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Migrations d'automne... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXXIX)

La nature émigre à l'automne ;
C'est la saison des migrations
Vers des horizons plus cléments.
Là-bas, l’hirondelle chantonne
Le chant de la végétation
Quand l'ardeur brille au firmament.

Bien des plantes migrent aussi ;
A l'automne, elles se confinent
Dans la chaleur de leurs entrailles
Lorsque le froid s'assied ici.
L'hiver, l'artisan, les peaufine
Pour ses joyeuses funérailles.

Les abeilles se réfugient
Dans la ruche chaude et grouillante
Lorsque les plantes dépérissent.   
Et leurs miels, comme par magie,
Auprès d'une reine accueillante,
Depuis l'automne les nourrissent.

Nombre d'écureuils accaparent
Les noix, les noisettes,les glands
Sous les automnaux coloris.
Les cavités, ils les préparent
En prévision d'un hiver blanc
Avec leurs objets favoris.

La sarcelle d'hiver s'envole ;
Elle déploie ses beaux miroirs
Sous le firmament automnal
Pour s'enfuir vers des lacs frivoles
Quand le temps devient un mouroir ;
Le soleil est son doux fanal.

Quand l'automne fourre son nez
Dans une civilisation,
Tant de malheurs dans les cercueils
Ne cessent de la laminer.
L'homme qui fuit les exactions
N'a pas toujours un bon accueil.

David Frenkel

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