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Deux sonnets

Nature, je te glorifie en permanence ;

Tu ne connais point la fatigue, la faiblesse.

Les fruits savoureux, les belles inflorescences

Depuis des millénaires content ta noblesse ;

 

Les planètes tournent à la même cadence,

Les galaxies s’éloignent à toute vitesse.

Extasions-nous devant l’admirable constance

De cette nature qui fait preuve de sagesse.

 

La beauté du ciel, la couleur d’une campagne

A chaque instant de la vie, nous accompagnent,

Exaltent, ravissent, enchantent les prunelles.

 

Depuis la naissance jusqu’à notre trépas

Nous sommes plongés dans les lois universelles

Elles nous rassurent et guident bien nos pas.

 

 

L’oncle Joseph était un personnage rustre ;

Ses yeux en amande reflétaient la bonté

D’un petit homme trapu aux manières frustres

Qui comprenait le malheur des déshérités.

 

Son nez ressemblait à celui d’un clown illustre ;

Son air comique déchaînait l’hilarité.

Souvent installé dans une chaise à balustre,

Il imitait les grandes personnalités

 

Parfois, il prenait les poses les plus burlesques

Pour mimer les caractères les plus grotesques

Et fustiger ceux à l’ego démesuré.

 

Sous son comique terriblement ravageur,

Se cachait un bel altruisme, bien inséré

Dans les profondeurs de son esprit, de son cœur.

David Frenkel

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