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Une étude de "The Lancet" à prendre avec des pincettes

La revue The Lancet a publié le 22 mai une étude sur l’utilisation du hydroxicloroquine. L’étude conclut qu’il n’existe aucune preuve permettant de confirmer son efficacité thérapeutique chez les patients souffrant de COVID-19. De plus conclut-elle, l’hydroxicloroquine provoque une augmentation du taux de mortalité et des arythmies cardiaques chez les patients attaqués par ce virus.

Amis lecteurs, sachez que The Lancet est aussi un moyen de communication de masse servant à promouvoir des avantages à l’industrie pharmaceutique, et qui ne sert pas forcément l’utilité des patients. Ne vous surprenez donc pas à être interloqué par la conclusion de son étude. En effet, il y a de quoi l'être : les données statistiques auxquelles la revue se base ne sont pas significatives lorsque l'on sait que les malades témoins étaient déjà en phase critique. Le Dr Raoult, partisan, de l'administration de l'hydroxicloroquine a toujours prétendu qu'il ne produisait ses effets thérapeutiques qu'aux débuts des syndromes. De plus, conclure que ce médicament provoque des arythmies cardiaques, c'est faire fi des mesures de prudence du Dr Raoult qui fait passer systématiquement aux patients qu'il traite des électrocardiogrammes de contrôle.

Par ailleurs, il est à noter que The Lancet se disant "scientifique" dérape souvent sur des sujets n'ayant rien à voir avec les sciences. En effet, cette  revue calomnie depuis des années la politique de santé israélienne, tout en appuyant les ONG anti-israéliennes. Nonobstant qu'entre 100'000 et 200'000 arabes palestiniens se font annuellement soigner en Israël et y nouent des liens amicaux et de gratitudes avec le personnel soignant, la partialité de The Lancet envers le secteur médical israélien, alimentée par l'inimitié,a atteint son point culminant en juillet 2014. A cette date,et  à l’occasion de la guerre entre le Hamas et Israël, la revue a publié une "Lettre ouverte au peuple de Gaza", dont les cinq auteurs et les vingt-quatre cosignataires, tous médecins, dénonçaient Israël pour avoir commis envers ce peuple de prétendument carnages et meurtres et de les avoir voulu dissimuler en mentant. Cette lettre avait provoqué une levée de bois vert non seulement de la part de confrères israéliens, mais aussi de la part des confrères situés aux quatre coins du monde. Au vu des violentes critiques, le professeur Richard Horton, directeur de la publication s'est empressé de prendre le contre-pied des graves accusations en publiant pour la première fois un numéro spécial de The Lancet présentant la situation de la médecine en Israël et dans les territoires sous son administration, situation qui répond parfaitement aux normes déontologiques médicales.

Que la revue pseudo-scientifique de The Lancet biaise l'efficacité de l'hydroxicloroquine ne doit donc pas étonner, elle n'est pas à un boniment près.

 Source :Yves Mamou pour Dreuz.info.

David Frenkel

 

 

 

 

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