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Contrairement au coronavirus, plaie d'argent n'est pas mortelle !

Ceux qui renaudent contre l’État de Genève qui vient à la rescousse du monde de la nuit1), tant ils sont outrés que les patrons des discothèques soient aidés grâce à l’argent des contribuables, je leur dirais ceci. Demandez aux proches qui ont perdu un des leurs parce qu'il a été infecté dans une discothèque, si le jeu n’en vaut pas la chandelle. Nos autorités font ce qu'ils peuvent, au vu des lobbies économiques (et autres) qui font pression sur eux. Personne ne désire fermer boutique.  Et surtout souvenons-nous de ces deux adages : « Plaie d'argent n'est pas mortelle », et « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » . Quant aux contribuables, s'ils servaient de vache à lait rien que pour éponger les pertes des patrons de discothèque, cela irait encore, mais aussi servent-ils de vache à lait pour bien d'autres dépenses que l'on pourrait contester. Sachons donc raison garder.

Voici trois témoignages de jeunes personnes frappées de plein fouet par le coronavirus dans un pays nommé Israël, dont les autorités peinent à faire respecter les mesures sanitaires, confrontées qu’elles sont à une vague de contestation. Cela devrait faire réfléchir ceux qui parlent d’argent alors que des drames se déroulent aux quatre coins de ce bas-monde. Certes, me direz-vous, des drames pour cause de maladies la société en fourmille hélas. Toutefois, à la grande différence près que l'infection par le corona peut être évitée si l'on prend des mesures personnelles ou collectives, tout en étant conscient que ces dernières peuvent s'avérer subjectives lorsqu'elles émanent des autorités publiques. Voici donc ces témoignages :

Shira Vardi, Rishon Lezion
« Meilleure quarantaine par rapport à l’isolement »

À l’âge de 17,5 ans, Shira Vardi, une élève de 12e année de Rishon Lezion, a beaucoup à dire sur l’épidémie corona, qu’elle a subie de près après avoir été infectée par le virus.

Sa température corporelle a atteint 39,5 degrés, elle souffrait de faiblesse sévère, de maux de gorge et de transpiration. Isolée dans sa chambre.

«J’étais complètement paniquée pendant cette période. C’était une solitude vraiment désagréable dans la pièce. La difficulté à garder ma famille isolée et à devoir prendre soin de moi à l’extérieur de la pièce et me laisser de la nourriture devant la porte. Je me sentais comme une prisonnière et j’avais peur d’infecter toute la      maison », dit-elle honnêtement.

« J’ai mis beaucoup de gens à l’isolement. J’avais très peur de leur dire parce que je savais qu’ils devraient aller à l’isolement à cause de moi, mais j’ai informé tout le monde de façon ordonnée malgré la difficulté, et j’ai eu beaucoup de mal à informer tant d’amis. Heureusement, aucun d’entre eux n’est tombé malade », ajoute-t-elle.

Malgré le jeune âge de Vardi et son désir de dévorer la vie et de retourner à son travail de bibliothécaire, aujourd’hui, après l’événement difficile qu’elle a vécu, elle justifie la fermeture à cent pour cent. « Il vaut mieux être fermé à la maison avec toute la famille et sortir pour respirer de temps en temps, que de rester assis toute la journée dans une chambre ou d’être seul dans un hôtel de patients Corona. Il vaut mieux être fermé et éviter que l’épidémie ne parvienne à chacun de nous. Nous avons la responsabilité personnelle de la société dans son ensemble », conclut-elle

Rafi Perlstein, Beth Shemesh

« J’ai eu du mal à me remettre du virus »

«Depuis que je me suis rétabli de Corona il y a environ un mois, je porte avec moi une fatigue chronique et une terrible faiblesse, qui dure toute la journée, ce qui a altéré mon fonctionnement quotidien», explique Rafi Perlstein, 22 ans, consultante en communication du secteur ultra-orthodoxe.

« J’ai décidé de faire de mon mieux pour encourager les jeunes à respecter les directives. Si même un se réveille à cause de moi, j’ai accompli mon rôle. »

Il a déclaré : «Au cours du dernier mois, j’ai vu, malheureusement, que la plupart des citoyens émettent des bips et agissent de manière irresponsable. C’est notre vie. Avant de nous plaindre du fait que le gouvernement n’en fait pas assez – et qu’il n’en fait pas assez – c’est d’abord et avant tout le public qui doit se comporter comme il se doit.

Yair Revivo Bnei Brak

« Les jeunes sont aussi en danger de mort »

Yair Revivo, 38 ans, de Bnei Brak, a été infecté comme toute sa famille et a été contraint de s’absenter du travail pendant un mois.

Heureusement, lui et ses proches ont contracté la maladie relativement facilement, mais pour certains de ses amis, l’histoire s’est déroulée complètement différemment. «Je connais des jeunes, âgés de 37 ou 38 ans sans maladie d’origine, non-fumeurs et en forme, qui étaient connectés à des respirateurs ou à un Acmo et leur vie était en danger. (Read more https://infos-israel.news/ces-jeunes-malades-du-corona-qui-ont-recupere-raconte-leur-histoire-arretez-de-sous-estimer-le-virus/)

Par ailleurs, le journaliste d'Ynet Benjamin Tuvias a passé quatre heures à l'hôpital, il a été testé pour uneinfection du coronavirus et a décrit la situation dans le service d’admission de l’un des plus grands hôpitaux d’Israël, où règnent, selon lui, la peur, la tension et une incompréhension générale de la situation. Il a appelé sa note « un message à tous ceux qui ne croient pas en l’épidémie de COVID-19 ».Read more https://infos-israel.news/un-journaliste-decrit-la-situation-dun-grand-hopital-cest-une-catastrophe-peur-impuissance-gemissements-demandes-daide-et-cris-de-mourants/

Ces témoignages tordent ainsi le coup aux théories fatalistes et minimalistes qui font fi des disciplines sanitaires que chacun d’entre nous doit suivre en cette période bactérienne.

David Frenkel

1) https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise

 

 

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