Des propos assassins au goût du "déjà entendu" !
Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères vient de dégainer les paroles suivantes : Pour la première fois, on a pu constater une conflictualité dans les localités israéliennes. Les communautés se sont affrontées. Le risque d’apartheid est fort si on continue à aller dans une logique à un État ou du statu quo. ».
Après Charles De Gaulle qui, suite à la victoire éclatante d'Israël en 1967 contre les armées arabes désirant l'anéantir, fit cette déclaration absurde et nuisible : « les Juifs, un peuple sûr de lui-même et dominateur », et qui fut ainsi le premier à décocher officiellement sur les cendres encore brûlantes de la Shoah la première salve antisémite, et sans parler des autres officiels français qui depuis lors enfoncèrent le clou, voilà qu’un ministre français éructe sur Israël une image sortant droit de l’imaginaire anti-israélien.
Il faut sacrément abhorrer Israël pour le jeter aux frontières d’un État palestinien qui sous l’égide du Hamas l’anéantirait.
Il faut diablement feindre d’ignorer que des députés arabes sont représentés à la Kneset et qu’ils y représentent une force politique pouvant cracher en toute impunité sur l’État dont ils sont citoyens. On les a vu sortir de l’enceinte gouvernementale lorsque l’hymne national israélien y était entonné. Aussi Ayman Oudeh, président de la Liste arabe représentée au parlement israélien a-t-il pu écrire sans être pénalement inquiété : « La révolte décisive s’achèvera avec la fin de l’occupation et lorsque le drapeau de la Palestine flottera sur les mosquées, les églises et les murailles de Jérusalem, de la Jérusalem libérée ! »
Il faut malhonnêtement ignorer que les Arabes israéliens, qui représentent 20% de la population du pays, font partie intégrante de la société israélienne. Juifs et Arabes israéliens travaillent ensemble depuis des décennies dans nombre d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, d’entreprises, de centres de recherches. Le président de la première banque du pays fut récemment un Arabe israélien, tout comme le juge à la Cour suprême israélienne qui a envoyé l’ancien président de l’Etat d’Israël Moshe Katsav en prison.
Lorsqu’on se tient à la définition du mot « Apartheid », tel que définit par le Larousse : "Discrimination, voire exclusion, d’une partie de la population, qui ne dispose pas des mêmes droits, lieux d’habitation ou emplois que le reste de la collectivité", on peut se demander si Monsieur Le Drian a été enivré par la violence communautaire entre une minorité d’arabes israéliens et de juifs israéliens. Qu’il cuve alors son enivrement après avoir lu que la semaine dernière à Tel-Aviv des milliers de Juifs et d’Arabes se sont rassemblés pour la coexistence, et que sur Facebook, des Juifs et des Arabes ont aussi changé leur photo de profil pour y ajouter des slogans anti-guerre ou pour proclamer qu’ils "refusaient d’être des ennemis". "Citoyens juifs et arabes d’Israël, vivons ensemble", a été affiché dans un éditorial publié le 18 mai dernier dans le quotidien Haaretz.
Alors, Monsieur Jean-Yves Le Drian, après que le premier ministre Jean Castex, lors de son intervention à l’Assemblée nationale appelant tous les acteurs au calme, n’eut aucun mot pour condamner le Hamas pour avoir tiré 4000 missiles qui visaient les civils israéliens, vous entendre évoquer un éventuel apartheid de la part de l’État juif, nous renvoie aux sombres années où l’on affublaient les juifs de maux sortant des esprits judéophobes.
David Frenkel
PS Et voici un communiqué du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, BNVCA,
BNVCA. Les Nations définitivement unies contre Israël
COMMUNIQUE
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, BNVCA, dénonce et condamne le parti prix discriminatoire de l’ONU à l’encontre de l’Etat juif d’Israël.
Israël a été condamné 17 fois en 2020, contre 6 condamnations pour le reste du monde, y compris la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord, etc…
Manifestement le petit pays juif cumule l’ire des nations du monde ou du moins du monde arabo-musulman qui a une majorité automatique dans cette illustre enceinte.
De très nombreux correspondants et internautes nous expriment leur indignation face au scandale perpétré par le haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, qui a déclaré jeudi que les frappes meurtrières d’Israël sur Gaza “pourraient constituer des crimes de guerre”.
Michelle Bachelet a déclaré que son bureau avait vérifié la mort de 270 Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dont 68 enfants, lors des violences de ce mois-ci.
De toute évidence, les 5000 missiles meurtriers et destructeurs lancés intentionnellement sur les populations civiles juives d’Israël semblent moins la préoccuper, le lynchage de citoyens juifs israéliens, la mort de nombre d’entre eux, les incendies de synagogues, pas plus.
Le BNVCA comprend que si, en l’absence de Dôme de fer, Israël avait subi des milliers de morts, la situation eût été différente. Les Nations Unies, comme tant d’autres, préfèrent toujours les juifs morts et donc à commémorer.
Rappelons la définition de l’antisémitisme donné par Zeev Jabotinski: “Détester les juifs plus qu’ils ne le méritent”.
Les Nations Unies condamnent Israël plus qu’Israël ne le mérite.
Les Nations Unies manifestent ainsi leur antisémitisme, lié à la majorité automatique donnée par le monde arabo-musulman, incapable de supporter l’existence de l’unique et minuscule pays juif.
Nous sommes désormais en droit de penser que les valeurs de l’ONU sont inversées. Force est de constater que cette instance internationale protège le terrorisme islamiste du moment qu’il s’attaque aux Juifs et à l’Etat juif.