En toute bonne foi
Je ne résiste pas à publier un article de Jean Patrick Grumberg, admirablement documenté, qui tort le cou à tout ce que les journalistes et les médias ânonnent concernant la guerre que mène Donald Trump contre Twitter. Cela d'autant plus que mon commentaire qui rapportait “Ce Tweet a violé les règles de Twitter sur la glorification de la violence. Cependant, Twitter autorise les terroristes, les dictateurs et les propagandistes étrangers à abuser de sa plate-forme”, a été censuré par un bien-pensant.
Voici l'article en son intégralité :
L’affaire couvait depuis des années. Les réseaux sociaux de la Silicon Valley ont « une forte culture de gauche » selon l’aveu même du patron de Facebook Mark Zuckerberg, et ils censurent les conservateurs à tout va – avec le soutien jovial des médias fourbes qui feignent de ne rien voir et disent que ça n’existe pas.
En 2020 plus que jamais, aucun homme politique ne peut remporter une élection sans avoir recours aux réseaux sociaux. S’il est censuré, il perd, c’est aussi simple que ça.
Le président Trump, qui utilise frénétiquement son compte Twitter – bien trop à mon goût et quelques fois à tort et à travers – a déclaré qu’il se passerait volontiers de Twitter – et de ses 80 millions d’abonnés – s’il le pouvait.
Il a déclaré jeudi qu’il se débarrasserait de son compte Twitter s’il n’avait pas à affronter les Fake News des médias.
« Si nous avions une presse honnête dans ce pays, je me débarrasserais de mon compte en un clin d’œil », a déclaré M. Trump aux journalistes dans le Bureau ovale lorsqu’on lui a demandé s’il avait envisagé de supprimer son compte Twitter compte tenu de ses récentes critiques à l’encontre du géant des médias sociaux.
Un pouvoir immense, total, hors contrôle
On ne peut pas ignorer l’influence des réseaux sociaux. Ils sont tout-puissants, et d’une ascendance immense sur la vie réelle.
- Ils sont indispensables à la vie politique et aux échanges d’idées qui ont de l’influence sur l’évolution de la société.
- Ils construisent des carrières et détruisent des vies, déclenchent des émeutes et des révolutions, envoient des gens en prison et d’autres à la mort.
- Ils aident à élire des présidents et à exposer des politiciens corrompus.
- Ils servent à recruter des terroristes, à organiser des attentats, et permettent aussi de les éviter.
- Ils servent à créer – et démasquer – des réseaux pédophiles.
- Ils peuvent totalement confisquer la liberté d’expression d’une personne ou d’un groupe.
Une poignée de quatre ou cinq multimilliardaires gauchistes, sans personne au-dessus d’eux, sans contrôle, décide ce qu’on a le droit de dire, qui a le droit de parler, et qui sera censuré.
Ce pouvoir immense leur est naturellement monté à la tête, il est monté à la tête de Jack Dorsey, le patron de Twitter, de Mark Zuckerberg le patron de Facebook, et de ceux de Google, donc YouTube. Et il est difficile de le leur reprocher : c’est toute l’histoire de l’homme, le pouvoir enivre, et fait désirer plus de pouvoir encore.
Le pouvoir de censurer l’homme le plus puissant au monde par exemple : le président des Etats-Unis.
Twitter franchit la ligne rouge en censurant le compte du président américain
Il y a deux jours, le « directeur de l’intégrité » chez Twitter, un jeune militant d’extrême gauche nommé Yoel Roth, s’est cru plus puissant que l’homme le plus puissant du monde. Et d’une certaine façon, il l’est : sa position lui a permis de fact-checker les tweets du président, et décider de les autoriser ou les interdire.
Ce qu’il a fait.
Pour la première fois de l’histoire du réseau social, Twitter a fact-checké un tweet et fait une mise en garde sur le tweet du président.
Faute majeure. Rendue possible parce que les dirigeants et les cadres de la Silicon Valley sont très à gauche, très riches, très puissants, et qu’ils censurent depuis des années les voix conservatrices sans avoir aucun compte à rendre, sans que personne ne puisse rien faire (Dreuz en est aussi victime).
Roth, aveuglé par sa haine et son dégoût pour Trump, Roth qui a plusieurs fois écrit qu’il y a un nazi à la Maison-Blanche, n’a pas vu à qui il avait affaire.
Le petit Roth s’est cru plus puissant que le président des Etats-Unis, plus puissant que Donald Trump. Et il l’était. Grâce à « l’article 230 » de la loi américaine.
« Article 230 »
Les acteurs des réseaux sociaux et de l’internet bénéficient d’une protection juridique totale par les vertus d’une loi « l’article 230 ». En bref : on ne peut pas les attaquer en justice. Vous imaginez ! Aucun risque de procès quoi qu’ils fassent.
Cette loi d’exception les établit non pas comme éditeurs, comme publications responsables du contenu qu’elles diffusent, mais comme simples transporteurs d’informations, un peu comme une compagnie téléphonique n’est pas responsable de ce que les gens se disent lorsqu’ils communiquent entre-eux, parce qu’elles n’ont aucun contrôle sur le contenu : elles se contentent de transporter les informations de leurs clients.
C’est le statut d’exception dont jouissent les réseaux sociaux.
Ainsi, on ne peut pas les poursuivre en diffamation, ou pour calomnie, ou pour insultes et menaces de mort, et ils ne peuvent pas être poursuivis pour violation de la liberté d’expression protégée par le 1er amendement de la Constitution : ils échappent à tout contrôle.
Jusqu’au moment où ils se conduisent non plus en distributeur mais en publication, en fact-checkant les messages, qui est le travail d’un éditeur.
Ce qui a été censuré
- Il y a deux jours, le président a tweeté son opposition au vote par correspondance que réclament les Démocrates à cause du coronavirus, disant qu’il ouvre la voie à une fraude massive.
- Roth a décidé que Trump n’avait pas le droit de dire ça.
- Alors il a « fact-checké » le tweet du président en disant qu’il était trompeur.
« Il n’y a AUCUNE FAÇON (ZÉRO !) que les bulletins de vote par correspondance ne soient pas substantiellement frauduleux.
Des boîtes aux lettres seront cambriolées, des bulletins seront falsifiés et même imprimés illégalement et signés frauduleusement.
Le gouverneur de Californie envoie des bulletins de vote à des millions de personnes, toute personne vivant dans l’État, peu importe qui elle est ou comment elle y est arrivée, elle recevra un bulletin de vote », a tweeté Trump.
« Cela sera suivi par des professionnels qui diront à toutes ces personnes, dont beaucoup n’ont jamais pensé à voter avant, comment et pour qui voter. Ce sera une élection truquée. Pas question ! »
Censurer or not censurer, that is the question
Evidemment, le président disait vrai, le vote par correspondance permet la fraude, mais là n’est pas la question.
- Le vote par correspondance est vulnérable à la fraude et les cas sont nombreux et connus, même si les Démocrates et les médias le nient, parce qu’ils comptent sur le vote par correspondance pour remporter l’élection en novembre en organisant une fraude massive.
- Mais la vraie question est de savoir si Twitter a le droit de décider ce qu’on peut dire et ce qu’on n’a pas le droit de dire, simplement parce que ça ne lui plaît pas ; s’il a le droit de censurer les uns et pas les autres.
- Si oui, alors Twitter n’est plus un simple distributeur d’information mais un éditeur, et il ne peut pas bénéficier de la protection juridique de l’article 230.
Et là, l’édifice s’écroule : si Twitter censure, il est éditeur. S’il est éditeur, il doit rendre des comptes. S’il rend des comptes, il ne peut plus censurer de manière arbitraire.
Dans un tweet, Trump a déclaré :
« .@Twitter s’immisce maintenant dans l’élection présidentielle de 2020.
Ils disent que ma déclaration sur les bulletins de vote par correspondance, qui entraînera une corruption et une fraude massives, est incorrecte, sur la base d’une vérification des faits par le Fake News CNN et le Washington Post d’Amazon », a-t-il écrit dans un tweet.
« Twitter étouffe complètement la liberté d’expression et, en tant que président, je ne le permettrai pas », a-t-il déclaré dans un autre tweet.
C’est le levier que le président Trump vient d’actionner dans un ordre exécutif.
Twitter tire sur la corde et censure encore le président
Yoel Roth se sent plus fort que Donald Trump, et malgré les menaces du président, il a censuré un autre de ses tweets.
En réponse aux émeutes de Minneapolis et aux destructions par les Antifas et les émeutiers professionnels – y compris le bâtiment du 3e commissariat de police de Minneapolis – le président Trump a publié deux tweets ce vendredi matin en évoquant George Floyd, qui est mort lundi, apparemment après avoir été plaqué au sol par la police de Minneapolis.
- Le premier tweet disait :
« Je ne peux pas rester là à rien faire et regarder ce qui arrive à une grande ville américaine, Minneapolis », a écrit Trump dans le premier des tweets censurés.
« [C’est] un manque total de leadership. Soit le très faible maire de la gauche radicale, Jacob Frey, se ressaisit et met la ville sous contrôle, soit j’envoie la Garde nationale [et] je fais le travail moi-même. »
- Le second était pour dénoncer les « voyous qui déshonorent la mémoire de George Floyd et je ne laisserai pas ça arriver… Quand les pillages commencent, les coups de feu suivent » ajoutait le président.
Twitter a censuré les deux tweets de Trump, en les remplaçant par l’explication suivante :
« Ce Tweet a violé les règles de Twitter concernant la glorification de la violence. Cependant, Twitter a déterminé qu’il pourrait être dans l’intérêt du public que le Tweet reste accessible ».
Selon Roth, Trump « violait les règles de Twitter concernant la glorification de la violence » parce qu’il dénonçait la violence et disait qu’il allait envoyer l’armée pour rétablir l’ordre… mais Twitter n’a pas censuré les tweets des Antifas qui appelaient directement à commettre des violences à Minneapolis.
En réponse, le président a dénoncé le double standard de Twitter, et a promis d’agir.
« Twitter ne fait rien contre tous les mensonges et la propagande de la Chine ou du Parti de gauche radicale Démocrate. Ils ont ciblé les Républicains, les conservateurs et le président des États-Unis.
L’article 230 devrait être révoqué par le Congrès.
D’ici là, ce sera réglementé ! »
A force de tirer sur la corde, elle s’est cassée, Trump va réglementer les réseaux sociaux
Jeudi, le président Trump a signé un décret (1) destiné à empêcher la censure sur les réseaux sociaux.
Il a demandé à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’elle réexaminer l’article 230 qui protège les entreprises de médias sociaux de toute responsabilité.
Le président a déclaré :
Les grandes entreprises qui traitent injustement des millions de citoyens américains ne devraient pas s’attendre à des privilèges et des protections spéciales en vertu de la loi.
Avec ce décret, notre pays fait un pas de plus vers un débat public honnête et équitable.
Dans le détail, le décret explique :
- La politique américaine veut que les plateformes qui éditent, censurent ou n’agissent pas de « bonne foi » en ce qui concerne le contenu, ne bénéficient pas de la protection en matière de responsabilité prévue à l’article 230 de la loi sur la décence en matière de communications (Communications Decency Act).
- Je charge le ministère du Commerce de demander à la FCC de clarifier les règles de la section 230 en accord avec la politique américaine.
- J’interdis que des millions de dollars du contribuable ne soient gaspillés par les agences fédérales pour faire de la publicité sur des plateformes de médias sociaux biaisées.
- Le ministère de la Justice examinera plus de 16 000 plaintes relatives à la censure pour motifs politiques, recueillies par la Maison Blanche avant le sommet sur les médias sociaux qui s’est tenu l’année dernière.
- Je mobilise les procureurs généraux des États qui disposent d’un nombre considérable d’assignations à comparaître et d’autorités de protection des consommateurs, pour s’assurer que les plateformes de médias sociaux ne se livrent pas à des actes ou des pratiques déloyales ou trompeuses.
- Ce décret agit comme une loi fédérale, et énumère les nombreuses façons dont les plateformes technologiques agissent avec des préjugés contre les points de vue qu’elles désapprouvent.
Finalement, la fraude au vote par correspondance, mythe ou réalité ?
Si vous lisez les journaux, vous serez enclin à croire que non seulement il n’existe pas de fraude électorale, mais que le sujet est clos et que nous ne sommes même pas autorisés à en parler.
Alors parlons-en.
Voici 16 exemples récents de fraude électorale (qui n’existe pas).
- Caroline du Nord, 2018. L’une des affaires de fraude les plus médiatisées par les mêmes médias qui disent qu’il n’y a pas d’affaire de fraude.
Le comité électoral de Caroline du Nord a annulé le résultat de l’élection dans le 9e district du Congrès et a ordonné la tenue d’une nouvelle élection.
Des preuves de fraude sur les bulletins de vote par correspondance sont apparues sur environ 61% de tous les votes par correspondance. - Texas 2018. Dennis Jones a battu Tracy Gray d’une voix lors des primaires républicaines au Texas pour un siège au tribunal des commissaires du comté de Kaufman.
Gray a contesté le résultat, alléguant qu’un voteur avait soumis des bulletins de vote par correspondance illégaux.
Après une audience, un juge de l’État a invalidé les résultats et a ordonné une nouvelle élection, que Gray a remportée par 404 voix. - Texas, 2018. Autre affaire de fraude au Texas. Armando O’Cana a apparemment remporté la mairie de Mission, au Texas, en battant le maire sortant Norberto « Beto » Salinas.
Mais après l’apparition de preuves solides que la campagne de M. O’Cana avait soudoyé les électeurs, falsifié les bulletins de vote par correspondance et « aidé » indûment les électeurs lors du scrutin, le juge d’État J. Bonner Dorsey a invalidé le résultat. - Floride, 2017. Le maire d’Eatonville, en Floride, Anthony Grant, a été reconnu coupable d’un délit de fraude électorale et de délit de violation du droit de vote par correspondance.
- Floride, 1998. Une enquête sur l’élection du maire de Miami révéla une vaste affaire de fraude qui concernait plus de 5 000 bulletins de vote par correspondance.
- Alabama 2017. Un juge de l’État d’Alabama a annulé le résultat d’une course pour le conseil municipal de Wetumpka dans laquelle le président sortant Percy Gill semblait avoir gagné par trois voix.
Un procès a montré que huit bulletins de vote par correspondance déposés pour Gill avaient soit une fausse signature, soit n’étaient pas notariés ou signés devant le nombre requis de témoins. - Alabama 2016. Course à la mairie de Gordon. Elbert Melton l’a emporté par 16 voix. Melton a ensuite été condamné pour deux chefs d’accusation de fraude au vote par correspondance et a été démis de ses fonctions.
- Missouri 2016. La représentante de l’État du Missouri, Penny Hubbard, a remporté les primaires démocrates de 2016 dans le 78e district de la Chambre de l’État par seulement 90 voix.
Son adversaire, Bruce Franks Jr, a contesté le résultat. Le juge Rex Burlison a estimé qu’il y avait eu tellement de votes par correspondance irréguliers, qu’il a ordonné une nouvelle élection. Franks a gagné par 1 533 voix. - Texas 2016. L’ancien commissaire de la ville de Weslaco, Guadalupe Rivera, a plaidé coupable d’avoir falsifié 30 bulletins de vote par correspondance pour remporter l’élection.
- New Jersey 2015. Fernando Gonzalez a remporté une victoire avec 10 voix sur Sergio Dias pour un siège au conseil municipal de Perth Amboy, dans le New Jersey.
Après avoir déterminé qu’au moins 13 bulletins de vote par correspondance avaient été déposés illégalement, une cour supérieure de l’État a annulé les résultats et ordonné une nouvelle élection. - New York 2014. Le candidat à l’Assemblée de l’État de New York, Hector Ramirez, a plaidé coupable d’un chef d’accusation pour possession d’un faux instrument pendant sa campagne de 2014.
Les procureurs ont accusé Ramirez d’avoir trompé les électeurs pour qu’ils donnent leurs bulletins de vote par correspondance à sa campagne en partant du principe erroné qu’il les soumettrait. Au lieu de cela, il a inséré son nom sur au moins 35 bulletins. - Pennsylvanie, 2009. Richard Allen Toney, l’ancien chef de la police du canton de Harmar, a plaidé coupable d’avoir illégalement sollicité des bulletins de vote par correspondance au profit de sa femme et de son colistier lors des primaires démocrates. Le décompte des votes par correspondance a fait basculer les résultats des primaires, assurant ainsi la victoire du colistier de sa femme.
Au cours d’une enquête du FBI, les procureurs ont déclaré que Toney avait tenté d’empêcher deux témoins du grand jury et d’autres personnes de témoigner. Il a été condamné à trois ans de mise à l’épreuve. - Virginie 2012. Après une enquête fédérale sur une fraude électorale en Virginie occidentale, le shérif du comté de Lincoln, Jerry Bowman, et le greffier du comté, Donald Whitten, ont plaidé coupable d’avoir rempli des urnes et falsifié des bulletins de vote par correspondance pour tenter de voler une élection primaire démocrate en 2010. Un juge a annulé l’élection, en rejetant 300 bulletins frauduleux.
- Mississipi 2007. L’une des affaires les plus complexes est survenue dans une juridiction rurale pour une opération de fraude massive d’électeurs absents, gérée par la machine locale du Parti démocrate. Les procureurs ont déclaré que les notaires payés par la machine prenaient les bulletins de vote dans les boîtes aux lettres et les votaient à la place des électeurs visés.
- Alabama 2004. La Cour suprême de l’Alabama a annulé les résultats d’une course à la mairie de Guntersville après avoir constaté que des bulletins de vote par correspondance avaient été déposés sans identification appropriée et auraient dû être rejetés.
- Indiana 2003. Lors de la course à la mairie de East Chicago, dans l’Indiana, le challenger George Pabey a battu le jour du scrutin le candidat sortant, Robert Patrick, qui avait été réélu pour huit mandats, mais il a perdu par 278 voix après avoir reçu environ 2 000 bulletins de vote par correspondance contrefaits.
Les journalistes ont donc raison : si l’on exclut ces cas, la fraude électorale par correspondance n’existe pas.
Par ailleurs, les informations sur environ 24 millions d’électeurs, soit 1 électeur sur 8, ne sont plus valides ou sont inexactes, et 1,8 million sont décédés, mais toujours sur les listes (2).
Enfin, dans mon comté de Los Angeles, 112 % des habitants du comté sont inscrits sur les listes électorales.
Conclusion
Sommes-nous vraiment à l’aise qu’une poignée de petits jeunes milliardaires de la technologie contrôlent le flux d’informations ?
Existe-t-il d’autres exemples dans l’histoire de l’humanité, où les propos de l’ensemble des conservateurs de la planète entière sont sous contrôle d’une poignée de quatre ou cinq personnes, obligeant les auteurs à des gymnastiques intellectuelles constantes et une auto-censure des propos qu’ils savent être interdits, pour éviter la fermeture de leurs moyens d’expression ?
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