Ce juif des nations que l'on peut clouer au pilori de l'opinion bien-pensante
Au lendemain de la signature officielle de l’établissement de relations diplomatiques entre Israël et le Kosovo – à mettre à l’actif de l’ancien président Donald Trump – l’Union européenne a menacé le Kosovo de mesures de rétorsion si ce pays installe son ambassade à Jérusalem comme il est prévu.
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Le porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères, Peter Stano a déclaré : « La position de l’Union européenne est claire concernant l’établissement à Jérusalem d’ambassades de pays membres et elle se fonde sur la Résolution 478 de l’Onu qui demandait à tous les pays européens d’établir leur ambassade à Tel-Aviv. L’Union européenne est engagée envers la solution de deux États au moyen de négociations et il faut trouver la voie pour régler le statut de Jérusalem comme capitale future des deux Etats. L’UE attend du Kosovo d’agir conformément à ces principes sous peine de se mettre en danger et de porter atteinte à l’identité européenne ».
Surfant sur le chantage de l’adhésion à l’Union Européenne, Peter Stano s’est donc fendu d’un communiqué qui dénote la non-acceptation par l’U.E. qu’Israël soit un État comme les autres, et pouvant choisir sa capitale comme bien lui semble. Au vu de son passé, l’Europe n’a aucun droit de dicter les choix intérieurs à un pays qui s’est construit sur les cendres des chambres à gaz et des fours crématoires, sur le sang des persécutions millénaires, sur les crachats antisémites de l’histoire européenne. Se baser sur la résolution de l’ONU qui demande à Israël de mettre fin à l'occupation de Jérusalem. Et qui demande aussi de mettre fin aux modifications du caractère juridique et géographique de la ville est une profonde imposture. En effet, selon sa définition « l’occupation » est une «action pour un État belligérant vainqueur d'installer une force armée, souvent une administration sur le territoire d'un État vaincu; résultat de cette action; temps que dure cet état de fait.» Or, l’État vaincu fut la Jordanie en 1967 qui occupait une partie de la ville depuis 1948 après y avoir chassé tous les résidents juifs, détruit 60 synagogues, et désacralisé la quasi totalité des cimetières. Tout au long de son Histoire, Jérusalem n'a jamais été la capitale d'aucun pays à part Israël.
La bête immonde broute maintenant cette herbe palestinienne qui pousse dans le jardin de ce juif des nations que l’on peut clouer au pilori de l’opinion bien-pensante.
David Frenkel