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UN PEU DE TOUT - Page 105

  • Demain, c'est Kipour

    Invocations au jour du Grand Pardon :

    Bon Dieu, pardonne nous notre égoïsme ;

    Oui, nous avons manqué de charité

     

    Et n’avons pas daigné faire le don

    De notre personne ; aucun altruisme

    N’a rehaussé notre moralité,

     

    Car nous avions le nez dans le guidon ;

    Nos égocentrismes, nos narcissismes

    N’ont point laissé place à l’humilité.

     

    Tous ensembles, ce jour, nous demandons,

    Que le Ciel fasse preuve d’humanisme

    Car incommensurable est sa bonté.

     

    Nous nous comportons comme des lardons,

    Nous cultivons l’individualisme,

    En fructifiant notre médiocrité ;

     

    Nous sommes hermétiques au bourdon

    De notre égaré spiritualisme

    Enfoncé dans la matérialité ;

     

    Nous nous pavanons comme des dindons

    En faisant preuve d’un bel crétinisme

    Dépourvu de toute humanité.

     

    Demandons nous tous, sœurs, frères, quand donc

    Allons-nous comprendre que le clanisme

    Est source de conflictualité ?

     

    De notre cœur s’échappent les brandons

    Qui vont enflammer les obscurantismes

    De ces gens fidèles, qu’on a flattés.

     

    Face à divers sentiments d’abandon

    Acheminons nos irrationalismes

    Vers des actes de générosités.

     

    Dieu n’a que faire des prescriptions dont

    Bien des gens chantent le conservatisme

    Aux travers de mots mal interprétés.

     

    Nous nous présentons avec nos bedons

    Nourris et engraissés par les laxismes

    Installés dans nos quotidiennetés.

     

    En ce jour saint, lions nous en cordon

    Afin de former un collectivisme,

    Propres aux gens de bonne volonté.

    David Frenkel

     

    Et aux instances Onusiennes, je me permets de rapporter les paroles de l'ambassadrice d'Israël auprès de l'ONU à Genève, Meirav Eilon Shahar :

    "En cette veille de Yom Kippour, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (CDH) devrait se repentir pour son parti pris anti-israélien, en abolissant sa pratique annuelle de condamner l'État juif au titre du point 7 de son ordre du jour permanent"

    Rappelons que les violations présumées des droits humains de tous les autres pays sont traitées sous le point 4 de l'ordre du jour.

    Les déclarations de l'ambassadrice interviennent quelques jours après l’appel transatlantique lancé par plus de 300 députés pour demander de mettre fin à la discrimination d’Israël dans les instances onusiennes. Cette déclaration a notamment été signée par la députée des Hauts-de-Seine LR Constance Le Grip, membre du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale. La députée des Hauts-de-Seine LR Constance Le Grip, membre du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale s’est également insurgée contre l’obsession anti-israélienne dont semblent faire preuve les instances de l’ONU.

    Meirav Eilon Shahar, quant à lui, a énuméré les actions du CDH contre Israël en 2021 incluant quatre résolutions condamnant l'État juif, soit plus que celles adoptées contre tout autre pays. Le Conseil a également tenu une session spéciale sur Israël en mai et a voté une cinquième résolution établissant une enquête permanente, la première du genre, contre l'État hébreu, alors qu'aucun autre pays n'est soumis à une telle procédure. Cette cession a été convoquée alors que Israël était attaqué par le Hamas.

    (https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/1631650683-en-cette-veille-de-yom-kippour-le-conseil-des-droits-de-l-homme-doit-se-repentir-ambassadrice-israelienne-au-cdh)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Paroles...

    Si la cartouche contient la charge

    d’une arme à feu,

    la bouche, elle, renferme les explosifs

    d’un dispositif froid.

    Les paroles enfiellées

    Perforent le cœur d'autrui

    Pourtant gorgé de tendresse

    Par les phrases emmiellées

    Qui lentement ont construit

    La candeur enchanteresse.

     

    La bouche, cet explosif,

    Se niche au plus profond

    De nos sensibilités

    Lorsque des mots corrosifs

    Viennent se jeter au fond

    Des tendres fragilités.

     

    Les langues empoisonnées

    Lèchent impudiquement

    Les opinions exprimées.

    Sur la ruse abandonnée,

    Les langues honteusement

    Crachent l'horreur enflammée.

     

    La moquerie malveillante

    S'enroule autour de son âme

    Et escorte sa souffrance.

    Il voit la bouche saillante

    Lui faire un sourire infâme ;

    L'âme entame son errance.

     

    L'humour déterre la bête,

    Cette hydre de la terreur.

    Il se rit d'un génocide ;

    Le vil plaisantin hébète

    De persiflages moqueurs

    l'exécration homicide.

     

    Que de lazzis vénéneux,

    Que de phrases pernicieuses,

    Tirent sur l'homme à cartouche

    Lorsque des propos haineux

    Peignent les pensées vicieuses

    Explosant dans une bouche.

    David Frenkel

  • La liberté s'arrête là où commence celle d'autrui

    Je salue la décision du conseiller fédéral Alain Berset de rendre obligatoire le passeport sanitaire dans certains lieux publics.

    le vaccin protège efficacement contre le covid19 ainsi que contre son variant delta à des taux importants et supérieurs à 80% . Moins de 10% des patients covid hospitalisés ont été vaccinés. Dans les hôpitaux, plus de 90% de gens alités par le virus n’ont pas été vaccinés. Que faut-il donc de plus aux sceptiques anti-vaccins ?

    Moi, le pékin, je suis nul en médecine. Mais serait-ce trop demander aux irréductibles protestataires que quand atteint d’une grave pathologie, l’engorgement des services d’urgences ne compromette pas ma guérison ? D’après ce que l’on sait, un tiers des lits aux soins intensifs hospitaliers sont déjà occupés par des patients Covid.

    Par ailleurs, et sachant que les personnes qui n’ont pas été vaccinées peuvent, même si c’est nettement dans une moindre proportion, contaminer ceux qui l’ont été, il convient d’interdire aux individus réfractaires la fréquentation de certains espaces publics. Selon la célèbre maxime : « la liberté s’arrête là où commence celle des autres ». Quoi donc de plus précieux que la liberté de vivre, et de la vivre en bonne santé. L’ennemi ce n’est pas l’homme atteint d’un virus morbide, exterminateur, mais le virus qu’il porte en lui et qui peut en tout temps porter atteinte à autrui. S’il est admis de ne pas prendre sa voiture lorsqu’on est aviné ou quand on est pas en possession de tous ses moyens psychiques et physiques, pourquoi ne pas l’admettre lorsque l'on pourrait traîner avec soi un virus pouvant être mortellement contagieux ?

    L’argument selon lequel les gens qui ne se sont pas fait piquer doivent assumer les conséquences de leur refus est fallacieux. Donner à quelqu’un l’autorisation d’être tué --- et le virus peut condamner à mort--- ne dégage aucunement l’exécuteur de sa responsabilité morale. Qui pourrait dormir tranquillement en sachant qu'il lui a été possible d'envoyer son prochain à trépas ?

    David Frenkel