FÊTONS LES MAMANS Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XV)
Le ventre de la maman s’enjolive
Son giron s’arrondit comme une olive
Quand les graines de la passion bourgeonnent
La maman de bonheur se badigeonne
Maints et mains rayons de félicités
Dardent d’une femme en maturité
Ils adoucissent l’ombre de douleur
Ravalée lorsque naît l’amour en fleur
L’enfant vagit sur le cœur de sa mère
Bien des vicissitudes éphémères
En larmes s’épanchent de ses prunelles
L’enfant guette la phrase maternelle
Le consolant des petites misères
Mais quand la mère affronte le désert
De l’âge bête de l’adolescence
La pauvre cogite dans tous les sens
Cherchant une source d’apaisement
Dans la conduite de son garnement
La maman soucieuse d’éducation
A pour son chérubin de l’ambition
Lorsque la génitrice est exhaussée
Sa douce figure s’est crevassée
Et lorsque l’enfant atteint l’âge adulte
La maman n’échappe pas aux tumultes
S’échappant de la vie de son enfant
Du gai bonheur au malheur étouffant
Tous frappent à la maternelle porte
L’humeur de l’enfant elle le supporte
Enfant fête ta maman héroïque
T’ayant enfanté de façon stoïque
Enfant fête ta mère consolante
Elle a bercé tes peines insolentes
Enfant fête ta maman résistante
Toi qui décevait souvent ses attentes
Enfant j’ai la chance d’avoir vieilli
Sur tes tendres printemps que j’ai cueilli
David Frenkel