Bien des pays en Occident laissent le radicalisme islamiste faire son chemin
En France, l’enseignement coranique prend de plus en plus de l’ampleur. Bien des écoles, allant de la maternelle au lycée, diffusant ce type d’enseignement, y ont déjà vu le jour, sans compter celles qui sont en projet1). Même si les 8500 établissements scolaires d’obédience chrétienne et les 800 établissements scolaires d’obédience juive sont sans commune mesure avec celles de religion musulmane, l’enseignement coranique est contraire aux lois de la République, si ce n’est aux lois morales. La domination de l’homme sur la femme, l’humiliation et la persécution des dhimmis, pour ne prendre que ses deux exemples, sont contraires à la devise française : Liberté, Égalité, Fraternité. Tiraillée entre le politiquement correct et les valeurs de la nation française, la France risque de s’essouffler définitivement. Les pays occidentaux qui au même titre, sont pris entre le marteau et l’enclume manquent de force politique pour éviter d’être à moyen terme gouverné par la charia islamiste. On a appris avant-hier qu'en Allemagne, une musulmane a tué son fils de quatre ans parce qu'elle craignait qu'il ne devienne chrétien2).
En Suisse, on n'est pas en reste. Dans la cité de Calvin, par exemple, le centre islamique de Genève a reçu l'autorisation préalable du Canton pour pouvoir s'agrandir. Interrogé, Hani Ramadan, le dirigeant du CIG ne souhaite pas détailler comment seront organisés les futurs locaux et quelles activités s’y dérouleront. Gageons que les nouveaux locaux serviront à dispenser un endoctrinement contraire à nos valeurs. A quoi sert donc l'interdiction faite aux femmes de porter la burqa, si l'on tolère que sur le territoire helvétique on puisse endoctriner maints jeunes à une religion extrémiste ? Le Coran, en effet, compte quelque 6300 versets au total, dont 300 contiennent des mots tels que «combattre» ou «tuer». Et l'on peut également y lire que les juifs et les chrétiens sont détestés par Allah.
Ces versets ont hélas inspiré le meurtrier, qui le 4 avril 2017, a assassiné la juive Sarah Halimi. Il l'a rouée de coups aux cris de « Allah Akbar » et a récité des sourates du Coran en hurlant "j'ai tué le Sheitan" avant de jeter la suppliciée par-dessus le balcon d'un HLM de Belleville, dans l’est de Paris. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire vient de rejeter le pourvoi formé par la famille de la victime contre la décision rendue en 2019 par la cour d’appel de Paris, qui avait déclaré le criminel irresponsable pénalement sur la base de trois expertises, et selon lesquelles il avait commis les faits au cours d’une « bouffée délirante » sur fonds de forte consommation de cannabis. La justice française a en l'occurrence versé dans l'ignominie. Elle n'a pas eu l'objectivité ni le courage de punir en lui-même, et indépendamment de toute influence délirante, un acte abominable et crapuleusement antisémite. Peu importe la cause du délire. Les Allemands qui ont ordonné le gazage de 6 millions de juifs n'ont-ils pas déliré sous l'influence des paroles d'un "Führer" ? Les persécutions et les crimes millénaires, dont la Shoah a été le point culminant, n'ont-ils pas eux aussi été influencés par le délire antisémite d'aucuns. Pourtant, il ne viendrait à personne l'idée de les rendre irresponsables de leurs actes ! Si le délire de Kobili Traoré a poussé à l'assassinat, il aurait pu s'en prendre au premier venu. En choisissant sa victime, ce triste sieur a fait preuve de suffisamment de lucidité pour pénétrer dans l'appartement par effraction, en passant par le balcon, pour assassiner celle tombant sous les lois du Coran. Dans cette affaire, les juges ont sciemment confondu le meurtrier qui agit poussé par des mobiles d'ordre personnels, et pouvant lui valoir des circonstances atténuantes, avec celui qui commet le forfait pour des motifs d'ordre religieux, racistes. Faire souffrir autrui et le balancer d'un balcon au nom d'Allah, même sous le coup de la fumette, ne peuvent se soustraire à la punition. Bien au contraire, car la drogue qui efface la peur d'être arrêté et jeté en prison jette une lumière encore plus crue sur l'abomination commise en toute bonne conscience. Et lorsque l'on sait que Kobili Traoré fréquentait une mosquée radicale, la responsabilité des Autorités françaises est également irrémédiablement engagée.
Il faudra malheureusement s'y faire : afin de n'être pas accusé d'islamophobie, bien des pays en Occident laissent le radicalisme islamiste, non seulement envers les juifs, mais aussi envers les non-croyants en l'islam, appelé en arabe "kouffar", faire son chemin.
David Frenkel
1)https://www.desdomesetdesminarets.fr/2017/06/05/100-ecoles-et-projets-decoles-privees-musulmanes-en-france-la-liste-complete/
2)https://lesobservateurs.ch/