Pour en revenir à l’affaire Sarah Halimi,(voir aussi mon avant-avant-dernière note(1) je hurle : « Non, non et non ». Lorsque la justice française condamne à la prison ferme un homme ivre et sous cocaïne ayant jeté par la fenêtre le chien de sa voisine2), alors qu'elle disculpe un assassin ayant prémédité un crime particulièrement barbare au motif qu’il était sur le coup de la prise de stupéfiants, comment ne pas être révolté ? Comment ne pas être scandalisé par le fait qu’un homme multirécidiviste puisse s’acharner jusqu’à la mort sur une vieille dame médecin et directrice de crèche à la retraite, insultée et harcelée des mois durant parce que de confession juive, en toute impunité ? Comment ne pas être outré par la décision des magistrats d’exclure d’un procès les éléments tels que la torture sauvage et l’horreur sidérale commises par un homme alors qu’il récitait les versets du Coran ? Pourtant le procès aurait permis de dégager la responsabilité criminelle d’un Coran qui n'est pas à mettre entre toutes les mains. Comment ne pas être indigné par le silence non seulement des partis politiques français, mais aussi de toutes les organisations, qu’elles soient féministes et humanitaires ? Et que penser du mutisme critique des autres blogueuses et blogueurs sur cette plateforme ? Non, l’affaire Sarah Halimi n’est pas "une histoire de juifs", elle nous concerne tous !

David Frenkel

1)https://davidfrenkel.blog.tdg.ch/archive/2021/04/13/les-valeurs-occidentales-en-roue-libre-314455.html

2)https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-chien-jete-du-4e-etage-auteur-condamne-an-prison-ferme-1769423.html