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UN PEU DE TOUT - Page 306

  • La chaise qui fait pleurer...

    Des larmes fourbes, douteuses, ont été versées pour une dame dont la chaise est restée vide, lors d'un colloque organisé dans un pays d’Europe et ayant entre autres pour thème : « La dissolution des frontières : de la communication avec l’Autre. ». Cette personne, une résidente de Gaza, n’aurait pas reçu l’aval des autorités israéliennes pour pouvoir s’y rendre. Mais pourquoi diable s’en prend-on à Israël, alors que l’Égypte rend sa frontière avec Gaza nettement plus imperméable ? D’ailleurs, c’est avec raison que le Coordinateur des activités du gouvernement dans les territoires a refusé à cette dame d’aller participer à un colloque où l’on demande au seul État Hébreu d’ouvrir ses frontières, et cela, tout en faisant fi des menaces terroristes qui pèsent sur lui. Diantre, que l’on cesse une fois pour toutes de jauger l’humanisme à l’aune israélienne.

  • Sus aux titres trompeusement tapageurs !

    De « Une victoire en Trump l’œil sur l’islamisme » à « Ça chauffe pour Trump », en passant par bien d’autres titres aussi trompeurs, certains éructent leur fiel contre un président américain qu'ils ne portent pas dans leur cœur.

    Si l'on prend l'intégralité de la déclaration de Donald Trump (https://www.bfmtv.com/international/il-est-mort-comme-un-chien-trump-decrit-les-derniers-moments-d-al-baghdadi-le-chef-de-daesh-1794951.html), on s'aperçoit que celui-ci n’a JAMAIS affirmé  ou ni même sous entendu que la  mort d’Abou Bakr al-Baghdadi était une victoire sur l’islamisme. Alors pourquoi vouloir le faire laisser croire ?

    Par ailleurs, titrer que cela chauffe pour Trump, est fondamentalement trompeur. En effet, le vote de la Chambre des représentants qui s’est prononcé D’UNE MANIÈRE FORMELLE en faveur d'une enquête en vue d'une procédure pouvant amener à la destitution du président américain ne prend en rien une tournure défavorable. Les journaux qui l'ont sournoisement prétendu en se fendant de cet intitulé tonitruant n’ont pas eu la probité :

    1) d'écrire que cette enquête, même si elle amène à la conclusion que le président américain a enfreint, tant soit peu, la loi, voir celui-ci être destitué relève de l'improbable, car une telle procédure ne passerait pas la    rampe du Sénat qui est à majorité républicaine ;

    2) de divulguer l’intégralité du compte rendu de la conversation téléphonique entre le président américain et le président ukrainien (https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/26/l-integralite-du-compte-rendu-de-la-conversation-telephonique-entre-donald-trump-et-le-president-ukrainien_6013061_3210.html)  où il apparaît clairement qu’il n’y a pas matière à destitution.

    Puissent donc certains hommes de presse cesser de mettre sous tutelle la pensée des lecteurs avec des intitulés tapageurs et fallacieux. Mais serait-ce un vœux pieux ?

  • Rideau !!!

    Les tissures séparent bien des mondes.

     

    La vergogne se drape d’une étoffe.

    Entrez donc chairs flasques, corps difformes,

    Le regard stoppe à la frontière d’un tissu ;

    L’œil ne se pose pas sur votre bande intime ;

    La nudité est plus belle ou moins cruelle

    Quand le vêtement étoffe l’imagination.

     

    Rideau, derrière toi on ourdit une intrigue ;

    Mais devant toi on applaudit un drame.

    Sous un manteau d’arlequin,

    La fiction est le fil conducteur.

    Confiné dans les hauteurs,

    Il laisse le champ libre à un auteur.

    La comédie et la tragédie

    S’abandonnent aux trames d’une pièce,

    S’enfilent à travers les chaînes

    Formant la texture d’un monde sur mesure ;

    Le théâtre tisse les habits des hommes ;

    La magie des mots élève un rideau.

     

    La courtine sépare deux classes

    Dans les carcasses vrombissant

    vers maintes destinations aériennes ;

    Mais piégées par les turbulences,

    Prises dans la nasse de la catastrophe,

    La camarde fusionne les deux classes.

     

    Le voile embrume les cieux féminins ;

    Il tamise la beauté d’une vénus

    Lorsque le voilage ondule sous le dogme,

    Il se détache et enveloppe la chair

    D’un ordinaire sans forme ;

    Sous la burqa, seuls des yeux jaillit la flamme

    Des âmes efféminées

    Pointant derrière les rideaux bonne femme

    Retenus par les liens hiératiques.

     

    Parfois la vilenie abaisse.

    Construit sur un sol où pousse la vanité,

    Élaboré par la suffisance,

    Un tissu de mensonges sépare certains;

    Enfoncés dans l’erreur ils se durcissent.

    Les cœurs de pierre jouent sur du velours

    Lorsque les peurs emprisonnent la raison,

    Quand les idéaux asservissent le bon sens.

    Crions alors tous: "Rideau".