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L'hydre, le racisme et la mort... Le poétique virus ne nous fait pâlir, il nous fait jouir (XXIII)

L'homme est africain

Et républicain

Noire est sa couleur

Grande est sa douleur

le nez épaté

l’œil désappointé

L'air découragé

Il est l'étranger

Sensible à l'amour

Il a de l'humour

Gorgé d'espérance

Il noie la souffrance

Dans les mots d'esprit

Mais mal en a pris

A L'homme ingénu

Nul n'a reconnu

L'être à part entière

Sous la fourbe œillère

L'hydre du racisme

Imbu d'ostracisme

Crache sa vermine

Montre ses canines

Voulant dévorer

Le noir abhorré

Sus à l’infamie

Des hydres amies

Leur peau noire ou blanche

Couvre l'énorme hanche

Du sombre manoir

L'homme blanc ou noir

Y devient poussière

L'hydre est carnassière

Nous sommes tous frères

Avec nos contraires

Sus aux étiquettes

La mort nous tous guette

 

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