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  • Même si cela doit nous en coûter, soutenons le peuple ukrainien

    Poutine, arrêtez le massacre ! Occupez-vous de la population dont vous avez autocratiquement la charge, et qui vit chichement. Cessez de vouloir régner par pur égotisme sur un territoire qui n'est pas dévolu à la Russie. Halte aux crimes contre l’humanité ! Ne cherchez pas de faux prétextes à un nationalisme complètement dépassé ! Haro sur les exactions d’une soldatesque s’exprimant de façon grotesque. Aucune compréhension ne peut justifier votre recours à l’abominable. Imaginez si tout un chacun ici dans ce bas monde envahirait la maison de son voisin au motif de n'avoir pas respecté un quelconque contrat. Si la société civile est régie selon des lois, pour quelles raisons en serait-il pas de même au sein de la société des nations ? Nonobstant toutes les violations dont vous estimez que la Russie, et que vous seul,  Poutine, représentez, a été victime, vous ne pouvez enfreindre le droit de l’Ukraine a disposer d'elle-même. De plus, je demande à vous, le despote : qu’est-ce qui vous pousse à vouloir régner sur un pays devenu un champ de ruine à force d’avoir détruit les infrastructures industrielles, économiques, routières et navales, si ce n’est plus ? 

    A ceux qui prétendent que la responsabilité des morts civils incombe à Volodymyr Zelenskyy qui refuse d’ordonner la reddition de l’armée ukrainienne, je leur poserais cette question : A quoi sert alors d’entretenir à grand frais une armée, si à la moindre attaque elle ne peut combattre l’agresseur pour la raison d’éviter la mort de civils au sein de sa propre population ? Supprimons-la, et instaurons la loi de la jungle entre les nations !

    Aussi rétorqué-je à ceux qui, se référant à l’histoire, prétendent que les États-Unis et l’Otan n’ont pas été en reste pour envahir des pays souverains et y commettre des crimes immondes, qu’il faut mettre fin à l'horreur guerrière ici-bas, et que l’on ne peut continuer sur la voie suicidaire. A l’heure où faute de mesures écologiques, l’Europe brûle sous le cagnard, celle-ci doit cesser d'être le théâtre d’antagonismes nous menant, nous Européens, droit à l’anéantissement.

    Que les gens épris de liberté, et même si elle est dans notre société capitaliste par bien des aspects illusoire, --- mais mieux vaut avoir l’illusion d’être libre que vivre sous un régime qui matériellement nous l’enlèverait--- veuillent bien soutenir le peuple ukrainien menacé de disparition. Acceptons les sanctions, les mesures d’exception, imposées par notre gouvernement. La neutralité s’arrête là où la liberté à nous Suisses pourrait en pâtir si par malheur le dictateur, qui fort de ses succès, mettrait à mal l’ensemble du monde démocratique. L’invasion de la Hongrie et de la Tchécoslovaquie par les chars de l’ancienne Union Soviétique, sans parler du coup de force de la Russie en Crimée, pourrait donner des idées à l'autocrate imbu de sa personne, et devrait donc faire réfléchir plus d’un. Acceptons donc de traiter le mal à sa racine, même si cela doit nous en coûter.

    David Frenkel

  • Le logos est devenu binaire

    Argent ! Argent ! Argent !

    Dieu des temps modernes,

    La probité se prosterne

    Au pied de ton métal.

    Devant ton faste et ton clinquant,

    La rectitude courbe l’échine.

    Sous l’âme, parcelle divine,

    Vit le gnome, gardien du veau d’or.

    Par les ficelles de la cupidité,

    Il rappelle à lui l’humanité

     

    L’église est ailleurs pour le pire et le meilleur.

    « J’achète, Je vends » prières contemporaines,

    Se récitent dans les temples de la finance.

    Exauce-nous grand ordonnateur !

    Reprennent en chœur les apôtres du profit.

    Eh, te voilà, souris !

    Le gain est triste quand il est rat.

    L’index va enfoncer les requêtes des hommes,

    Dans le boîtier qui flèche leurs souhaits.

    Des oui et des non cheminent jusqu’à toi

    Ils forment ton cerveau, stupide machine ;

    Le logos est devenu binaire.

    Un clic, et te voilà divine richesse

    Un hic, et te voilà diable de misère.

     

    La menue monnaie tinte la sébile ;

    Les gros billets sonnent le tocsin.

    L’obole, fredonne sa modestie

    Aux clairons d’une richesse investie.

    David Fenkel

  • Eureka ! y'a qu'à...

    Ces donneurs de leçons, assis dans leurs cocons, qu’ils s’engagent donc ! Il est facile de se complaire dans le rôle d’observateur et de critiquer ceux qui ont des responsabilités. Certes, dans un pays démocratique on a le droit de dire ce que l’on pense, d'exprimer ce que l'on a sur le cœur, mais à force de tirer sur la corde, à force de seriner les mêmes antiennes, on finit par se dévaloriser aux yeux de ceux qui prennent connaissance à longueur de diatribes des mêmes rengaines. Que les censeurs utilisent leurs droits de référendum et de pétition, et prennent sur leur temps pour récolter des signatures ! Que les rouspéteurs entament une carrière politique afin d’améliorer ce qu’ils désapprouvent. Si la critique est aisée, prendre des initiatives est hautement plus constructif.

    David Frenkel