Un statut fallacieux et trompeur
Tout d'abord je tiens à dire que mes pensées vont à ceux qui sont morts dans la la terrible tragédie de Meron ainsi qu'à ceux qui y ont perdu leurs proches.
Pour en venir à l'actualité, la presse à laquelle on est accoutumé n’a pas cru bon de divulguer l’information suivante :
Mercredi dernier, le parlement de l’Union Européenne a pris la décision de mettre en cause l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). L’U.E. lui reproche d’enseigner la haine et la violence dans les écoles étant sous son égide. Cette dernière exige que soit immédiatement enlevé les manuels haineux destinés aux élèves et dans lesquels, selon un rapport publié en début d'année par l'institut de recherche IMPACT-se basé à l'Université hébraïque de Jérusalem, le contenu encourage au djihad, à la violence et au martyre. L’U.E. précise à l’UNRWA que son financement est conditionné par une éducation qui doit prôner la paix et la tolérance, telle que préconisées par l’UNESCO. Malgré les pressions exercées par l’Autorité palestinienne, l’U.E est restée ferme sur sa résolution.
Marcus Sheff, PDG d’IMPACT-se, s’en est félicité en déclarant que la résolution était une «étape importante dans la lutte pour empêcher l’UNRWA d’inciter chaque jour des milliers d’enfants à la violence, à l’extrémisme et à l’antisémitisme.» Puis, a-t-il ajouté : « C’est la toute première fois qu’une législature intervient et dit à l’UNRWA, ça suffit. Aujourd’hui, le Parlement européen a montré la voie à tous ceux qui ne veulent pas faire de chèques en blanc à cette organisation profondément imparfaite. Il est clair qu’un audit externe du matériel pédagogique de l’UNRWA est nécessaire avant que des millions de dollars des contribuables ne soient transférés pour financer la radicalisation quotidienne des enfants. »
Par ailleurs, et en parlant de l'UNRWA, le public devrait savoir qu’il y a officiellement 5,8 millions de réfugiés dits « palestiniens » considérés fallacieusement comme ayant fui une guerre que cinq armées arabes avaient déclenchée en 1948 contre Israël, l’État nouveau-né. La majeure partie des arabes avaient quitté le pays sous l'instigation de chefs désirant avoir champ libre pour "jeter les juifs à la mer"; ils pourraient y revenir une fois la "besogne" accomplie, leur promettaient-ils. Sans être un grand statisticien, on peut estimer que des 750’000 arabes israéliens ayant fui, ceux qui restent encore en vie ne constituent plus qu’une poignée de dizaines de milliers de personnes. Aussi convient-il de savoir que ces millions de soit-disant réfugiés sont maintenus dans la pauvreté et le désespoir, et servent de pression politique contre Israël. Mais comment les dirigeants de l’UNRWA peuvent-ils laisser croire à ces pauvres gens qu’il iront un jour habiter dans un État qui n’accepterait d’être submerger par une masse d’individus représentant 70 % de la population actuelle et qui mettrait fin à la majorité juive. Et leur a-t-on demandé s’ils se sentaient prêts à vivre dans un pays avec lequel ils n’ont aucun lien ? La quasi-totalité de ces 5,8 millions de « réfugiés » sont nés hors d’Israël, et devraient donc être considérés comme étant citoyens de leurs pays natals.
Sus à l’UNRWA qui maintient un conflit. Si camp David a échoué en 2000 c’était aussi parce que Yasser Arafat exigeait le retour en Israël de millions de personnes affublées trompeusement du statut de réfugié. Et de nos jours, Mahmoud Abbas le faisant sien empêche le règlement du conflit israélo-palestinien.
Lorsque nombre de contribuables suisses prendront un jour connaissance des montants colossaux que la Suisse met à disposition de l'UNRWA année après année --- en 2020 sa contribution s'est élevée à plus de 20 millions de francs ---, il sera compréhensible qu'ils fustigent les autorités politiques pour l’inacceptable utilisation des deniers publics.
David Frenkel