Frontières... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XVIII)
Je vois un monde en lumière
Au-delà d’une frontière
Lointain pays de cocagne
Ton image m’accompagne
Au dessous de l’horizon
Se transporte ma raison
J’aperçois la liberté
Vivant de l’autre côté
Sous un angle merveilleux
Elle s’offre pour mes yeux
Je hurle ma servitude
Au soir d’une solitude
Au-dedans d’une frontière
Il ne fait pas des manières
Pour emprisonner les âmes
Dans une doctrine infâme
Il visse l’esprit rebelle
Sur une terreur poubelle
Non content de sa frontière
Il vilipende les tiers
En affichant l’étranger
Par un langage imagé
Il use de la frayeur
Hélas ici comme ailleurs
Tant et tant de parti pris
Sont les marches de l’esprit
Ils sont de la dynamite
Et érigent les limites
D’un esprit de tolérance
Sus au dictateur en transe
La frontière se lézarde
La pollution s’y hasarde
Des bornes elle en a cure
Et fait grimper le mercure
Un jour un grand cimetière
Lui servira de frontière