Hanté par l'été
Je sens souffler l’été
Le temps s’est arrêté
Venez frivolités
Couvrez l’humanité
Laissez donc sangloter
L’acte qu’on a raté
Les senteurs de l’été
Ne font rien regretter
Mon nez vient te goûter
Douce suavité
Longue journée d’été
Je sens l’immensité
D’un monde visité
Par mon intimité
Puisse-t-elle conter
Ma sensualité
Chaude main de l’été
Tu sues en quantité
L’affectuosité
D’un soleil empâté
Chauffe ta volupté
Mon esprit ballotté
Te prends à volonté
Le silence enchanté
Des courtes nuits d’été
Porte l’éternité
D’une félicité
Quand la légèreté
D’un jardin à côté
Bruit de sérénité
Dormez tranquillité
Dans un monde exalté
Le règne emmailloté
L’homme déculotté
Promènent en été
Une tendre gaîté
David Frenkel
(publié aussi s/le site De Plume en Plume)