Dans le cas du coronavirus, comparaison serait-il raison ?
Je ne connais rien en médecine, je suis un simple citoyen qui pris dans les vagues alarmistes, cherche à surnager dans les flots de l’hystérie. Pour y parvenir j’aurais tant aimé que lorsque les médias nous informent qu’un cas de coronavirus a été découvert, que l’on nous informe également sur l’évolution des cas de grippe saisonnière. Lorsque, par exemple, on nous a annoncé le 5 mars qu’une femme de 72 ans est morte au CHUV après avoir très probablement attrapé le virus en Italie, on aurait aussi pu nous communiquer le nombre de personnes qui le même jour sont décédées pour avoir été contaminé par la simple grippe on ne sait où.
Loin de moi de minimiser le danger d’un fléau pour lequel on a pas encore trouver de vaccin, mais ne conviendrait-il pas, et cela dans l’intérêt de tout un chacun, de relativiser les ravages causés par ce virus ?
Voici une statistique : En Suisse, la grippe saisonnière provoque chaque année entre 111 000 à 331 000 consultations médicales, plusieurs milliers d'hospitalisations et des centaines de décès, dont 90 % surviennent chez les personnes de plus de 65 ans.1)
Et par exemple, combien de décès, uniquement en Suisse, sont-ils dus à ces maladies nommées cancer contre lesquelles aucun vaccin n’existe ?
Chaque année, la pollution de l'air entraîne le décès prématuré de 7 millions de personnes, selon le bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publié en mai 2018. A titre de comparaison, EN 2012, les experts avançaient le chiffre de 6,5 millions de morts annuels.2)
Et j’en passe, et les meilleurs.
De grâce, que les gouvernements ne prennent pas des mesures intempestives. Interdire les réunions de plus de 1000 personnes de peur que quelques porteurs dudit virus s'y trouvent, alors qu’un rassemblement réunissant 999 individus est toléré, demeure du ressort de l'arbitraire, car dénué de réflexion.
Et quid des gens infectés au coronavirus que l’on croise à très courte distance dans la rue ou dans les transports en commun bondés à ras bord ?
Alors, je le répète, pour ne pas effrayer outre-mesure un public déjà entouré de mauvaises nouvelles, il conviendrait à chaque annonce de cas de coronavirus, de le mettre en parallèle avec d’autre virus ou avec d’autres maladies bien plus mortelles statistiquement. D'ailleurs, pourquoi le nombre des patients guéris du coronavirus ne serait-il pas aussi annoncé de manière régulière ?
Je crains hélas que poser la question rejoigne le vœu pieux.
2) https://www.lesechos.fr/2018/05/la-pollution-de-lair-tue-7-millions-de-personnes-par-an-989761