Israël, le "juif des nations"
Le peuple qui avait été emporté
Par les turbulences du Moyen Age
Gisait dans les abîmes du déni.
Dépossédé des ses terres
Il survécu dans les poussières de l’exil,
Dans les pénombres bienveillantes,
D’un monde obscurci.
Mais le spectre d’une ombreuse haine
Agita une langue vénéneuse ;
Les pensées immondes d’une race blonde
Soufflèrent sur les braises du temple juif.
Le feu se ralluma et servit de martyre
Dans une nuit cauchemardesque.
L’aube écarlate des âmes innocentes
Déchira pourtant la nuit ténébreuse ;
Elle éclaira la vacuité du spectre
Qui s’évanouit devant son insignifiance,
Et sur les remords des nations
S’édifia la judaïté
Constituée de terre et de pierre.
Sur un bord de la méditerranée,
Scintilla le fanal d’un pieu idéal.
D’une terre en partage,
Devait s’élever le gage de la paix.
Mais la lugubre obsession
Des froides possessions
Encouragea l’idée fauve
D’une bannière qui exploserait
Lorsque Allah rugirait des ventres.
Le terrorisme de jeunes sémites
A ranimé le spectre.
Les médias qui se noircissent,
Le « palestinien » collé sur la plume,
En taisant les incitations à la haine
Élèvent un rêve abominable
Dans un semblant de bien-pensance :
L’annihilation d’Israël,
Le juif des nations.
« Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un Etat palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’Etat d’Israël pour l’unité arabe. En réalité, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. » – Zuheir Mohsen, dirigeant de l’OLP, interview donnée au journal néerlandais Trouw, mars 1977.