dfrenkel

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Y aurait-il deux poids et deux mesures parmi certains redresseurs de torts ?

Ainsi donc Joe Biden a-t-il déclaré vendredi passé à un animateur radio afro-américain, et je le cite : « Vous n’êtes pas noir si vous avez du mal à vous décider entre Trump et moi ». Cette phrase godiche et ségrégationniste recèle la théorie selon laquelle l'homme sous la couleur d'une peau ne puisse exprimer sa propre opinion, car il demeure prisonnier de poncifs attribués aux comportements de ceux qui ont l'épiderme foncé. Cette phrase renvoie aussi aux pires périodes de l'Histoire où les noirs, esclaves des colons blancs devaient obtempérer au doigt et à l’œil de leurs maîtres. Le candidat démocrate a eu beau déclarer : «Je n’aurais pas dû être aussi désinvolte», et regretter ses propos en ajoutant «Personne ne devrait avoir à voter pour un parti sur la base de sa race, sa religion, ses origines». Mais diable, comment celui qui se porte candidat pour assumer les plus grandes responsabilités du pays peut-il s'être laissé aller à des pulsions primitives et racistes ? Déjà a-t-il dû démentir l'accusation de viol formulée à son encontre par son ancienne assistante. Imaginons donc que guidé par un caractère irréfléchi et impulsif, et alors qu'il en serait le président, il fasse courir les États-Unis à la catastrophe.

Espérons que le peuple américain saura s'en rappeler au moment où il lui sera demandé de déposer son bulletin de vote dans l'urne. Ni les excuses ni les démentis ne peuvent effacer d'un coup d'éponge la souillure verbale ou le soupçon grave envers un candidat à la présidence. Que n'aurait-on pas entendu si le candidat républicain Donald Trump, avait fait référence à la couleur de la peau de quiconque l'ayant interviewé durant sa campagne électorale ! A ce propos, prenons note de la déclaration du journaliste Bill O’Reilly affirmant en août 2019 et alors qu'il effectuait des recherches pour son prochain livre «Les États-Unis de Trump», je le cite: "on n'avait pas trouvé un seul exemple où le président discutait de la couleur de la peau d’une manière péjorative ou faisait la promotion d’une domination des blancs caucasiens."

Par ailleurs, qu'a-t-on pas entendu lorsque la journaliste Elizabeth Jean Caroll a accusé Donald Trump l'année dernière de l'avoir violée dans une cabine d’essayage dans les années 1990, ce dont le président américain s'en était vigoureusement défendu.

Y aurait-il deux poids et deux mesures parmi certains redresseurs de torts ?

 

 

 

Les commentaires sont fermés.