Questions sur le coronavirus... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXI)
Les microbe lilliputiens
Progénitures du diable
Sucent nos existences
De leurs instincts venimeux
S’en prenant à nos haleines
Ils chauffent de leur sang
Nos souffles personnels
Ils brûlent de leur venin
Bien des respirations
Les bactéries injectent
Cette angoisse infectieuse
Infectant les esprits sains
Obnubilés par le mal
Nous suivons le troupeau
Broutant l’herbe médiatique
Devenant indigeste
Pour des corps pleins d’énergie
Ils vomissent leur dépression
Sur le malheur imaginé
Le virus imperceptible
Dessine le destin morbide
De nombre d’innocents
Les perversités du germe
Traduisent les aléas
Des coïncidences rencontrées
Sur les chemins de la destinée
A l’automne de l’âge
Le diable infime éclot
Dans la chair labourée
Par le tracteur du temps
Qui a donc enfanté les germes
De l’anéantissement
Qui a donc répandu les fruits
Du sombre machiavel
Dans le manuscrit universel
Les mystères s’y noircissent