Arabes dits " palestiniens ", selon le droit international, il leur serait permis de décréter leur État à Gaza ou dans les zones autonomes de Judée-Samarie. Et pourquoi ne l’ont-ils pas fait? Parce que leur attitude depuis 72 ans est invariablement le même: tout le territoire d’Israël ou rien car ils veulent moins créer un État que de voir disparaître l’Etat d’Israël. Et quand bien même ils se décidaient un jour à vouloir décréter un Etat, ils devraient en fixer les frontières au moyen de négociations avec Israël avec toutes les conditions qu’ils devraient remplir. »
Que ces Messieurs cessent donc de se référer à un droit international dont ils ne peuvent citer la teneur, et qu'ils récitent comme un mantra adressé au "Juif des nations".
1) https://mfa.gov.il/MFA/MFAFR/MFA-Archive/Pages/TERRITOIRES%20CONTESTES-%20Quelques%20faits%20oublies%20sur.aspx
2) https://lphinfo.com/souverainete-et-application-de-la-loi-une-precision-interessante-de-lavocat-aviad-vissoli/
David Frenkel