Oh! canicule!
La chaleur s’écoule
En flots chatouilleux
Sur les téguments
Les pigeons roucoulent
sous l’arbre orgueilleux
D’un été dément
La chaleur de plomb
S’abat sur la terre
Le temps d'un été
Les chants des frelons
Près du presbytère
D’enfer sont hantés
La chaleur roussit
L’été des prairies
Verdies au printemps
Les grillons assis
Sur les fleurs meurtries
Stridulent tous temps
La chaleur des ombres
Distraient les sommeils
Des bras de Morphée
Les strix huent en nombre
Les étés vermeils
Sont contes de fée
La chaleur d’été
Perce le brouillard
Couvrant l’astre roi
Les piafs maltraités
Sifflent le cagnard
L’été jette un froid
Mais l’aimée chaleur
Émanant des cœurs
Tisse l’allégresse
Des étés en fleurs
Fredonnant en chœur
L’amour nous caresse
David Frenkel