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Macron, demandez d'abord à la police et à la justice d'appliquer la loi sans distinction et de manière sérieuse

Suite au discours de lutte contre le séparatisme qui a été tenu par le président français Emmanuel Macron le 2 octobre, il n’est pas inutile de revenir sur les faits suivants :

le 4 avril 2017, Kobili Traoré, un islamiste qui a passé des mois à menacer sa voisine, Sarah Halimi, médecin, juive, s'introduit dans son appartement, la roue de coups durant de longues minutes tout en récitant les sourates du Coran avant de la défenestrer du troisième étage au cri "d'Allahou Akbar. Les policiers appelés sur le lieu, et  bien qu'ayant entendu les cris de détresse de la dame, ne sont pas intervenus. Le juge qui a instruit cette affaire a refusé la reconstitution de la scène du meurtre, et finalement un non-lieu a été prononcé au motif que l’assassin avait fait usage de stupéfiants au moment où il avait commis le crime atroce. De plus, aucun des policiers présents n’a été poursuivis pour non-assistance à une personne en danger.

Le 1er octobre 2017 deux jeunes femmes ont été sauvagement poignardées sur l'esplanade de la gare Saint-Charles à Marseille. L’assassin, détenteur d’un passeport tunisien, qui peu après a été abattu par les forces de l'ordre, était en situation irrégulière et était connu des services de police italien et français pour des faits de délinquance. Il aurait donc dû être placé dans un centre de rétention. Mais pour des raisons de dysfonctionnements administratifs, il n’y a pas été placé. Aucune action en justice n'a été intentée contre les responsables de ces manquements gravissimes.

Au mois de juin de cette année, deux bandes rivales l'une tchétchène et l'autre maghrébine se sont affrontées dans des quartiers de Dijon durant deux journées entières. Les scènes de guerre ont terrorisé les habitants. La police républicaine n'étant pas intervenue, on peut supposer que ce sont les imams d'une mosquée qui ont rétabli l'ordre.

Depuis l’attaque au hachoir, vendredi 25 septembre passé, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, rue Nicolas-Appert, à Paris, la question des mineurs isolés et de leur prise en charge fait à nouveau polémique. Apprenant que l’auteur présumé des faits, se présentant comme Hassan A., né au Pakistan, avait été pris en charge à partir d’août 2018 comme mineur isolé étranger par l’aide sociale à l’enfance du Val-d’Oise, plusieurs responsables politiques sont montés au créneau. D’autant que, selon la photo d’une pièce d’identité récupérée par les enquêteurs, Hassan A. s’appellerait en réalité Zaheer Hassan Mehmood et aurait 25 ans. Relevons donc le manque de sérieux de la part des dirigeants du Bureau de l'aide sociale à l'enfance (ASE) qui pendant plus de deux ans ne se sont pas assurés de la vraie identité de l'individu. Il incombait aussi aux instances policières de vérifier le bien-fondé des mineurs immigrés faisant appel aux subventions de l’État. Cela d'autant plus que le syndicat d’officiers de police SCSI a jugé sur Twitter que « le système de la prise en charge des mineurs isolés, souvent en fait des majeurs, doit être revu ».

Ces quatre événements ne sont qu'un échantillon de l'insécurité qui règne en France à la suite de l'abdication de la justice à poursuivre les auteurs de délits issus d'une population immigrée et principalement musulmane, du renoncement par la police à maintenir l'ordre dans les quartiers qui sont aux mains de ladite population ainsi que de l'incurie policière.

Alors, Monsieur Macron, vouloir prendre des mesures pour lutter contre le séparatisme islamiste, c'est bien, mais demander d'abord à la police et à la justice d'appliquer la loi sans distinction et de manière sérieuse, c'est encore mieux.

David Frenkel

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