L’air n'est pas utilisé de la même façon en Israël et dans la bande de Gaza. En Israël on a inventé comment produire de l'eau potable à partir de l'air. A Gaza, en revanche, on utilise celui-ci pour tirer des roquettes vers Israël. Nonobstant cela, et par humanisme, la startup israélienne "Watergen" a déjà livré à la Bande de Gaza trois machines dont chacune peut transformer l'air environnant en 900 litres d'eau potable, et cela quotidiennement. Cette société en a déjà vendu à une soixantaine de pays au prise avec la sécheresse.

Lorsque la première machine a été livrée en février dernier à la bourgade d'Abasan, située au sud de la bande de Gaza, nullement gênée par le terrorisme des autorités gazaouis envers Israël, ladite bourgade a organisé une joyeuse cérémonie pour marquer l'évènement. Afin de ne pas jeter un froid, les responsables se sont bien gardés de divulguer au public la provenance desdites machines. De plus faut-il noter, la désinvolture décomplexée des personnes chargées de réceptionner les trois machines israéliennes ainsi que de celles recevant par zoom les explications sur leur utilisation de la part du technicien israélien.

Mais pourquoi donc Israël a-t-il livré ces machines à un ennemi qui désire le supprimer ? La réponse a été fournie par le PDG de Watergen, un juif pratiquant : « Les habitants de Gaza ne sont pas coupables. Les enfants, qui sont les plus nombreux, ne sont pas responsables. La première chose que nous devons faire c’est aider des voisins, puis des endroits plus éloignés qui rencontrent les mêmes problèmes », a-t-il dit, tout en se disant prêt à en fournir davantage aux habitants gazaouis. Michaël Rothman, n°2 de « Watergen », quant à lui, a rappelé que l’eau c’est la vie, et que personne ne peut refuser de fournir de l’eau à quiconque en a besoin. Il est à noter que l'achat de la première machine a été gracieusement pris en charge par un israélien nommé Michaël Mirilashvilli, et l'achat des deux suivantes a été couvertes par des ONG de défense des droits de l'homme.

On constate donc que l'on est très loin de ce blocus israélien dont se sert le Hamas, et dont la charte préconise la destruction d'Israël, pour justifier ses lancements de roquettes. Il reste à espérer  que ce genre d'entraide humanitaire ramènera le groupe terroriste Hamas à de meilleurs sentiments envers son voisin juif. A l'heure où l'on apprend que les habitants de Gaza, fouillent dans les ordures pour se nourrir, puissent aussi les médias assurer l'information objective des lecteurs sur ce qui se passe réellement dans un territoire autonome gouverné par des dirigeants qui détournent l'aide internationale pour s'enrichir personnellement et l'investir dans des moyens d'attaque contre Israël plutôt que de nourrir leur population.

David Frenkel

(source LPHinfo)