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Que chaque contribuable suisse prenne conscience que ses deniers servent à perpétuer un conflit

Le compte Twitter de Mike Pompeo a apparemment caché une déclaration de politique notable dans un tweet concernant l’héritage Trump, message par ailleurs banal – et pourtant, cela a eu des implications importantes pour le soutien américain à Israël à l’ONU. Richard Goldberg, membre du groupe de réflexion Fondation pour la défense des démocraties (FDD), a été surpris de constater que lorsque le secrétaire d'Etat américain, Mke Pompeo, a partagé sur Twitter le communiqué de presse de 2018 annonçant la décision des États-Unis de réduire en très grande partie le financement de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies), il se référait aux 200'000 arabes identifiés comme réfugiés en 1948 et qui sont toujours en vie, à l'exclusion, précisait-il, des plus de cinq millions qui sont encore faussement comptés par l'UNRWA comme réfugiés. Puis, partageait encore Pompeo sur  Twitter : " L’UNRWA prétend servir des millions de «réfugiés palestiniens». Ces «réfugiés» sont dans certains cas maintenus dans la pauvreté et le désespoir, on leur dit qu’ils attendent le jour où ils retourneront dans leurs foyers légitimes dans l’Israël moderne (pour mettre fin à la majorité juive de l’Etat)"

En effet, l'UNRWA continue de prendre sous son aile 5,8 millions de réfugiés vivant au Liban, en Jordanie, en Syrie, à Gaza ainsi que ceux qui vivent sous la houlette de l'Autorité palestinienne. Les près de 850'000 juifs ayant dû fuir les pays arabes durant les jours qui ont suivi la création de l’Etat d’Israël en 1948, n'ont bénéficié d'aucune aide; 600 000 d’entre eux, ont trouvé refuge en Israël, et les autres en Europe de l’Ouest, notamment en France et en Amérique du Nord. L'UNRWA est le seul office au sein des Nations Unies qui a été créé pour venir en aide aux réfugiés ayant fui une guerre que cinq armées arabes avaient déclaré à Israël, l’État nouveau-né, et cela en grande partie sur injonctions de chefs désirant avoir la voie libre pour jeter les juifs à la mer. Ce qui est scandaleux, c'est que près de 5,6 millions de ces gens qui bénéficient de l'aide de l'UNRWA ne répondent pas à la définition de réfugié. La plupart n'ont pas été déplacés par le conflit, et sont soit citoyens de pays arabes soit des résidents de Judée Samarie lorsque ce territoire était sous occupation jordanienne.

Le 18 janvier dernier on a appris que l’Australie demande des comptes à l'UNRWA après la publication d’une information révélant que le matériel scolaire que celle-ci a produit contenait des incitations à la violence et à la haine, et glorifiait le terrorisme. 

Alors que l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCR, s'efforce de rechercher des solutions aux problèmes des réfugiés dans le monde en soutenant leur intégration dans les pays d'accueil ou leur rapatriement volontaire vers leur pays d'origine, l'UNRWA, lui, élève des réfugiés dans la haine du juif, et dont le statut se transmet de père en fils,  sans chercher le moindre du monde à les insérer dans leur pays d'adoption. C'est pourquoi L'administration Trump, à l'époque, avait drastiquement coupé le financement de l'UNRWA. Sous l'ère Obama, les États-Unis finançaient  environ un quart le budget dudit office ! Quant à la Suisse, elle a contribué au financement de l'UNRWA à hauteur de plus 20 millions de frs en 2019 !

Que chaque contribuable suisse prenne conscience que ses deniers servent à perpétuer un conflit, et cela avec la complicité de nos conseillers fédéraux et de nos partis politiques.

Source : https://lessakel.fr/2021/01/18/

David Frenkel

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